Pour réunir les savoirs
et les expériences en Suisse romande
S'abonner à REISO
Les personnes travailleuses du sexe étaient déjà vulnérables économiquement avant la crise sanitaire liée au Covid-19. La complexité d’accès aux aides et l’isolement social a encore augmenté leur précarité.
Le paradoxe entre la recommandation de rester à la maison et l’impossibilité de travailler dans des ménages privés a renforcé la précarité sociale des migrant·e·s. Et la situation devient plus complexe à la lumière du droit des migrations.
Conquérir un « chez soi » peut s’avérer complexe après une hospitalisation en psychiatrie. Depuis 2016, une unité s’intéresse à cette problématique aux facettes multiples liées à la santé, au système de soins et aux dynamiques sociales et familiales.
Les changements climatiques et les dégâts environnementaux provoquent de nouvelles inégalités sociales. Comment intégrer ces composantes dans les interventions professionnelles pour viser un «travail social écologique»?
Lors d’un micro-trottoir à la gare de Fribourg, des passant·e·s de tous âges et de toutes classes sociales se sont exprimé·e·s sur la précarité et sur le tabou qu’elle représente dans nos sociétés. Des pistes d’action ont été suggérées.
A Lausanne, la présence bien visible dans l’espace public des marginaux de la Riponne les met au centre d’un dispositif de contrôle social. Cette situation renforce leur précarité et influence nos représentations des addictions.
En Suisse, avec ou sans pandémie, des personnes démunies sont contraintes de recourir à l’aide alimentaire. Par une approche anthropologique, une étude cerne les dispositifs et le contenu des cabas ainsi que la relation entre droit et charité.
La pandémie a posé des questions éthiques difficiles pour les dispositifs d’aide à la survie. Dans l’urgence de la crise et face à des personnes précarisées, il a fallu repenser les prestations et les fondements de l’intervention.
Les mesures appliquées pour prévenir certains risques sanitaires ne savent toujours pas tenir compte des inégalités sociales. De plus, elles stigmatisent des parties de la population. Avec le coronavirus, c’est le totem des âges. Réflexion à vif.
Partout en Suisse, des permanences fournissent aux personnes en situation de précarité et aux sans-abris des repas et un lieu pour dormir. Reportages photos d’Eric Roset dans quatre lieux genevois.