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Octobre 2016 : détour dans les bibliothèques

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Laurence Bachmann, Pascal-Eric Gaberel, Marianne Modak, avec la collaboration de Claire Ansermet
Parentalité : perspectives critiques
Lausanne : éditions EESP, 2016

Cet ouvrage amène un regard critique sur un tel foisonnement, en portant une attention particulière au travail social, avec qui la parentalité entretient des liens multiples : le soutien et l’éducation des parents, la protection de l’enfant, les placements institutionnels ou en famille, l’accueil du jeune enfant en garderie ou des écoliers en journée continue. L’ensemble de ces domaines d’interventions a trait aux liens parents-enfants et fait appel à la notion de parentalité, livrant ainsi autant d’occasions d’évaluer ou de questionner l’action des parents, mais aussi de la sanctionner ou de la stigmatiser. Nous souhaitons dès lors, à travers cet ouvrage, apporter, à toutes celles et ceux qui sont confronté-e-s à la mise en œuvre de la parentalité, des éléments leur permettant de nourrir leurs réflexions sur les évolutions du travail social et éducatif auprès des enfants et de leur famille ainsi que, plus largement, sur la transformation des politiques familiales et de protection de l’enfant. [Extrait de l’avant-propos]



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Elisa Lewis, Romain Slitine
Le coup d’état citoyen : ces initiatives qui réinventent la démocratie
Paris : La Découverte, 2016

Des citoyens tirés au sort rédigent leur Constitution, des parlementaires travaillent avec les électeurs pour écrire les lois sur des plateformes collaboratives ; les start-up civiques se multiplient ; des partis politiques " nouvelle génération " redonnent le goût de s’engager ; des fonctionnaires et des élus construisent des services publics innovants avec la société civile… Partout dans le monde, un " coup d’État " citoyen est en marche. Abstention galopante, désertion des partis politiques, impuissance des élus face aux maux de notre société… : longue est la liste des symptômes de notre démocratie malade. Face à ces constats moroses sans cesse répétés, il est urgent d’agir.

Quelles sont les alternatives crédibles pour sortir de l’impasse ? Pour répondre à cette question, les auteurs ont sillonné la planète pendant près de deux ans et sont allés à la rencontre de quatre-vingts défricheurs qui expérimentent de nouveaux remèdes en dehors des sentiers battus. Les initiatives qui ont fait la preuve de leur efficacité existent : en Islande, des citoyens tirés au sort rédigent eux-mêmes leur Constitution ; en Espagne, des partis politiques " nouvelles générations " redonnent le goût de s’engager ; en Argentine ou en France, des électeurs coécrivent les lois avec les parlementaires sur des plates-formes collaboratives ; un peu partout, des élus inventent de nouvelles manières de gouverner…

À partir de ces expériences inédites, ce livre décrypte la transition démocratique à l’œuvre. Il ouvre des pistes de réflexion pour renouveler notre démocratie et propose des solutions concrètes dont chacun peut se saisir. Et il apporte des raisons d’espérer.



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Hervé Dumez
Méthodologie de la recherche qualitative (2e éd.)
Paris : Vuibert, 2016

Toutes les réponses concrètes aux questions que se pose un chercheur, novice ou chevronné, lorsqu’il construit un projet de recherche qualitative (Prix EFMD-FNEGE 2015).

Vous êtes sociologue, chercheur en gestion, en science politique, en anthropologie, et vous avez choisi d’aller au contact des acteurs d’une entreprise, d’une organisation ou du monde social pour les interviewer ou les observer dans leurs comportements au jour le jour. Vous avez opté pour une méthode compréhensive, ce que l’on appelle généralement recherche qualitative.

Les questions que vous allez vous poser sont pratiques : par où dois-je commencer ? Comment faire une revue de littérature ? Comment avoir des idées ? Elles sont aussi techniques : comment décrire ce que j’observe ? Comment raconter ce qui se passe ? Elles sont enfin plus fondamentales, mais tout aussi concrètes : quel type de théorie puis-je utiliser et produire ? En quoi peut-on dire que ce que je fais est scientifique ?

S’adressant à tous les chercheurs, en master ou en doctorat, ou bien plus confirmés, qui s’efforcent de développer une compréhension rigoureuse de l’action et des acteurs, ce livre se propose de les aider à formuler les bonnes questions de méthode et à trouver les voies pour y répondre de manière originale.



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Sous la direction d’Alain Max Guénette et Sophie Le Garrec
Les peurs au travail
Toulouse : Octares, 2016

Psychologues, philosophes, historien.ne.s, anthropologues ou sociologues autant de regards disciplinaires se sont joints à cet ouvrage collectif pour réfléchir sur cette thématique et apporter des éléments d’éclairage.

Tout d’abord sur ce que recouvrent aujourd’hui les peurs contemporaines. Comment les définir ? Quelles sont-elles ?

L’analyse des peurs activées dans les fondements mêmes de nos sociétés constituera également un des axes de cet ouvrage. Comment appréhender ces peurs systémiques ? Que révèlent-elles de nos fonctionnements collectifs ?

Enfin, les réalités, les pluralités et les variabilités effectives des peurs perçues et vécues par les individus nous amèneront à interroger de multiples configurations et contextes de travail.



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Yannick Ripa
Les femmes dans la société : une histoire d’idées reçues
Paris : Le Cavalier bleu, 2016 Véritable aveu de la difficulté à accepter les changements survenus dans la vie des femmes et dans les rapports des sexes, les idées reçues sur celles-ci restent particulièrement vivaces en ce début de XXIe siècle : « Les femmes sont faites pour être mères », « Les filles réussissent mieux à l’école que les garçons », « Prof, c’est bien pour une femme », « Si les femmes dirigeaient, il n’y aurait plus de guerre »…

Traduisant une certaine vision de « la » femme, ces idées reçues témoignent de la persistance d’une hiérarchisation des sexes, source de tensions et de conflits. L’analyse de ces préjugés, certains multi-séculaires, permet de déconstruire ce discours simpliste sur les femmes qui est aussi, par effet miroir, une caricature des hommes.



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Revue [petite] enfance
N°120, mai 2016
Documenter son travail Documenter, ce n’est pas archiver pour des lendemains lointains et curieux, ce n’est pas non plus entasser des preuves pour se protéger ou pour lutter contre l’amnésie. Ce serait plutôt garder une trace de ce que l’on fait.

Ces traces systématiques pourraient défaire le travail anesthésiant des banalités quotidiennes, elles pourraient donner de la valeur, donner à voir et à réfléchir. Reprendre ce que l’on a fait, ce que l’on n’a pas fait, ce que l’on voulait faire et ce que l’on a obtenu, pour le soumettre à la critique féconde d’un collectif de travail. Observer, faire et documenter deviendraient ainsi les étais d’une nouvelle production de savoir.



Sélection effectuée parJoëlle Longchamp Reuge, Centre de documentation de la Haute école de travail social et de la santé - EESP – Lausanne

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