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Les indépendants sont lourdement pénalisés lorsqu’ils sont touchés par la maladie. Et tout particulièrement par une maladie de longue durée, telle que le cancer. Ils doivent non seulement se battre contre la maladie, mais également lutter pour la survie de leur entreprise.
Les structures «bas-seuil» cumulent tous les critères de risque en temps de pandémie. Elles sont en général sous-dotées en personnel et en moyens financiers. Avec la distance sociale imposée par le Covid-19, l’action basée sur la proximité et le lien social a été totalement réinventée.
Le Covid-19 a aggravé la situation et l’isolement des personnes sans soutien d’une assurance sociale en cours d’insertion professionnelle. Les «travailleur·se·s pauvres» sont les plus gravement concerné·e·s.
Sur la Côte, la précarisation engendrée par le Covid-19 a été fortement visible. Pour la Pastorale sociale et de rue (PSR), cette expérience a montré l’importance du lien social au sens large. Renforcer ce lien favorise une mise en place cohérente et rapide des initiatives de solidarité.
La crise du coronavirus a modifié les formes d’aide aux personnes en situation de pauvreté. Plus précisément : certains types d’aide se développent alors que d’autres restent dans l’ombre. De ce fait, la place du travail social se transforme, du moins provisoirement. Trois observations pour y réfléchir.
De nos jours, la parentalité est accompagnée de nombreux conseils et injonctions afin que l’enfant se développe de façon optimale. Toutefois, tant pour les pères, les mères que les enfants, le mieux ne serait-il pas l’ennemi du bien ?
Migration et confinement 5. L’immobilité caractérise la personne confinée. La mobilité marque la personne exilée. Pourtant, les expériences des unes et des autres se sont brutalement rapprochées. L’occasion de fluidifier notre perception du monde ?
Migration et confinement 4. Avec la semi-réclusion, la perte du sentiment de sécurité, de liens, de rencontres, de droits, de libertés ont imposé à chacun·e une «migration forcée». Cette expérience permet de s’approcher du vécu des migrant·e·s.
Migration et confinement 3. Les situations de crise bouleversent nos certitudes. Des questions simples s’en trouvent transformées. Comment vivre, vieillir, mourir ensemble ? Pour le travail social, la distance est une porte ouverte sur la proximité.
Migration et confinement 2. La pandémie a rendu les inégalités extrêmement visibles en Suisse. Mis en lumière aussi, le déficit d’accès aux droits les plus fondamentaux. Cette crise souligne la nécessité d’un travail social politique et solidaire.