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Front uni pour abolir l’homophobie

Vendredi 04.11.2011
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Etat des lieux des formes de violence homophobe et des ressources à disposition des professionnel-le-s pour les prévenir.

Par Stéphane André, coordinateur de PREOS, en collaboration avec Dr. Raphaël Bize

Les Journées romandes de prévention du rejet basé sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre (PREOS) vont dresser la liste des actions et des besoins en matière de prévention. Elles vont également analyser les bonnes pratiques pour toutes les personnes en contact avec des jeunes, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’animation socio-culturelle, des religions, du sport, ainsi qu’aux professionnel-le-s travaillant sur les questions de droits humains, de la recherche en sciences humaines, ainsi qu’aux politiques des niveaux fédéral, cantonal et communal.

Au cours de ces dernières années, de nombreuses études et actions ont visibilisé les difficultés auxquelles les jeunes lesbiennes, gays, bisexuel-le-s, transgenres, intersexué-e-s (LGBTI) et en questionnement sont cronfronté-e-s au quotidien, notamment en milieu scolaire ou dans les espaces de socialisation. Ces jeunes doivent gérer, souvent dans un grand isolement, des situations de rejet ou de violence en lien avec leur orientation sexuelle avérée ou supposée, ou relatives à leur identité de genre.

La liste noire des formes de violence

Ces situations couvrent un continuum allant de l’indifférence totale (invisibilité, silence absolu au sujet de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre), aux violences physiques (entraînant la mort dans les cas les plus extrêmes), en passant par les propos déplacés empreints de stéréotypes (souvent en lien avec un non respect des codes régissant les genres), les supposés traits d’humour (mais que l’on ne pense jamais et qui ne sont par conséquent que rarement sanctionnés), les insultes, l’intimidation, les gestes insultants ou les imitations déplacées, les bousculades, les graffiti ou inscriptions irrespectueuses (en milieu scolaire, des sites de socialisation ou des chats), le non respect de l’auto-détermination en termes de genre, l’imposition de codes vestimentaires ou d’activités en inadéquation avec l’identité de genre, l’absence de mise en place de mesures de protection des jeunes ayant une identité de genre atypique, des coups de fils anonymes, des SMS ou e-mails injurieux ou au contenu violent, les dégradations de matériel, l’isolement, l’exclusion, la discrimination, le harcèlement, les crachats, ou encore les coups.

Ces différentes formes de violence ou de rejet ont des conséquences sur les jeunes et ont un impact dès l’enfance/adolescence ou plus tard à l’âge adulte, en termes de santé mentale et physique. On le sait, l’environnement et le contexte ont une influence sur les parcours scolaire et professionnel, ainsi que sur l’épanouissement personnel et la vie sociale. Un grand nombre d’études menées à la fois auprès de jeunes LGBTI, en questionnement ou ayant une identité de genre atypique et sur les jeunes en général confronté-e-s ou non à des situations de harcèlement ou de violence, montrent que le premier groupe est plus susceptible d’avoir de moins bons résultats, de manquer l’école, de décrocher scolairement. Sur le plan de la santé physique et mentale, les violences auxquelles ils / elles sont confronté-e-s les rendent plus susceptibles de développer des formes de malaise, de dépression, d’abus d’alcool, de produits psychotropes ou de tabac ou de prendre des risques les exposant plus aux infections sexuellement transmissibles. Dans les cas les plus extrêmes, le malaise généré par le rejet basé sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre peut mener jusqu’à une tentative de suicide. Sur un plan scolaire, il arrive également que certain-e-s jeunes cessent leurs études afin de quitter un climat scolaire négatif et discriminant. Dans quelques cas, cela peut également influencer le choix d’une orientation académique ou professionnelle par rapport à une autre.

Au travers des études qui ont été menées en lien avec la prévention du rejet basé sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, il ressort que des mesures à destination des jeunes LGBTI et en questionnement doivent être accompagnées par un renforcement de la formation des personnels de santé, éducatif et enseignant, ainsi que par des actions tendant vers la mise en place d’un environnement d’apprentissage et social bienveillant et « sécure ». En effet, il est indispensable d’éviter de tomber dans le piège du simple accompagnement des jeunes LGBTI ou en questionnement. Bien que ces mesures soient indispensables, les formes de rejet ne peuvent être prévenues qu’au travers d’une réelle éducation aux questions de diversité et de citoyenneté et grâce à un travail de fond sur les mécanismes qui permettent l’émergence de la violence ou des situations de discrimination.

Des guides et des formations pour les professionnel-le-s

En ce sens, il est indispensable que les adultes en contact avec des jeunes prennent conscience du vécu des LGBTI et en questionnement, incluent cet aspect dans leur pratique quotidienne (dans l’anamnèse, les situations de conflits, d’isolement, etc.). Une première étape consiste pour les professionnel-le-s à entrer dans un processus de réflexion sur leurs propres représentations et stéréotypes, à s’informer sur les manières d’accueillir et à accompagner des jeunes (et moins jeunes) de manière non-jugeante et bienveillante (notamment en modifiant la formulation de questions lors de l’anamnèse ou en recourant à un langage neutre). Cette démarche peut être entreprise au travers de la consultation d’articles et de guides pratiques réalisés par des professionnel-le-s et accessibles notamment sur le site PREOS.

De plus, il existe différents modules de formation d’adultes sur la thématique du rejet basé sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, prodigués par des associations telles que La Boussole, la Fondation Agnodice qui aborde spécifiquement les questions d’identité de genre atypique et le vécu des personnes transgenres, transsexuées ou intersexuées.

En marge de cette conscientisation, la mise à disposition d’une documentation récente et pertinente dans les lieux d’accueil de patient-e-s, de jeunes, permet de favoriser la création d’un environnement ouvert à la diversité et d’inviter les personnes concernées ou intéressées à parler de leur vécu en toute confiance ou, simplement, d’être redirigées vers des associations ou des personnes ressources. La mise en évidence d’une charte de non discrimination incluant explicitement l’orientation sexuelle ou l’identité de genre dans la liste des aspects susceptibles de générer des formes de rejet représente favorise également les relations de confiance.

Les personnes travaillant dans les domaines de l’éducation, de l’animation socio-culturelle ou en contact avec des jeunes dans un cadre extra-scolaire peuvent finalement se procurer divers outils pédagogiques (vidéos, activités didactisées, lectures, témoignages) directement utilisables avec les jeunes (voir Modules et Matériel sur La Boussole). Ces ressources permettent entre autres d’aborder la thématique sous divers angles, de manière transversale (en faisant des liens avec d’autres formes de rejet ou de discrimination) ou de manière spécifique.

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