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Le Centre pour l’éducation aux médias et à l’information français propose une série de courtes vidéos permettant d’ouvrir le dialogue avec les plus jeunes sur les stéréotypes sexistes.
Le bricolage, c’est une histoire de mecs. Le rose, c’est une couleur pour les nanas. Elles ne jouent d’ailleurs pas au foot et ne grimpent évidemment pas aux arbres. Telles sont les croyances des différents personnages animés de la série proposée par le Centre pour l’éducation aux médias et à l’information, en France.
Gégé, le castor, Baba, l’oursonne, Lili, la moutonne, Toto, le goéland, entre autres, sont les héros et héroïnes de ces seize courts dessins animés destinés à ouvrir la discussion avec les enfants, principalement les 4 à 6 ans, afin de les aider à déconstruire les stéréotypes sexistes. Ils sont diffusés tout au long de l’année, dans les programmes jeunesse des grandes chaînes de la télévision française.
Ces épisodes de la série « Chouette, pas chouette » sont également proposés en ligne. Ils sont complétés par des ressources pédagogiques destinées aux enseignant·e·s, dont une grille de lecture et trois thèmes détaillés à aborder en classe avec les enfants. Le premier concerne l’appartenance, à savoir à quoi doit ressembler une fille ou un garçon. Suit la notion de comportement, dans le but de questionner le « fais-le comme une fille ou comme un garçon ». Enfin, la question du devenir interroge ce qu’est un métier de femme ou d’homme.
Pour chacun des thèmes, des objectifs pédagogiques sont listés et des séances comportant des exercices à réaliser en classe sont proposés et détaillés.
Les épisodes vidéos, prenant comme personnages principaux des animaux, montrent des scènes du quotidien et déconstruisent les clichés encore bien répandus dans les préaux : un garçon ne peut pas avoir une fille comme meilleure copine, la marelle est interdite aux gars, les émotions c’est un truc de filles, etc. Les saynètes sont simples et parlantes et aident les plus jeunes à réaliser à quel point les stéréotypes sexistes n’ont pas lieu d’être. A voir en classe ou même en famille, afin d’ouvrir le dialogue et de faire progresser les mentalités dès le plus jeune âge.
(Yseult Théraulaz)
Voir le livret pédagogique « Chouette, pas chouette »; les seize épisodes sont accessibles depuis le livret.