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Dans les usines horlogères, de la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 1975, le travail des ouvrières révèle les articulations entre l’emploi et la famille, entre les classes sociales et entre les nationalités.
La formation professionnelle initiale est suivie par deux tiers des jeunes en Suisse. Le système dual forme les apprenti·e·s à un métier. En même temps, il leur apprend les règles de la division sexuelle du travail.
Les différences physiques entre hommes et femmes ne suffisent pas à légitimer les inégalités entre les sexes. Des contraintes genrées complètent la hiérarchisation. Comment sont-elles imposées et comment évoluent-elles ?
La contraception a libéré les femmes de l’angoisse d’une grossesse non souhaitée. Elle leur a aussi donné l’impression d’une plus grande autonomie, d’un meilleur contrôle de leur corps et de leur sexualité. Une illusion ?
Les femmes restent majoritaires dans le travail social. La quête de la mixité arithmétique dans ce champ professionnel participe autant aux inégalités qu’à la sexuation de l’espace public et de l’action sociale.
La métaphore de l’épée de Damoclès permet d’analyser les violences basées sur le sexe, le genre et/ou la sexualité. De quelles façons ces violences se déploient-elles dans les contextes éducatifs ? Comment y faire face ?
L’introduction de la mixité visait notamment à lutter contre les discriminations entre les sexes. Cinquante ans plus tard, a-t-elle servi et sert-elle de levier à l’égalité ? Cerner ce mot-piège s’impose.
Des questions persistantes entourent le viol homosexuel. Comment le définir et le pénaliser ? La révision du Code pénal de 1985 a été présentée comme « innovante ». En fait, elle occulte des options précédentes qui l’étaient davantage.
Les violences à l’encontre des femmes dans les espaces publics suscitent des débats nourris. Désormais « légitime », cette question apparaît souvent en lien avec le thème des villes sûres, gentrifiées et blanches.
Le Parlement a débattu pendant plus de trente ans de la nature du viol conjugal. Il en a fallu des arguments pour que les élues réussissent à faire reconnaître sa nature criminelle et la nécessité de sa poursuite d’office.