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Anne Edan, nouvelle présidente de REISO

Jeudi 09.09.2021

Après avoir officié au poste de président pendant onze ans, Joseph Coquoz, ancien responsable du domaine Travail social à la HES-SO, a passé la main du comité de REISO à Anne Edan, pédopsychiatre aux HUG.

Anne Edan 170

L’heure était à l’émotion avant-hier pour les membres de l’Association REISO. Réuni·e·s en assemblée générale à Lausanne en ce mardi 7 septembre, ils et elles ont enregistré plusieurs changements au sein de leur comité. Ainsi, c’est désormais Anne Edan qui préside à la destinée des activités de l’Association et de la revue. Pédopsychiatre FMH aux Hôpitaux Universitaire de Genève (HUG), Anne Edan se réjouit de s’engager pour « une revue à la croisée des chemins, indispensable à la pratique du travail social et de la santé publique. Ces deux domaines se doivent de communiquer quotidiennement. REISO est devenue un pilier essentiel à ce dialogue. »

Anne Edan est née en 1975 en Bretagne. Après des études de médecine à Rennes et en Bourgogne, elle rejoint les HUG en 2004 pour poursuivre la spécialisation de pédopsychiatre et psychothérapeute. Elle devient responsable de l’unité de crise du Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent en 2012. Médecin et mère de trois enfants, sa sensibilité à la psychanalyse et sa place de responsable d’équipe oriente sa pratique : elle soutient l’importance d’accompagner un·e par un·e les adolescent·e·s et leur famille. Concernant son champ d’expertise pour la prévention du suicide, elle mesure l’importance d’être ancrée dans le réseau santé-social pour soutenir au mieux les jeunes et leur entourage : l’expertise ne doit pas appartenir qu’à une profession ou qu’à un lien exclusif.

Mettre en valeur la recherche et les travaux de terrain

Avec cette élection, le comité a pris congé de Joseph Coquoz, qui a assumé la présidence de la revue pendant onze ans. « Durant les premières années, le développement de REISO a demandé beaucoup d’engagement, c’était intense », se souvient l’ancien responsable du domaine Travail social de la HES-SO, aujourd’hui à la retraite de cette fonction. Et d’expliquer les nombreuses rencontres menées avec différents partenaires pour les convaincre de la pertinence de cet outil rédactionnel. « Aujourd’hui, REISO est une revue reconnue et indispensable, cultivant l’interdisciplinarité entre le travail social et la santé publique. Elle offre aux lectrices et aux lecteurs un échange de connaissances et des éclairages originaux qui contribuent à maintenir la réflexion vivante sur les thèmes qu’elle traite. Elle favorise la mise en valeur des expériences de terrain et des travaux de recherche au sens large, que celle-ci soit effectuée par des étudiant·e·s ou des enseignant-e-s des universités et des HESs. »

L’assemblée générale a également élu un vice-président en la personne d’Olivier Baud, ancien secrétaire général de la Fondation officielle de la jeunesse (FOJ), président de Scène Active et membre du comité suisse du mouvement ATD Quart-Monde. Elle a aussi compté sur l’arrivée de deux nouveaux membres du comité : Luca Fumagalli, adjoint au chef du Service de protection de l’adulte et de la jeunesse de la République et du Canton de Neuchâtel et Corinne Schüpbach, représentante d’Avenir Social. Elle a remercié enfin ses trois membres démissionnaires, Rita Annoni Manghi, Mathilde Hofer et Joseph Coquoz.

(croc)

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