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Face aux défis du travail social au XXIe siècle, le sociologue français Serge Paugam appelle à une transformation profonde des pratiques et des politiques, plaçant la reconnaissance et le collectif au cœur de l'intervention sociale. Grand entretien exclusif.
La gestion de la mort est, elle aussi, touchée par le développement des outils numériques, ce qui soulève de nombreuses questions: que deviennent les traces numériques d’une personne décédée? Comment influencent-elles le deuil et le souvenir? Une étude fait le point.
Lorsqu’une personne âgée dépourvue de directives anticipées perd sa capacité de discernement, ses proches l’aidant régulièrement peuvent être sollicité·es sur les soins à prodiguer. Mais que faire si ces individus ne s’entendent pas?
Une fondation qui suit des personnes en proie à des troubles psychiques lourds a choisi d’intégrer la spiritualité dans sa démarche vis-à-vis des bénéficiaires. Une décision basée sur l’identification du besoin et sur des bases scientifiques démontrées.
Difficile, en tant que professionnel·le du travail social, de savoir quelle attitude adopter face à des jeunes qui se livrent à des transactions sexuelles. Surtout lorsqu’elles et ils ne demandent pas d’aide et trouvent ces échanges normaux.
Favoriser les échanges de connaissances et de pratiques entre les professionnel·le·s de terrain, les chercheur·euse·s et les médias pourrait éviter de perpétuer des représentations induisant des risques lors de la consommation de cette drogue.
Une nouvelle démarche en Suisse romande permet d’aborder les questions liées aux soins futurs avant que la santé des patient·e·s ne se dégrade. Les défis sont à la fois éthiques et conversationnels.
Consulter un médecin lorsque l’on a un trouble du spectre de l’autisme cumule les sources de stress. Pourtant, en adaptant la communication et l’environnement, par exemple, l’accès aux soins de ces personnes se trouve favorisé.
La pandémie de Covid-19 bouscule la façon dont chacun·e appréhende le monde. En interrogeant des notions et valeurs comme l’espace public, l’utopie ou la frontière, elle exige de prendre le temps de la réflexion.
L’important, ce n’est pas de participer ! C’est d’activer la curiosité. Un projet culturel devient participatif quand il nous incite à nous arrêter et à nous émerveiller sans l’avoir espéré. Quand il réussit à ébranler nos certitudes.