Go Top

Dignité humaine et conditions de vie indignes en Suisse

mercredi 23.08.17

Le Courrier a publié une remarquable analyse d’Alex Sutter, philosophe et coresponsable de l’association humanrights.ch, sur le concept de dignité humaine et sur les conditions de vie indignes inscrites dans des lois suisses.

 

La dignité humaine est-elle le concept pathétique utilisable à bien plaire pour dénoncer ce que notre subjectivité juge inacceptable, que l’on soit fervent opposant à l’avortement ou grand défenseur des droits des migrant-e-s? En d’autres mots, la notion de dignité humaine n’est-elle que la vitrine béatifiante que l’on offre à l’envi à nos convictions morales?

De fait, alors que c’est à la protection qu’il garantit aux plus vulnérables qu’on mesure la valeur qu’un Etat accorde à la dignité humaine, c’est justement là que la Suisse pèche. Encore et toujours.


Le cadre ainsi posé, l’auteur passe en revue les domaines dans lesquels le droit, en Suisse, au lieu d’empêcher et de pénaliser les atteintes à la dignité humaine des plus faibles, les encourage au contraire. Il évoque en particulier la situation des criminel·le·s de droit pénal, des bénéficiaires de l’aide sociale et des requérant·e·s d’asile débouté·e·s.

Ce texte est issu de la contribution orale d’Alex Sutter à la journée d’action «Wo Unrecht zu Recht wird/Quand l’injustice devient loi») à Zurich, le 18 mars 2017. Il a été publié en version longue (allemand) dans la Wochenzeitung (WOZ). Traduction et adaptation d’Isabelle Michaud, chargée de la version française de l'association humanrights.ch.


L’article dans
Le Courrier

L'affiche de la semaine

Dernier article

De l’art d’apaiser les conflits en garderie
Lundi 18.11.2024
Par Doriane Baettig
Les conflits en garderie entre les parents et un·e membre de l’équipe éducative tendent à se multiplier, représentant une source de pression importante pour les professionnel·les. Peu utilisée, la médiation est une piste à explorer.