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Etude: impact du Covid sur la santé mentale

Lundi 16.11.2020

La «Swiss Corona Stress Study» de l’Université de Bâle vise à connaître les effets de la pandémie de Covid-19 sur la santé mentale.

corona 4983590 1920CC Engyn Akyurt/Pixabay

Afin d’étudier les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur la santé mentale de la population suisse, une équipe de scientifiques de l’Université de Bâle mène actuellement une enquête en ligne, sous la supervision du professeur Dominique de Quervain. Les sondé·e·s sont invité·e·s à évaluer leur niveau de stress, ainsi que celui ressenti en septembre. Des questions sur le mode de vie et de travail, ainsi que sur les mesures mises en place par les politiques (sans distinction cantonale et fédérale), sont également posées. 

50% de personnes stressées en plus

L'Université de Bâle a déjà mené une telle démarche après la première vague de Covid-19. Les chercheur·e·s avait alors mis en évidence que 40% des personnes interrogées se sentaient plus stressées pendant la période d’assouplissement qu’avant la crise du coronavirus. Les principaux facteurs d’augmentation du stress concernaient les changements intervenus dans le travail ou les études, ainsi que les restrictions en matière de vie sociale. Pendant le confinement, près de 50% des personnes interrogées se sont senties plus stressées qu’avant la crise du coronavirus. Cependant, 32% des sondé·e·s se sentaient moins stressé·e·s qu’avant la crise, en raison du temps gagné pour la détente et à la réduction des obligations professionnelles, scolaires et privées. 

L’étude avait aussi enregistré une augmentation des symptômes de stress en raison de la crise du coronavirus, qui s’accompagnait d’une augmentation des symptômes dépressifs. Les problèmes d’ordre psychologique présents avant la crise du coronavirus augmentaient le risque de développer des symptômes dépressifs graves lors de la crise du coronavirus. Cependant, près de 20% des personnes touchées ne présentaient aucun symptôme dépressif significatif avant la crise.

Bien que faisant partie des groupes considérés comme à risque, les personnes plus âgées et les hommes se sont montrés particulièrement résilients.

Lien vers l’enquête

Résultats complets de l’étude menée durant la première vague

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