«50 ans et plus: trop vieux pour être intégrés?»

Dans son dernier numéro 2019, «Vivre ensemble» consacre son dossier aux migrants de plus de 50 ans.

La transformation d’un permis F d’«admis provisoire» en permis B est-elle réservée aux jeunes en bonne santé sans charge de famille ? La question est choquante et la réponse tout autant. Le bulletin de la liaison pour la défense du droit d’asile fait le point sur la situation des seniors d’origine étrangère avec un éclairage juridique, une rétrospective historique et des reportages.

Dans son article, Claudio Bolzman, professeur honoraire de la Haute école de travail social de Genève, explique que les métiers manuels souvent exercés par les travailleur·se·s migrant·e·s ont provoqué des sorties précoces du monde du travail et des conditions de vie difficiles à la retraite, d’autant que ces personnes n’ont pas bénéficié de mesures de politique sociale destinées à la vieillesse, mais des mesures destinées aux «actifs», voire de l’assistance sociale.

Daniela Camelo et Sophie Malka dressent le portrait du médecin syrien réfugié en Suisse Georges Kurdy. Il raconte sa trajectoire engagée pour les seniors, les «grands oubliés» des offres d’activités et des mesures d’insertion ou d’intégration à Genève. Elles ont aussi rendu visite à l’amicale des seniors créée par le médecin. Des rencontres pour échanger, partager des intérêts communs pour la culture orientale, ou des préoccupations. Là aussi, un constat inquiétant : même les cours de français sont en général refusés aux personnes de plus de 50 ans…

Abonnement annuel à Vivre ensemble: 20 frs pour cinq numéros.

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