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Une grande part du travail de prise en charge des personnes âgées est assurée par les proches, les amis, les voisins et les bénévoles. L’ampleur de cette aide gratuite va diminuer en Suisse. La société devra à l’avenir intensifier les offres de prises en charge par des tiers, les rendre accessibles et abordables identiquement pour tous les individus. Elle devra aussi mieux reconnaître le travail des proches.
Pour les auteurs, ces dépenses sociales supplémentaires doivent être considérées comme des investissements favorisant la compatibilité entre la vie professionnelle, la vie de famille et la prise en charge par les proches. Ces dépenses contribuent à éviter des admissions trop précoces au sein des établissements stationnaires.
Un intéressant graphique montre le modèle des phases de la prise en charge qui s’imbriquent au fil du temps, avec de nombreuses interactions.
Cette recherche mandatée par la Fondation Paul Schiller a été dirigée par le professeur Carlo Knöpfel de la Haute école spécialisée de la Suisse du Nord-Ouest. Elle a fait l’objet d’un livre en allemand, 2018, 244 pages, paru aux Editions Seismo.