Colloque «Éduquer sans violence»

Protection de l’enfance Suisse propose, le 31 octobre à Berne et en ligne, un colloque consacré aux chances et défis de l’introduction de l’éducation non violente dans le Code civil suisse.

© DepositphotosAinsi que la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU le déclare, chaque enfant a droit à une éducation non violente. Même si la Suisse l’a ratifiée en 1997, il aura fallu vingt-cinq ans pour que la politique reconnaisse effectivement le droit à une éducation sans violence. Jusqu’à présent, le débat portait sur le principe du droit à une éducation non violente, il se déplace désormais sur la manière dont ce droit doit être inscrit au Code civil et sur les conséquences qu’il aura sur la prévention.

Les personnes qui déploient leur activité professionnelle avec des parents et des enfants se posent pourtant d’ores et déjà de nombreuses questions intéressantes, telles que

• Comment le droit à une éducation non violente peut-il être utilisé le plus efficacement possible dans la prévention ?
• Comment réussir à aborder les parents en cas de violence (présumée) dans l’éducation ?
• Que ressort-il des dernières connaissances scientifiques concernant le comportement éducatif des parents en Suisse ?
• Et quels défis et quelles chances la nouvelle législation implique-t-elle ?

Le colloque de Protection de l’enfance Suisse apportera notamment des réponses à ces questions.

Les interventions auront lieu en français et en allemand, sous forme d'exposés, d'ateliers, d'une table ronde. Diverses opportunités d’échange de connaissances et de mise en réseau seront également proposées.

Programme

Public cible

Tou·te·s les professionnel·le·s qui travaillent pour ou avec des enfants, les personnes intéressées des cercles politiques.

Toutes les places disponibles sur place à la Maison des générations de Berne ont déjà été vendues. En conséquence, Protection de l’enfance Suisse élargit son offre et met à disposition la possibilité de suivre le colloque en ligne par live streaming. Pour l’instant, il n’est pas prévu de permettre une participation active en ligne (c’est-à-dire que les demandes d’intervention, les questions, etc. ne seront pas prises en compte) ni possible de proposer une interprétation simultanée par live streaming. Les deux ateliers bénéficiant du plus grand nombre d’inscriptions seront retransmis en direct, afin qu’un échange de connaissances soit également possible.