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Le 26 janvier à Berne, Caritas propose un forum consacré aux dynamiques entre pauvreté et écologie.
L’avenir est socio-écologique. La subsistance matérielle, la participation sociale pour tous et le développement durable sans gaspillage des ressources sont interdépendants, dès lors que les coûts environnementaux et sociaux ne sont plus « externalisés » sur la planète ou les pays du Sud. En Suisse aussi, pays prospère, les personnes touchées par la pauvreté, qui ont peu de ressources et peu de choix, sont celles qui souffrent le plus des crises environnementales, sanitaires et d’approvisionnement.
Il faut désormais toujours prendre en compte la question de la pauvreté lorsqu’on réfléchit à la transition énergétique et la mobilité, les nouvelles formes d’emploi écologiques, les marchés du travail, les politiques de la vieillesse et l’aménagement du territoire. À défaut, on va simplement transmettre plus bas les contraintes d’adaptation au réchauffement climatique en leur ajoutant des renoncements forcés. Le Forum de Caritas Suisse se penche pour la première fois sur la durabilité et la lutte contre la pauvreté en Suisse sous un angle qui relie ces différentes perspectives.
L’Agenda 2030 de l’ONU offre un cadre avec ses objectifs de développement durable. Quelles sont les approches qui lient déjà la politique sociale et la politique climatique, et quelles réformes (radicales) permettraient de renforcer les « bonnes pratiques » éprouvées afin d’imposer les changements nécessaires pour que tous puissent mener une vie digne ?
Le Forum présente des études, des analyses et des propositions de solutions dans les domaines — mobilité, logement, marché du travail — dans lesquels les personnes en situation de pauvreté doivent faire face à la transformation vers une société plus durable. La question de la participation à la société et des coûts qui y sont liés est au centre des préoccupations. L’accent est mis sur les milieux de vie particulièrement concernés par les crises et sur la question de savoir comment le travail social peut mieux prendre en compte de telles connaissances en matière de crise.
Professionnel·le·s et personnes intéressées.