Bon état de santé général des plus de 65 ans en Suisse

Selon une enquête internationale menée au printemps 2024, la majorité des personnes âgées de 65 ans et plus en Suisse évalue positivement son état de santé. Le rôle central du médecin de famille est confirmé.

© Askar Abayev / PexelsEn Suisse, 74% des personnes de 65 ans et plus jugent leur état de santé bon à excellent, selon les résultats d'un sondage mené au printemps 2024 dans dix pays, dont la Suisse, sous l’égide du Fonds du Commonwealth. Plus précisément, 45% des personnes interrogées qualifient leur santé de bonne, 24% de très bonne et 5% d'excellente, plaçant la Suisse dans la première moitié du classement des pays participants.

Cette perception positive de leur santé n'empêche pas plus des trois quarts des personnes âgées de déclarer souffrir ou avoir souffert d'au moins une maladie chronique, principalement l'hypertension artérielle, les douleurs articulaires et les maladies cardiaques. La grande majorité (91%) se dit toutefois confiante dans sa capacité à gérer ces problèmes de santé.

Une prise en charge médicale coordonnée mais coûteuse

Le système de santé suisse se caractérise par une forte présence du médecin de famille : 97% des personnes âgées en ont un·e, qui coordonne les soins dans 70% des cas. Sept patient·es sur dix consultent plusieurs médecins par année, une proportion parmi les plus élevées au niveau international, derrière les États-Unis (81%) et l'Allemagne (80%).

Cette prise en charge a néanmoins un coût significatif : 60% des personnes interrogées déclarent avoir déboursé environ 900 francs de leur poche pour leurs frais de santé sur les douze derniers mois, en plus des primes d'assurance-maladie. Plus de la moitié ont opté pour le modèle du médecin de famille, avec une franchise à 300 francs dans 60% des cas.

L'enquête révèle également que 15% des plus de 65 ans se sentent parfois ou souvent isolé·es et souffrent de charges émotionnelles, les femmes étant plus touchées (18%) que les hommes (10%). Concernant la fin de vie, 48% des personnes âgées ont documenté leurs souhaits de traitement par écrit, et 65% en ont discuté avec leurs proches ou des professionnel·les de la santé.

(Source : communiqué de presse)