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Les éducateurs sociaux qui interviennent auprès de jeunes placés en foyer doivent naviguer entre des normes éducatives préconstruites et l’imprévisibilité inhérente à leur l’activité. Le quotidien, dans ses moments fantasques, place le professionnel à un degré élevé de complexité de l’agir. Prendre le risque que quelque chose puisse advenir, là où rien n’est attendu, se révèle comme axe fondateur de la pratique, là où précisément le geste spécialisé se perçoit difficilement. La part sensible de l’acte se penche sur cet agir professionnel et illustre comment les praticiens parviennent à relever ce défi.
Joëlle Libois s’attelle à rendre dicible l’expertise dont relève le travail relationnel dans le quotidien du vivre ensemble. A l’aide de trois vignettes de situation en foyer pour jeunes, les pratiques quotidiennes qui engendrent du questionnement sont analysées ; là où le faire rencontre de la résistance, là où se posent des énigmes, là où se trouve un apport créatif dans la pensée.
Il s’agit de saisir ce qui fait acte dans le travail social, au travers de l’explicite et de l’implicite, de la sensorialité incarnée dans la mémoire des gestes comme dans la raison. Ces positions délicates d’intersubjectivité, de présence de soi aux autres, qui vise l’inclusion dans un univers porté journellement par les problématiques de l’exclusion, mettent en œuvre des savoirs professionnels qu’il importe de rendre visibles.
Site internet des Editions IES
Les familles migrantes ayant des enfants en situation de handicap doivent non seulement faire face aux défis liés à cet handicap mais elles doivent de surcroît composer avec les exigences administratives, matérielles, économiques et culturelles liées à leur migration. L’accompagnement professionnel de ces familles soulève des questions spécifiques. Quelle place accorder à l’enfant migrant en situation de handicap ? Comment travailler avec ces familles ? Geneviève Piérart ne propose pas de « recettes miracle », mais ouvre des pistes de réflexion et d’action pour soutenir une intervention créative et innovante dans des situations souvent douloureuses et complexes.
A travers une synthèse des approches disciplinaires utiles pour comprendre la problématique, une recension d’outils, des illustrations tirées de la littérature et des analyses de cas, le lecteur est invité à repenser l’intervention dans le champ du handicap à l’aune de l’interculturalité, et passer par là, d’une perspective de « double handicap » ou de « double altérité » à une perspective de « double compétence » de ces enfants et de leurs familles.
Cet ouvrage saura enrichir les réflexions des intervenants de l’éducation, du travail social et de la santé qui accompagnent des enfants migrants en situation de handicap et leurs familles. Il sera également un support pédagoique précieux pour la formation des professionnels destinés à intervenir dans ce contexte.
Lire l’article de Geneviève Piérart paru dans la revue REISO le 26 août 2013 : « L’accompagnement multiculturel d’enfants handicapés »
L’entretien entre le médecin et le patient constitue le fondement d’une bonne prise en charge. Les patients veulent être entendus quand il s’agit de diagnostiquer et, le cas échéant, de traiter leurs plaintes. Ce constat n’est certes pas nouveau, mais il n’en reste pas moins actuel. Au début des années 70, des experts ont, pour la première fois, analysé des entretiens entre médecins et patients et observé que la communication était pauvre et largement inadéquate. Beaucoup de choses ont changé depuis les années 70 ; par exemple, la communication occupe à présent une plus grande place dans les études de médecine. Pourtant, certaines études révèlent que les déficits constatés à l’époque subsistent.
Face à ce constat, l’ASSM a fait élaborer, par un groupe d’auteurs dirigé par le Prof. Wolf Langewitz de l’université de Bâle, un guide pratique « La communication dans la médecine au quotidien ». Ce guide pratique vise à aider les médecins à analyser et améliorer les entretiens avec leurs patients. Il tient compte des défis que rencontre actuellement le système de santé suisse et tente de montrer, à l’aide d’exemples, comment combler les insuffisances.
A noter que bien des notions présentées dans ce guide seront utiles à tout un chacun même hors du corps médical. Notamment les notions de techniques de communication ARRR (Attendre - Répéter - Reformuler - Résumer) ou la gestion des émotions avec le modèle NURSE (Naming - Understanding - Respecting - Supporting - Exploring).
Télécharger le guide en format pdf
Les politiques publiques tendent à ignorer les exigences de l’intégration sociale. L’aide sociale fait donc face, depuis 20 ans, à l’explosion de la demande.
Elle est cependant loin de connaître ses heures de gloire et tout juste si elle n’est pas tenue pour responsable de la paupérisation qu’elle dénonce… Pourquoi ? Comment l’aide sociale pourrait-elle à la fois relever les lourds défis auxquels elle est confrontée et (re)prendre toute sa place, donner de la voix, au sein de notre société ?
Redéfini ainsi par Michel Cornut dans ses buts et sa nature, le travail social pourra-t-il devenir « une critique radicale de l’ordre du monde, ou plutôt de son désordre, une critique plus efficace que tous les discours et toutes les manifestations ».
Le dossier en format pdf
Six tomes abordant six domaines thématiques :
L’intérêt de cette étude ne réside pas dans de nouveaux résultats empiriques mais bien dans le traitement, l’analyse et l’évaluation de recommandations émises par des organes internationaux de droits humains. Ainsi, lacunes et mesures nécessaires sont mises en lumière dans différents domaines.
L’étude démontre que d’importants progrès ont été réalisés en Suisse ces dernières années. C’est notamment le cas dans le cadre du recours à des mesures de contrainte qui soient proportionnées au but visé lors du renvoi de personnes de nationalité étrangère, dans la protection contre les mariages forcés ou dans la garantie du droit de séjour pour les victimes de violence domestique.
Se fondant sur les recommandations internationales, l’étude formule en outre des remarques sur les problèmes structurels et institutionnels prévalant lors de leur mise en œuvre et qui sont à prendre au sérieux. Il en ressort que des mesures doivent principalement être prises au niveau de la législation, de la collecte de données, de la prévention et d’une meilleure collaboration entre la Confédération et les cantons.
Les six volumes en ligne
Recension par Jean Martin, médecin de santé publique et bio-éthicien
Le sociologue Florent Schepens, de l’Université de Bourgogne, a étudié les unités de soins palliatifs de deux centres universitaires [1]. Il commence son rapport par : « C’est à des soignants dépressifs et agressifs, encadrant des moribonds dans un mouroir, que je pensais avoir affaire. Mais on n’observe rien de tel (…) le turn-over est pour ainsi dire nul. »
Pour expliquer la sérénité rencontrée, il relève : « Contrairement aux autres services hospitaliers, en soins palliatifs la mort est envisagée comme un ‘processus naturel’. » Recherche du juste milieu : « Les soignants s’y interdisent aussi bien d’abréger volontairement une vie que de la maintenir par une obstination déraisonnable. » Et ce message qui au premier abord interpelle : « Face à l’impuissance de la science, les soignants vont chercher, selon leurs termes, la moins mauvaise solution, en affirmant avec conviction que la solution indiscutable n’existe pas. »
Plus avant : « Les soignants acceptent de ne pas être totalement sûrs de réaliser le bon choix et cela n’affecte pas leur sentiment de faire du bon travail. Parfois, personne ne sait ce qu’il faut faire. [Or,] qu’il soit normal de ne pas savoir n’est pas anodin dans le monde médical (…) le soignant en soins palliatifs doit connaître les limites, de la vie, de son savoir. (…) Il y a des situations difficilement supportables et on s’autorise à le reconnaître. »
A propos des professionnels (et alors même que beaucoup restent longtemps dans ces services) : « En soins palliatifs, la lutte contre la souffrance des soignants liée à la mort passe par une entreprise de mise en sens du travail et de ses conditions : il est normal pour un patient de mourir et le soignant n’en est en rien responsable. Par ailleurs, la confrontation avec la maladie et la mort, avec la souffrance du patient et de ses proches, ne sont pas insupportables. » Dans son chapitre, le palliatologue Régis Aubry, de Besançon [2] écrit : « Que peut faire un professionnel en situation d’incertitude ? Il va appliquer ce qu’il a appris à faire : traiter la douleur, les symptômes d’inconfort… Puis il va se demander ce que soigner veut dire lorsque guérir est impossible. » Chose dont il importe de débattre, y compris avec le patient et ses proches.
Schepens relève que la notion de moins mauvaise solution ne saurait en aucune manière mener à un relativisme indû, à une démobilisation, à des pratiques approximatives où il ne serait plus nécessaire de rechercher l’excellence. Simplement, l’optimal, le « bien », n’est pas le maximal. Rappelons ici la question-phare de l’éthique : « Comment faire pour bien faire ? »
Pour moi, ces propos illustrent la pondération, l’humanité, le non-dogmatisme des leaders actuels de médecine palliative. Avec par ailleurs des paroles surprenantes, ainsi le professeur lausannois G.D. Borasio : « On demande souvent [en exprimant une sympathie sincère] aux médecins de soins palliatifs comment ils font pour supporter une profession tellement en contact avec la mort. En fait, c’est l’inverse : le travail palliatif et dans l’accompagnement en fin de vie est un grand cadeau. » [3]
Régis Aubry parle aussi du statut de la mort : « Si la mort n’est pas seulement une affaire de soignants, force est de constater que soigner signifie être confronté à la fin de vie. Il est nécessaire que l’on investisse beaucoup plus dans la formation de tous les acteurs de santé (…) Il est possible que cette formation aboutisse à un certain degré de démédicalisation et de resocialisation de la fin de vie ». La mort ne doit pas être laissée aux seuls professionnels de santé, dont on a pu dire qu’ils l’ont confisquée. Rendre la mort à la société et à ce qui se joue en son sein, chez les personnes, les familles, les groupes culturels.
Finalement, j’aimerais préciser que la recherche persévérante des « moins mauvaises » solutions n’est pas une exclusivité de la médecine palliative. Dans la pratique qui a l’objectif de guérir, la problématique de faire au mieux (donc au moins mal - « primum non nocere ») a la même importance.
Formuler une politique des âges, c’est d’abord célébrer en succès majeur : le vigoureux allongement de notre espérance de vie.
C’est promouvoir la qualité de vie des femmes et des hommes appelés à habiter dans un monde qui se transforme à un rythme exigeant.
C’est stimuler l’exercice des solidarités en évitant les tensions entre les générations.
C’est rendre possibles des rapports sociaux plus équitables et plus ouverts.
C’est oser dire, avec Georges Bernanos : « L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait. »
Jean-Pierre Fragnière, docteur en sciences sociales et pédagogiques, a enseigné, entre autres, à la Haute école de travail social · EESP · Lausanne et dans les universités de Genève et de Neuchâtel. Il a assuré pendant 12 ans la direction scientifique de l’Institut Universitaire Âges et Générations. Parmi ses publications : « Les retraites : des projets de vie » - Le « Dictionnaire suisse de politique sociale » - le « Dictionnaire des âges et des générations ».
Site internet de Jean-Pierre Fragnière
Ce répertoire décrit les prestations et donne les coordonnées des institutions et services actifs dans les divers domaines des addictions. Au sommaire :
Le répertoire en ligne
La page Infothèque du site web de la Haute Ecole de travail social HETS - Genève s’est enrichie d’une rubrique « Sitothèque » qui présente 76 sites web (dont REISO) en rapport avec le travail social et la psychomotricité.
Si vous connaissez d’autres sites utiles ou si vous en découvrez de nouveaux, nous vous serions reconnaissants de nous les faire connaître : envoyez un courriel à
A noter aussi que le « Guide du lecteur » de l’Infothèque est disponible en ligne. Il contient notamment, les périodes d’ouverture et de fermeture, un guide du catalogue RERO-Genève et un pour Zeteo (articles de revues), ainsi que les règlements du Réseau des bibliothèques genevoises et de l’Infothèque de la HETS.
La vieillesse a pris un nouveau visage. Alors qu’en Europe et aux Etats-Unis, la population dépassant 80 ans constitue la tranche d’âge au plus fort accroissement démographique, l’allongement de la vie a fait du troisième âge une période où l’on ne se sent pas vieux : au-delà de la retraite et jusqu’à l’approche des quatre-vingts ans, dans une forte majorité des cas, on bénéficie d’une santé relativement bonne et on mène une vie indépendante et riche de possibilités. Mais que devient-on ensuite, quand tout finit par se fragiliser ?
Ce livre se fonde sur de nombreuses enquêtes nationales et internationales. Les études statistiques sont ici approfondies par l’approche ethnographique : des entretiens éclairent les changements vécus, l’état de la santé, l’altération du corps, l’évolution de la vie relationnelle, les déménagements. Les auteurs mettent en perspective les faits objectifs de la grande vieillesse avec l’écoute des personnes du quatrième âge, leurs sentiments, les stratégies qu’elles déploient dans le quotidien pour préserver une vie qui fasse sens, leur perception de la fragilité et leurs pensées à l’approche de la mort.
Editions PPUR
Génériques : un potentiel d’économies supplémentaires de 250 millions de francs
Si l’assurance obligatoire des soins (AOS) n’avait plus remboursé que le générique le meilleur marché à partir de 2011, des économies annuelles de 250 millions de francs auraient pu être réalisées, comme le montre une étude de l’Observatoire suisse de la santé. Difficile toutefois d’économiser davantage, à moins d’augmenter la part des médicaments ouverts aux génériques.
L’étude de l’Obsan montre également que les génériques ont une influence sur le prix des originaux. Ces dernières années, les prix publics des médicaments originaux ont pour la plupart baissé en plusieurs étapes à l’échéance du brevet.
Le rapport en ligne
La note de recherche « Désadaptation de l’habitant âgé et très âgé à son logement : quels enjeux individuels et collectifs ? » complète et prolonge le documentaire audiovisuel réalisé par Marie Delsalle et Pierre Rapey : « J’y suis, j’y reste ! ».
L’hypothèse de la recherche menée à travers des rencontres avec des habitants âgés et très âgés postulait que les professionnels de l’habitat et de l’aide peuvent enrichir leurs pratiques professionnelles en connaissant mieux ce qui motive l’acceptation ou le refus de l’adaptation ou du changement de logement en cas de difficultés liées au vieillissement. A partir des contenus des entretiens, la note de recherche de Marie Delsalle, psychologue et psychanalyste, met en lumière la manière dont les choix de vie, les stratégies d’adaptation, l’aptitude à faire face aux obstacles de ces habitants, conduisent à une autre écoute et à d’autres lectures de leurs motivations que le simple refus du changement et de la nouveauté.
Le film en ligne
Les progrès accomplis en matière de technologie de l’implantation cochléaire procurent à l’enfant et à l’adulte, dans certains cas, une audition artificielle de remplacement lorsque l’audition naturelle fait défaut. Nulle magie pour autant. Une fois implantée chirurgicalement, la prothèse devra subir de nombreux réglages qui demanderont beaucoup de patience et de délicatesse. Un long temps sera nécessaire pour que le travail rééducatif permette à l’enfant sourd, qui ne parle pas, d’entendre, c’est-à-dire de saisir par la pensée ce qu’il aura ouï, et d’articuler quelques mots. D’autres, ayant entendu et parlé avant de perdre l’audition, auront un trajet généralement plus rapide.
Dans cet ouvrage, l’auteur décrit et analyse en clinicien la façon dont les enfants accompagnés ont réagi dans leur chair, leur esprit et leur cœur face à l’appareillage venu bouleverser leur vie. Le travail psychothérapeutique, présenté avec un grand respect des personnes, ne masque ni les difficultés, ni les avancées. Il ne prétend pas répondre à toutes les questions. L’objectif est d’aider les familles, les sujets sourds porteurs d’implant et les professionnels à trouver du sens face à certaines situations incompréhensibles liées à l’effraction de cette nouvelle technologie aujourd’hui largement banalisée et aux impasses relationnelles qu’elle peut révéler. Sans préjugé ni dogmatisme, il montre comment il est possible d’œuvrer à l’humanisation du petit d’homme au-delà du secours de la technologie.
Manuel Cajal est psychomotricien, thérapeute et travaille, depuis plus de trente ans, auprès des bébés et des enfants sourds en lien avec leurs familles.
Site internet des Editions érès
Les causes du surpoids et de l’obésité au sein de la population sont complexes et multifactorielles. Tout laisse à penser que les boissons sucrées comptent parmi les principaux facteurs, même si les études de qualité méthodologique suffisante sont rares. Ces dernières confirment toutefois un résultat établi en 2010 déjà dans le rapport de fond « Poids corporel sain » : la consommation de boissons sucrées est impliquée dans le développement de l’excès de poids.
Au sommaire :
L’étude en format pdf
Dans le canton de Neuchâtel, la police comptabilise environ 300 interventions par année pour un problème de violence conjugale. Dans le canton du Jura, en 2012, 158 infractions relevant de la violence domestique ont été dénoncées. Dans 35% des cas, il s’agit de violence dans une relation de couple. Et près de la moitié des activités des centres neuchâtelois et jurassiens LAVI d’aide aux victimes a pour origine la violence dans le couple.
L’Office de la politique familiale et de l’égalité du canton de Neuchâtel et le Bureau de l’égalité du canton du Jura viennent de rééditer la brochure "Violence conjugale - Que faire ?" qui s’adresse aux victimes.
Cette brochure fournit des informations utiles sur les différentes formes de violence (physique, sexuelle, morale, économique), les moyens de faire face au danger, de se protéger, les alternatives pour les victimes ainsi que les aspects juridiques. Au sommaire :
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Ce rapport fournit dans le cadre de la « stratégie nationale en matière de soins palliatifs 2010-2012 » une contribution à la promotion des soins palliatifs en Suisse. L’accent y est mis sur le champ d’action « Financement » et donc sur la garantie de l’accès aux prestations de soins palliatifs pour toutes les personnes, indépendamment de leur statut socio-économique. Ce champ d’action concerne en particulier les personnes privées, les communes, les cantons et l’assurance-maladie obligatoire.
Ce rapport se base sur les publications suivantes : « Directives nationales concernant les soins palliatifs » et « les Structures spécialisées de soins palliatifs en Suisse », élaborées dans le cadre de la stratégie nationale en matière de soins palliatifs.
L’étude en format pdf
La Journée nationale sur les problèmes liés à l’alcool (site dédié) a pour objectif de sensibiliser la population aux difficultés auxquelles sont confrontées les personnes touchées par l’alcool et leurs proches. Il s’agit d’aborder des thèmes qui sont en général tabou dans la société. Mais il s’agit également de faire connaître les offres d’aides existantes et de mobiliser l’ensemble de la société civile afin que les personnes concernées bénéficient du soutien nécessaire.
Dans la présentation du concept de cette journée, le message principal est qu’un verre occasionnel d’alcool pour se détendre après une journée stressante n’est pas en soi un problème. Mais lorsque cela devient une habitude et que l’on compte sur l’alcool pour se détendre, la prudence est de mise ! Il est important de trouver d’autres moyens de gérer son stress.
La présentation donne également des pistes aux personnes et aux associations qui souhaitent lancer des actions à l’occasion de cette journée.
- Présentation du concept en format pdf
Nous passons un tiers de notre vie à dormir. Ce n’est pas du temps perdu, bien au contraire ! Le sommeil nous permet de recharger nos batteries et, surtout, de consolider notre mémoire et d’être en pleine possession de nos facultés intellectuelles. C’est pourquoi, lorsque nos nuits sont agitées ou trop courtes, nous nous réveillons fatigués avec un risque accru d’erreurs d’inattention, voire d’accidents et, à long terme, de souffrir d’obésité ou d’autres pathologies réduisant notre espérance de vie.
De l’insomnie à l’apnée du sommeil en passant par l’hypersomnie, le syndrome des jambes sans repos, les terreurs nocturnes ou le somnambulisme, de nombreux troubles peuvent en effet perturber notre sommeil. Sans oublier les horaires de travail décalés qui dérèglent notre horloge biologique…
A travers ses onze chapitres avec des témoignages, des conseils pour bien dormir, un test et des illustrations, ce livre répond aux fréquentes questions que nous nous posons sur le sommeil et ses dysfonctionnement.
Le sommeil est le quatrième volume de la série « J’ai envie de comprendre ».
Editions Médecine et Hygiène
Ce numéro du bulletin de l’Obsan thématise la question de la forte augmentation de l’activité des services d’urgence hospitaliers suisses au cours des dernières années. Et pose un constat principal : la population fréquentant les urgences vieillit et les patients vulnérables, voire précarisés, sont plus nombreux.
Quelques chiffres :
- En 2011, le volume total de visites dans un service d’urgence en Suisse était de 1,619 millions, soit environ 4’400 consultations par jour. Ce volume a augmenté de 26% entre 2007 et 2011.
- Jusqu’à 65 ans, la majorité des visites dans un service d’urgence sont des consultations ambulatoires (76% en 2011). A partir de l’âge de 66 ans, les patients venant consulter aux urgences sont majoritairement hospitalisés à l’issue de leur visite (57% en 2011).
- Le taux de recours à un service d’urgence en 2011, de 204/1’000 habitants, est plus de deux fois supérieur chez les très âgés (86+ ans) et chez les très jeunes (<6 ans).
- Les variations du taux de recours entre cantons sont importantes. Le canton du Tessin se place en tête de liste avec un taux de recours à un service d’urgence de 319 pour 1’000 habitants. Ce taux est 2,6 fois plus faible dans le canton de Nidwald.
Bulletin format pdf
Pourquoi ces femmes, qui souvent avaient tout pour elles, se sont-elles fait piéger et déposséder par leur si bon mari infidèle, par leur si talentueux époux escroc ? Malgré leur intelligence, elles ont été séduites par cet homme si fort, si brillant, qui les a choisies, elles, malgré, croient-elles, leur insignifiance. Et eux qui sont-ils, ces hommes dépourvus d’empathie, qui possèdent les êtres comme ils possèdent un objet, manipulent leurs enfants et leur entourage, et parviennent à mystifier jusqu’aux psychothérapeutes et aux juges ?
Souvent derrière ces femmes se cache une enfance brisée, un parent déficient, parfois lui-même pervers narcissique ; et derrière ces hommes on découvre généralement, tapie dans l’ombre, une mère, elle aussi perverse narcissique, qui a à jamais détruit les capacités émotionnelles de son propre fils.
En dressant les portraits des pervers narcissiques et de leurs victimes, ces épouses du Roi-Soleil, Valérie Le Goff offre dans cet ouvrage, fruit de son expérience de psychothérapeute, des clés pour permettre aux femmes déjà victimes de se sortir de cette relation d’emprise, et à d’autres d’éviter d’y entrer.
Valérie Le Goff-Cubilier est psychiatre et psychothérapeute FMH. Elle est médecin responsable de l’Unité de consultation couple et famille du Secteur psychiatrique Ouest au Département de psychiatrie du Centre hospitalier universitaire de Lausanne, Présidente de l’Association suisse de thérapie familiale et d’intervention Systémique, et thérapeute EMDR Europe Adultes, Enfants, Adolescents.
Les infections sexuellement transmissibles sont importantes pour la santé publique, car :
Les thèmes :
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SHURP (Swiss Nursing Homes Human Resources Project) est une étude transversale multicentrique à laquelle ont participé 181 établissements médico-sociaux (EMS) suisses des régions alémanique, francophone et italophone. Elle a été menée par l’Institut de recherche en soins infirmiers de l’Université de Bâle entre 2011 et 2013.
Des EMS sélectionnés de manière aléatoire, 5’323 questionnaires ont été complétés, ce qui correspond à un taux de retour d’environ 76%. Les données de 10’061 résidants ont été récoltées. Leur âge moyen se situe à 84.7 ans et la part des femmes est de 73.6%. La durée moyenne de séjour est de 1’274 jours (3.5 années).
Contexte de travail. 93% du personnel de soins et d’accompagnement interrogé est plutôt ou très satisfait de la qualité des soins et de l’accompagnement dans son établissement, et 83% recommanderaient probablement ou sûrement leur EMS à un membre de leur famille ou à un ami. D’un autre côté, il manque souvent du temps au personnel pour s’informer de manière complète quant à l’état du résidant ou de la résidante (35%). Un tiers des personnes interrogées déclare devoir souvent laisser attendre un-e résidant-e, et plus d’un cinquième n’a, parfois jusqu’à souvent, pas le temps d’offrir un soutien émotionnel aux résidants qui manifestent des peurs ou des préoccupations. De même, il manque, parfois à souvent, à un quart des personnes interrogées du temps pour des soins qui favorisent ou maintiennent l’autonomie des résidants.
Conditions de travail. Diverses situations de stress et de problèmes physiques et psychiques de santé, auxquels le personnel de soins et d’accompagnement dans les EMS est confronté, sont mises en évidence. La majorité des personnes interrogées souffre un peu ou beaucoup de maux de dos ou de reins (71%), d’un manque d’énergie (66%), ou de douleurs articulaires ou rhumatismales (51%). En outre, près d’un quart du personnel de soins et d’accompagnement indique être émotionnellement épuisé une fois par semaine ou plus, et plus d’un tiers se sent épuisé à la fin de la journée. Le personnel de soins et d’accompagnement vit également les comportements agressifs de la part de résidants. Le comportement agressif verbal est le plus fréquent (23%), suivi d’agressions corporelles (10%).
Formation. Le personnel de soins et d’accompagnement dans les EMS suisses est constitué au total de 31% de personnes avec une formation de niveau tertiaire, titre d’une Haute école spécialisée (HES) ou d’une Ecole supérieure (ES). 42% des autres professionnels ont une formation de niveau secondaire (CFC ou AFP, y compris certificat d’aide-soignant·e de la Croix-Rouge suisse), et les derniers 27% sont constitués du personnel d’aide non qualifié qui comprend les personnes qui ont, par exemple, suivi une formation d’auxiliaire de santé auprès de la Croix-Rouge suisse. Dans l’ensemble, la proportion de ce personnel d’aide en Suisse alémanique est deux fois plus importante que dans les autres régions.
Recrutement. La grande majorité des établissements (environ 92%) apprécie la situation du recrutement de professionnels de la santé de niveau HES / ES comme étant difficile ou très difficile ; et environ deux tiers des établissements signalent encore une situation de recrutement difficile pour le personnel porteur d’un CFC.
L’étude en format pdf
Le travail social répond à des problèmes sociaux, en fonction des politiques sociales en place. La définition de ces problèmes, des catégories de populations concernées et des solutions à apporter est objet et enjeu de débats.
Les approches féministes du travail social prennent part à ces débats depuis longtemps, mais, malheureusement peu nombreuses, elles peinent à atteindre une pleine légitimité. Elles sont pourtant plus que jamais nécessaires, car l’idéologie de la responsabilité individuelle marque aujourd’hui très fortement l’Etat social et oriente l’ensemble des missions du travail social. Or, en faisant comme si les individus étaient responsables de leur sort et que tout leur parcours dépendait de leurs mérites, cette idéologie nie les privilèges et les discriminations engendrés par les rapports de domination entre hommes et femmes, mais aussi entre citoyen·ne·s et étranger·e·s, ou entre riches et pauvres.
Chacun des articles de ce numéro examine des pratiques particulières de l’action sociale contemporaine : en France, le recours à des intervenantes sociales issues de l’immigration dans le cadre des politiques dites d’intégration ; au Québec, les transformations des emplois de services à la personne, dues aux politiques néolibérales ; les effets, sur les mères d’enfants déclarés autistes, des politiques publiques visant à les impliquer fortement dans un dispositif d’intervention, au Québec également ; en Suisse, les normes familiales qui orientent les interventions des assistant·e·s sociales de l’aide sociale publique. Tous les articles montrent que les pratiques du travail social, orientées par des idéologies et des conditions nécessairement contraignantes, tendent à reproduire les inégalités liées au sexe, à la classe sociale ou à la nationalité. Mais ils montrent également que le travail social recouvre des pratiques diversifiées, parfois conflictuelles, transgressives ou innovantes, qui peuvent contribuer à l’émancipation des personnes auprès desquelles il intervient.
Revue NQF en ligne
Comment assurer le bien-être et la qualité de vie des résidents, jusqu’au dernier souffle ? Des résidents, proches et membres du personnel de l’EMS de la Petite Boissière, à Genève, portent dans cette publication un regard aiguisé sur leur quotidien. Les attentes et les préoccupations de personnes en fin de vie y trouvent un éclairage bienvenu, souvent poignant et parfois inattendu.
Les portraits et les récits livrés par cette publication désamorcent – mieux que des postulats théoriques – les craintes relatives à cette étape souvent difficile de l’existence.
Cette nouvelle publication éditée par CURAVIVA Suisse et l’OFSP contribue à améliorer l’information sur les soins palliatifs en EMS. Rappelons que lorsque toute perspective de guérison fait défaut, les soins palliatifs améliorent la qualité de vie des personnes qui souffrent de maladies incurables, mortelles ou chroniques évolutives. Ils visent à éviter souffrances et complications. Ils comprennent les traitements médicaux, les soins ainsi que le soutien psychologique, social et spirituel des malades et de leurs proches. Ils contribuent à permettre de décider librement, en accord avec soi-même et avec son entourage, ce qu’il convient de faire en cas de maladie grave ou en fin de vie.
La brochure en format pdf
Quelle est l’incidence de l’accueil extrafamilial des enfants sur l’activité professionnelle des pères et des mères ? Cette question a été étudiée par le bureau d’études et de conseils Infras et l’Institut de recherches économiques empiriques de l’Université de Saint-Gall.
Les deux directrices du projet, Susanne Stern et Christina Felfe, et leurs équipes ont recensé pour la première fois une statistique nationale concernant l’offre de prise en charge. Celle-ci montre que l’accueil est faiblement développé en comparaison internationale. En moyenne, il existe en Suisse une place d’accueil pour 11% des enfants d’âge préscolaire et pour 8% des enfants en âge scolaire. Par rapport aux objectifs de la politique d’emploi et d’égalité des sexes de l’UE (objectifs de Barcelone 2002), qui recommande une quote-part de 33% pour le domaine préscolaire et de 90% pour le domaine scolaire, la Suisse est donc largement en retard.
En ce qui concerne les places disponibles pour les enfants d’âge préscolaire, Neuchâtel, Genève et Bâle-Ville présentent les meilleures offres, avec un taux de prise en charge supérieur à 20% ; il est même de 43% à Genève et de 26% à Bâle-Ville pour les enfants en âge scolaire. C’est en Appenzell-Rhodes Intérieures, à Uri et dans les Grisons que l’offre pour les enfants en bas âge est la moins développée, et à Saint-Gall, à Uri et dans les Grisons pour les enfants en âge scolaire. Dans ces cantons, le taux de prise en charge se situe entre 1 et 3%.
Résultats de l’étude en ligne