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Ce récit singulier, aux formes poétiques, est un témoignage. Il donne la parole à l’épaisse porte d’un abri de protection civile pour les sans-abri. Le mot «habiter» résonne dans ces murs et se transforme en question. Comment s’habite-t-on ?
Les politiques publiques incitent les usagères et usagers à participer à la résolution de leurs problèmes. Lors de surendettement, les assistantes sociales insufflent le pouvoir d’agir avec des motivations autant personnelles que politiques.
Des intervenantes auprès de personnes surendettées ont présenté leur travail d’accompagnement. Il ne se réduit pas à une succession d’actes administratifs, techniques et juridiques. Alors de quoi relève-t-il exactement?
Une étude vaudoise analyse les trajectoires des personnes qui vivent de l’aide sociale depuis plusieurs années. Elle révèle leur étroite imbrication avec les problèmes de santé. Elle cerne aussi les nouveaux enjeux politiques.
Pour résoudre les problèmes financiers de leurs usager-ère-s, la majorité des assistantes sociales recourent au budget comme outil d’intervention. Une recherche a évalué les avantages et les limites de son utilisation.
Les représentations de la mendicité dans la société actuelle reposent sur des stéréotypes. La réthorique politique recourt à un bouc émissaire, les Roms, pour ethniciser la pauvreté et éviter d’interroger ses causes structurelles.
Les mesures d’insertion destinées aux 18-25 ans à l’aide sociale sont pensées en fonction de diverses représentations. L’étude du catalogue vaudois montre une typologie en trois temps, avec des dits et des non-dits.
Certaines maladies sont devenues des prédicteurs d’endettement. A l’inverse, certaines dettes causent des troubles psychiques et physiques. Des études montrent comment ces situations s’imbriquent concrètement.
Le projet d’allocation inconditionnelle ouvre des possibles pour les politiciens, mais aussi pour la communauté du travail social. Il enrichit les débats à partir des réalités de terrain bien connues des travailleurs sociaux.
Les personnes sans-abri ont des trajectoires personnelles variées et souvent complexes. Comment penser et organiser les dispositifs d’accueil de nuit afin qu’ils ne paralysent pas leur capacité d’agir et de s’en sortir ?