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Une attestation de formation pour soutenir l’intégration

Mercredi 19.03.2025

Directeur de la Fédération fribourgeoise des entrepreneurs, David Valterio a participé, avec l’OSEO Fribourg, au développement de « Façonne ton avenir », un projet d’insertion professionnelle destiné aux migrants. Trois questions.

Directeur de la Fédération fribourgeoise des entrepreneurs, David Valterio a participé, avec l’OSEO Fribourg, au développement de « Façonne ton avenir », un projet d’insertion professionnelle destiné aux migrants. Trois questions.

Cette interview fait partie du dossier Journée d’automne 2024 de l’Artias. Explorant la thématique de l’insertion sociale et professionnelle, ce dossier réalisé en collaboration entre REISO et l’Artias compile les articles et interviews de la majorité des oratrices et orateurs ayant contribué à cette rencontre des acteurs et actrices de l’action sociale en Suisse latine, déroulée le 28 novembre 2024 à Lausanne.

(Céline Rochat) Le projet « Façonne ton avenir », voué à apporter une attestation de formation de maçon aux personnes migrantes avec un statut S, a rencontré un vif succès dès sa première volée en 2024. Quelles sont les raisons de son succès, selon vous ?

david valterio artias integration migrants fribourg journee automne reiso 170© FFE FBV(David Valterio) J’explique cette réussite par le fait que tous les acteurs — canton, OSEO Fribourg, nos entreprises membres, nos formateurs — ont été enthousiasmés par le projet dès les premières discussions. Je pense que c’est aussi une conjonction de personnes et de rencontres. Quand on partage tou·tes un but commun, cela va aussi beaucoup plus vite. Chacun·e de nous avait ensuite des attentes différentes : celle de notre Fédération était de lutter contre la pénurie de main d’œuvre, alors que le canton et l’OSEO ambitionnaient de trouver des places de travail pour intégrer ces personnes migrantes dans des entreprises afin qu’elles dépendent moins de la collectivité publique.

Dans cette mesure aux objectifs multiples, les apprenants suivent des cours à 80% pendant un mois, puis à 20%, en parallèle d’un stage de trois en mois en entreprise. Quel accueil les patrons ont-ils réservé à votre proposition de formation encadrée par l’école ?

Les patrons ont réservé un superbe accueil à ces migrants et je dois dire que les entreprises du gros œuvre fribourgeoises participent volontiers à ce genre d’action, ce qui est une chance pour nous. En temps de pénurie de main d’œuvre, toute piste est bonne à prendre.

« Façonne ton avenir » comporte de nombreuses possibilités d’extension, par exemple en faveur des jeunes en rupture. Quels sont selon vous les points forts de votre projet à retenir pour un plus large déploiement, en matière d’intégration socio-professionnelle ?

Les forces de « Façonne ton avenir » sont multiples. Ce projet peut se mettre en place rapidement et peut s’adapter à différents publics. Il permet de découvrir en un temps restreint quelques facettes du métier et prépare surtout les candidats à un stage en entreprise. On se plaint souvent que le passage au monde du chantier est parfois difficile ; ce projet contribue à une découverte en douceur du métier, mais surtout évite que les candidats débutent un stage dans un secteur qui finalement ne leur plaît pas.

(Propos recueillis pour l’ARTIAS et REISO par Céline Rochat)

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