Pour réunir les savoirs
et les expériences en Suisse romande
S'abonner à REISO
Office fédéral de la statistique, sur la base des chiffres 2016, Neuchâtel, décembre 2017, synthèse de 8 pages.
Le taux d’aide sociale économique a augmenté en 2016 et atteint 3,3% de la population (273 273 personnes), soit à nouveau le niveau le plus élevé qu’il avait atteint il y a dix ans, en 2006.
Les groupes les plus à risque d’être tributaires de l’aide sociale clairement identifiés dans l’aide sociale économique sont les enfants (0-17 ans) qui, avec un taux de 5,3%, se situent nettement au-dessus de la moyenne.
Les personnes entre 18 et 25 ans et celles entre 26 et 35 ans ont également un risque plus élevé de dépendre de l’aide sociale, avec un taux de 3,9%.
Le risque pour les personnes de 56 à 64 ans a fortement augmenté ces dernières années. Tandis que leur taux était de 2,2% en 2011, il se situe à 2,9% en 2016 et se rapproche ainsi du taux de l’ensemble des bénéficiaires.
Être de nationalité étrangère constitue également un risque plus élevé de recourir à l’aide sociale: le taux des personnes étrangères à l’aide sociale économique a augmenté depuis 2011, passant de 6,0% à 6,3% en 2016.
Les cantons possédant des centres urbains ont toujours des valeurs supérieures à la moyenne. Parmi ceux-ci, on trouve Neuchâtel, Bâle-Ville, Genève, Vaud et Berne. Dans les cantons à caractère rural, les taux d’aide sociale sont tendanciellement inférieurs à la moyenne.
Cette statistique de l’aide sociale analyse également les données pour les requérants d’asile. Sans surprise, le taux d’aide sociale atteint 85.8% dans le domaine des réfugiés et 88,4% dans le domaine de l’asile.