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La formule « après nous, le déluge » fait doublement fausse route : nous, aîné·es, ne pouvons plus continuer à ignorer les problèmes posés par le changement climatique, qui par ailleurs, affecte déjà nos vies.
Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique : difficultés de thermorégulation, fréquente fragilité physique, présence accrue de maladies chroniques, perception diminuée de la soif, etc. Ces éléments augmentent les risques de déshydratation, d’hyponatrémie, de fatigue, de maux de tête, de diarrhées, de crampes, de confusion, de difficultés de déplacement, d’hyperthermie ou d’hypothermie, et donc d’une mortalité accrue.
La FAAG, Fondation pour la formation des aînées et des aînés de Genève, consacre deux conférences à la thématique de la vieillesse en lien avec le déréglement climatique.
Après la première conférence du 1er juin dédiée aux problèmes de thermorégulation, cette deuxième séance s'interroge sur ce qui peut être concrètement entrepris, sous le titre « Bouleversement climatique: que pouvons-nous faire ? » Ce deuxième jeudi vise ainsi à dégager des pistes individuelles et collectives pour réduire les changements climatiques.