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Le «safer sex check» pour prévenir les IST

Vendredi 26.04.2024

Une nouvelle campagne de prévention nationale vise à annihiler les transmissions du VIH et des hépatites B et C en Suisse d’ici à 2030, et diminuer l’incidence des autres infections sexuellement transmissibles.

lovelife campagne prevention ist infection sexuellement transmissible suisse 2024 reiso 400© lovelife.ch / OFSP

La nouvelle campagne LOVE LIFE déployée par la Confédération à partir du 26 avril 2024 repose sur un objectif clair : supprimer toute transmission du VIH et des virus des hépatites B et C d’ici à 2'030 en Suisse, ainsi que réduire fortement le nombre d’autres IST (en particulier la syphilis, la gonorrhée et la chlamydiose) et de verrues génitales ou de cancers dus aux papillomavirus humains (HPV). Ce but s’inscrit dans la mise en œuvre du programme national « Stop au VIH, aux virus des hépatites B et C et aux infections sexuellement transmissibles » (NAPS), adopté par le Conseil fédéral le 29 novembre 2023.

Afin de parvenir à ces objectifs, la campagne mise sur le « safer sex check », un test qui indique des recommandations personnalisées de protection. À l’origine, le « safer sex » désignait les stratégies de prévention du VIH, et le préservatif y occupait une place essentielle. Ce concept englobe maintenant les autres IST. La nouvelle campagne se concentre donc sur des recommandations personnalisées de protection et de tests adaptées aux risques. Elle propose notamment un questionnaire en ligne, qui recommande les meilleures options individuelles. Si le préservatif reste un moyen de prévention important, il ne se situe plus au cœur de la campagne.

Le safer sex check se retrouve sur le site lovelife.ch, qui contient aussi d’autres informations sur les moyens de protection, les risques, les symptômes, les tests et les différentes IST. On y trouve encore une liste de centres de conseil et de dépistage.

Safer sex : enquête auprès de la population

Une nouvelle enquête représentative a permis d’évaluer les connaissances sur le safer sex. Elle souligne le rôle que conserve le travail de sensibilisation : près de 80% des personnes interrogées citent le VIH/sida parmi les IST, mais moins de 50% mentionnent la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose, les HPV ou les hépatites virales.

Le préservatif est cité comme moyen de protection le plus important (72%). 88% des répondant·es savent qu’il prévient efficacement le VIH. Cependant, plus de la moitié des personnes pensent à tort qu’il est tout aussi fiable contre la syphilis (72%), la gonorrhée (60%), la chlamydiose (60%), les hépatites virales (54%) et les HPV (51%). Ce n’est pas le cas : par exemple, la protection contre la syphilis, la gonorrhée et la chlamydiose est nettement moins bonne. Le safer sex check indique comment bien se protéger contre ces infections.

On constate également des écarts entre les régions linguistiques : environ 60% des personnes habitant en Suisse alémanique ou au Tessin ont déjà réfléchi à la question des IST, contre uniquement 41% en Suisse romande. De même, l’importance du sujet varie : en Romandie, seules 25% des réponses le qualifient de « très important », contre 34% en Suisse allemande et 47% en Suisse italophone.

L’enquête a eu lieu en novembre 2023 et a porté sur 1'134 personnes âgées de 15 ans ou plus.

(Source : communiqué de presse)

Voir le site lovelife.ch

Lire les résultats de l'enquête représentative Safer sex

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