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Que fait l’école romande pour construire l’égalité entre les femmes et les hommes ? Une enquête auprès de plus de 1000 professionnel·le·s montre que l’école se considère comme un îlot de justice peu concernée par les stéréotypes de genre.
L’extrême lenteur des progrès de l’égalité entre femmes et hommes résulte de mécanismes psycho-sociaux et culturels. Un nouvel outil de diagnostic permet de cerner ces processus tenaces sur le lieu de travail.
Le voile n’est pas, et de loin, l’apanage de l’Islam. Porté en Occident depuis l’Antiquité, il est intimement lié à la police des comportements féminins dominée par des notions de pudeur et de convenance.
Quels mécanismes cachés font que les unes choisissent de devenir ingénieures et les autres infirmiers ? En étudiant les parcours de 3300 élèves en Suisse, des explications insoupçonnées prennent forme.
Les études des « masculinités » sont longtemps restées marginales en Europe. Depuis quelques années, ce domaine de recherche gagne du terrain dans les universités. Mais à quoi fait référence le concept des « masculinités » ?
Les politiques sociales ont un sexe, elles favorisent les hommes. Elles ont été construites pour protéger le salaire de l’homme « gagne-pain », elles continuent de reposer sur la norme masculine de l’emploi et elles profitent du travail invisible des femmes.
Que provoque la mixité des équipes dans un domaine professionnel très féminisé, celui de la santé ? Femmes et hommes font-ils le même travail ? Une enquête anthropologique [1] cerne des rôles subtilement répartis.
En Suisse, des entreprises, des HES et des administrations se mettent à remplacer la gestion de l’égalité par celle de la diversité. Est-ce là un réel progrès social ? A condition d’éviter plusieurs pièges, précisent les auteurs.
Jamais le lien entre homophobie et islamophobie n’a été aussi difficile à cerner. En Europe, les collectifs citoyens des homosexuel-le-s musulman-e-s réfléchissent à ces doubles discriminations et à la façon de dépasser les préjugés.
Dans les années 1980, des médecins suggéraient encore d’exclure les enseignants homosexuels. Dans les années 1990, la prévention dans les écoles était encore taboue. Et en 2011 ?
Dans Levante, la jeune Sofia est soutenue par ses coéquipières de volley pour mettre un terme à sa grossesse non-désirée, dans le Brésil de Bolsonaro. Un film inspirant à voir dès le 3 avril sur les écrans romands.