Distribution alimentaire par la Caravane de Solidarité, Genève, mai 2020. © Christian Bonzon
La crise sanitaire du coronavirus révèle les lacunes du système politique suisse. Des voix fortes s’élèvent pour dessiner une autre façon d’agir. Plusieurs études documentent à chaud les dimensions sociales des mesures fédérales. Brève sélection de la rédaction de REISO.
Trois appels
- 212 institutions et personnes ont lancé un appel qui demande le maintien de 212 lits pour les personnes sans-abri tout au long de l’année à Lausanne. En ligne
- «Pour une société du care», appel et plaidoyer lancé par Denknetz, pour un impôt de solidarité sur les actifs financiers élevés, un service public de crèches, des limitations dans le trafic aérien. En ligne
- Pour la protection des sans-papiers. Trente-trois organisations actives dans le canton de Vaud ont signé une lettre ouverte à l'attention des autorités politiques nationales, cantonales et communales. Elles demandent de protéger les populations les plus précarisées du canton. En ligne
Trois études
- Médecins sans frontières et les Hôpitaux universitaires de Genève ont interrogé les personnes démunies qui font la queue à Genève pour recevoir une aide alimentaire. En ligne
- Les Universités de Lausanne et de Neuchâtel ont sondé 1535 personnes sur les mesures d’aide décidées par la Confédération. En ligne
- La Haute école de travail social de Fribourg mène une étude sur «La voix des personnes de 65 ans et plus», si peu entendue au début de la pandémie. En ligne