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Le rapport thématique de l’enquête sur la situation sociale et économique des étudiant·e·s menée par l’Office fédéral de la statistique (OFS) établit que, en 2016, dans les hautes écoles universitaires et spécialisées, un·e étudiant·e sur cinq étudie à temps partiel.
Raison du temps partiel. Selon leurs propres indications, 22% des étudiant·e·s sont à temps partiel. La moitié d’entre eux exercent une activité à côté de leurs études. Pour l’autre moitié, les raisons du temps partiel sont des problèmes de santé, la pratique d’un sport d’élite, la garde de leurs enfants, etc.
Conditions d’étude. Les étudiant·e·s à temps partiel sont moins satisfaits de leurs conditions d’études que les étudiant·e·s à plein temps et se disent en moins bonne santé. Ils se distinguent aussi clairement des étudiant·e·s à plein temps par leur situation financière, de même que par leur âge, leur origine sociale et leur situation professionnelle.
Origine sociale. 27% des étudiant·e·s à temps partiel qui exercent une activité rémunérée sont issus de familles où au moins l’un des deux parents dispose d’un diplôme d’une haute école. Cette part s’élève à 46% chez les étudiant·e·s à plein temps.
Etat de santé. Les étudiant·e·s à temps partiel portent une moins bonne appréciation sur leur état de santé général que les étudiant·e·s plein temps: 71-72% des premiers estiment que leur état de santé est bon ou très bon, contre 78% des étudiant·e·s à plein temps.