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Chaque année, entre 30 000 et 50 000 enfants vivant en Suisse sont adressés à une organisation spécialisée : des enfants qui ont besoin d’aide et de soutien parce qu’ils sont victimes de violence physique ou psychique, de négligence, de maltraitance sexuelle ou parce qu’ils sont témoins de violence conjugale. C’est ce que montre l’étude Optimus réalisée par la Haute École spécialisée de Lucerne et l’Université de Lausanne. Ces résultats font apparaître clairement que la protection que reçoit l’enfant dépend aussi de l’endroit où il vit, de son âge ou de son sexe.
La brochure, rédigée par la journaliste indépendante Conny Schmid, en étroite collaboration avec l’équipe de recherche et validée par des experts du domaine, présente un condensé des principaux résultats de l’étude.
Andreas Jud (professeur à la HES Lucerne – Travail social), René Knüsel (professeur, directeur de l’Observatoire de la maltraitance envers les enfants de l’Université de Lausanne), et Jana Koehler (professeure à la HES Lucerne – Sciences informatiques) avec la collaboration de leur équipe de recherche, ont conçu l’étude ainsi que sa méthodologie et se sont occupés de la collecte des données et de leur évaluation.
Les résultats de l’étude Optimus, ainsi que les expériences acquises grâce à la fructueuse collecte de données, constituent un premier pas vers une vigilance régulière et systématique des mauvais traitements envers les enfants en Suisse. Car les problèmes ne peuvent être identifiés et les lacunes comblées que si l’on dispose de données exhaustives. Et c’est un devoir politique que de faire avancer les choses dans ce domaine.
Lire aussi l’article «Enfance maltraitée : la mesurer pour agir», Hakim Ben Salah, Thérèse Cuttelod et René Knüsel, REISO, revue d’information sociale, mis en ligne le 16 février 2015.