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Des questions persistantes entourent le viol homosexuel. Comment le définir et le pénaliser ? La révision du Code pénal de 1985 a été présentée comme « innovante ». En fait, elle occulte des options précédentes qui l’étaient davantage.
Le Parlement a débattu pendant plus de trente ans de la nature du viol conjugal. Il en a fallu des arguments pour que les élues réussissent à faire reconnaître sa nature criminelle et la nécessité de sa poursuite d’office.
Le viol et les contraintes sexuelles existent uniquement hors mariage et, quand c’est possible, l’agresseur épousera sa victime afin de laver l’honneur familial. Une règle datant du Moyen-Age ? Non, du Code pénal suisse de 1942.
Parler de « violence conjugale » ou de « violence domestique » n’est pas équivalent. Le premier adjectif vise entre autres les inégalités entre les sexes, l’autre cible en priorité la sphère privée. Analyse des débats genevois.
Les décisions de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales concernant la révision des normes d’aide sociale ont un goût amer. Les attaques de la droite ont largement porté leurs fruits.
En 1970 à Genève, la question des « femmes battues » est débattue dans les mouvements militants. Vingt ans plus tard, les politiques publiques se développent dans le canton de Vaud. Deux approches différentes et des résultats qui se rejoignent.
La catégorie « violences envers les femmes » s’est construite sur plusieurs décennies en Suisse. Des lois et des plans d’actions politiques montrent une conception mouvante de cette forme spécifique de violence.
Contrairement aux pays voisins, la Suisse réserve à la mère les prestations à la suite de la naissance d’un enfant. Le Tribunal fédéral justifie cette inégalité de traitement par le critère biologique. Etat des lieux.
Les troubles somatoformes et la fibromyalgie ont provoqué des milliers de conflits avec l’assurance invalidité. Le Tribunal fédéral vient de changer sa jurisprudence sur ce sujet. Pour quelles raisons ? Et avec quels effets ?
La Confédération, les cantons et les communes ont pour tâche d’encourager l’intégration des personnes étrangères en Suisse. Bien différente des conventions qui exigent une intégration unilatérale, la politique neuchâteloise vise l’égale dignité.
Bureaux partagés en sous-location à Lausanne-centre, dans un environnement propice aux échanges et aux synergies, notamment avec des associations axées sur la famille. (image : © Freepik)