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Le 28 novembre à Genève, le Bureau de promotion de l’égalité et de prévention des violences organise une matinée de sensibilisation des milieux professionnels aux violences psychologiques en couple.
Les statistiques cantonales sur les violences domestiques mettent en évidence la forte prévalence des violences psychologiques parmi les différentes formes subies dans un contexte de couple. À titre d’exemple, les violences psychologiques constituent 46% des types de violences subies par des femmes et recensées par l’Observatoire des violences domestiques entre 2011 et 2022.
Pourtant, leurs formes et leurs conséquences sur la santé des victimes restent difficilement saisissables et mal comprises, tant elles sont protéiformes. Première manifestation des violences en couple, les violences psychologiques sont parfois reléguées au rang de formes peu ou moins graves — en opposition aux violences physiques — alors même que leur présence et répétition dans le temps constituent les fondements sur lesquels s’appuient d’autres formes de violences et que leurs conséquences sur la santé sont énormes.
Cette matinée scientifique vise à présenter les résultats d’une étude inédite sur les violences psychologiques en couple en Suisse romande. Elle abordera également, de manière spécifique, la problématique des violences psychologiques à connotation sexuelle. Enfin, les questions relatives à la prise en charge au niveau juridique seront abordées. La matinée se conclura sur une présentation d’outils de sensibilisation et d’un tout nouveau dispositif de formation à destination des milieux professionnels.
Cet événement s’adresse en priorité aux milieux professionnels du social, de la santé, de l’éducation, de la sécurité et juridiques, ainsi qu’à toute personne susceptible de rencontrer des situations de violences en couple dans le cadre de sa pratique.
Cet événement est organisé dans le cadre de la campagne 25 novembre Genève — Pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles. Avec cette mobilisation générale contre les violences sexistes et sexuelles, la Ville et le Canton de Genève s’unissent aux associations féministes et à divers partenaires institutionnels pour rappeler que les violences à l’encontre des femmes et des minorités de genre sont inacceptables et que l’élimination de ces violences constitue une responsabilité collective.