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Jean-Pierre Fragnière, pionnier des politiques sociales en Suisse romande, est interviewé par le thanatologue Bernard Crettaz.
Sur ce même DVD, le Plan-Fixe avec « Jacques Freymond, professeur et historien ».
Site internet Plans-Fixes
Cette publication célèbre les 35 ans du Centre de formation continue (CEFOC) de la Haute école de travail social de Genève.
Lieu de réflexion et de développement professionnel, le CEFOC répond aux évolutions des champs d’intervention du travail social et de la psychomotricité. La formation continue, espace d’interrogation des pratiques, d’analyse, de partage et d’échanges, offre la possibilité aux professionnel·le·s d’objectiver leur action et de rester dynamiques. Les perspectives développées dans cet ouvrage croisent les regards des partenaires de terrain, des enseignant·e·s, des chercheurs et des chercheuses, pour aborder les défis complexes auxquels fait face la formation continue – et esquisser des réponses possibles.
Ce livre est issu d’une réflexion entamée lors de la journée publique du 17 novembre 2010 organisée à l’initiative de Pierre-Yves Troutot, ancien directeur de la HETS, dans le but de réunir les représentant·e·s de la formation continue, de la recherche et les partenaires de terrain.
Avec les textes de :
- Sylvie Avet L’Oiseau
- Olivier Baud
- Yann Boggio
- Marc Breviglieri
- Dominique Chautems Leurs
- Joseph Coquoz
- Arnaud Frauenfelder
- Isabelle Kolly Ottiger
- Bertrand Levrat
- Joëlle Libois
- Francis Loser
- Laurence Ossipow
- Sophie Rodari
- Laurence Seferdjeli
- Kim Stroumza
- Françoise Tschopp
- Laurent Wicht
L’ouvrage en format pdf
1. Do not expect your doctor to share your discomfort.
Involvement with the patient’s suffering might cause loss of valuable scientific objectivity.
2. Be cheerful at all times.
Your doctor leads a busy and trying life and requires as much gentleness and reassurance as possible.
3. Try to suffer from the disease for which you are being treated.
Remember that your doctor has a professional reputation to uphold.
4. Do not complain if the treatment fails to bring relief.
You must believe that your doctor has achieved a deep insight into the true nature of your illness, which transcends any mere permanent disability you may have experienced.
5. Never ask your doctor to explain what he or she is doing or why.
It is presumptuous to assume that such profound matters could be explained in terms that you would understand.
6. Submit to novel experimental treatment readily.
Though the surgery may not benefit you directly, the resulting research paper will surely be of widespread interest.
7. Pay your medical bills promptly and willingly.
You should consider it a privilege to contribute, however modestly, to the well-being of physicians and other humanitarians.
8. Do not suffer from ailments that you cannot afford.
It is sheer arrogance to contract illnesses that are beyond your means.
9. Never reveal any of the physician’s shortcomings that have come to light in the course of your treatment.
The patient-doctor relationship is a privileged one, and you have a sacred duty to protect your physician from exposure.
10. Never die while in your doctor’s presence or while under his or her direct care.
This will only cause the physician needless inconvenience and embarrassment.
Author unknown , aimablement transmis à REISO par le Dr Jean Martin
Editée par l’Association Boulimie Anorexie (ABA), cette brochure de 81 pages propose des pistes de compréhension et de réflexion autour des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA).
Elle s’adresse aux personnes touchées par ces maladies et à tous ceux qui sont concernés, de près ou de loin : membres de la famille élargie, enseignants, éducateurs, travailleurs sociaux et professionnels de la santé.
La brochure en format pdf
Le dossier central de ce numéro a pour thème l’usage social et politique des peurs et la stigmatisation de l’altérité. Il montre que l’examen critique de ces peurs, qu’elles soient eschatologiques ou imaginaires, qu’elles diabolisent (les sorcières), qu’elles stigmatisent (les mendiants) ou qu’elles soient induites par la pensée dominante, permet une mise au jour du fonctionnement des sociétés humaines qui les produisent.
Deux autres petits dossiers traitent de l’épistémologie de l’histoire et des enjeux qu’elle soulève pour sa transmission scolaire, ainsi que des manuels scolaires d’histoire, de leur fabrication et de leur usage.
Au fil des thématiques habituelles de la revue, ce volume s’interroge, à partir de plusieurs points de vue, sur ce qu’il est important de transmettre de l’intelligibilité ; du passé et sur les manières les plus pertinentes d’y parvenir.
Cette brochure présente une sélection des résultats de l’enquête « Health Behaviour in School-aged Children » (HBSC) réalisée en 2010 auprès des élèves et fournit quelques pistes pour la prévention.
Les résultats de l’enquête HBSC de 2010 montrent qu’en Suisse la grande majorité des élèves de 15 ans ne consomment pas d’alcool, de tabac et de cannabis ou n’en ont fait l’expérience que de manière sporadique. L’étude montre également que les jeunes de 15 ans s’estiment pour la plupart en bonne santé et se disent satisfaits de leur vie.
Quelques chiffres :
- 19.7% des élèves de 15 ans consomment de l’alcool au moins une fois par semaine, soit 13% des filles et 26.5% des garçons.
- 13.5% des élèves de 15 ans ont déclaré avoir fait usage de cannabis une ou plusieurs fois durant le mois précédent. La part des filles est de 10.7%, celle des garçons de 16.3%.
La brochure en version pdf
Après avoir été longtemps considérés comme des sujets d’étude qu’il était légitime - voire judicieux – d’ignorer, les enfants et les jeunes suscitent, depuis la fin des années 1990, un fort intérêt en anthropologie incitant à examiner comment ils sont tout à la fois, des agent-e-s déterminé-e-s par des conditions sociales spécifiques et des protagonistes agissant sur leur environnement familial et institutionnel.
Prenant en compte les interactions entre enfants ainsi que celles entre enfants et adultes, les articles examinent les pratiques et les représentations des enfants dans différents espaces : institutions publiques (hôpital, bibliothèque), entreprises (mines), espace domestique et familial, contexte sportif et scolaire (baseball) et milieu associatif (associations américano-vietnamiennes, association de défense de ‘sans papiers’). Sur la base d’analyses effectuées dans différents contextes sociopolitiques (Congo, France, USA, Taiwan, Suisse) le présent numéro initie une réflexion selon trois axes et examine : 1) comment les logiques institutionnelles conditionnent et modèlent la vie quotidienne des enfants/jeunes ; 2) si et comment les enfants/jeunes parviennent à aménager une marge de manœuvre, qui leur permet de poursuivre des objectifs spécifiques ; 3) comment s’articulent les agendas des institutions et ceux des jeunes et vérifier si ces agendas coïncident, se différencient, voire s’opposent.
Eclairant les formes, les limites/potentialités de l’agencéité des enfants, ces articles démontrent que ces derniers sont bien des actrices et des acteurs qui développent une fine compréhension de leurs entourage, font sens des situations initiant des actions (transgressives ou non), manifestent des préférences, inventent leurs propres règles et se fixent des objectifs. Les analyses proposées attestent aussi que les enfants et les jeunes décrits sont confrontés à des contraintes politiques, économiques et sociales qui touchent à des sphères plus ou moins étendues de leur vie quotidienne et dont les conséquences se manifestent à plus ou moins long terme. L’une de ces contraintes, d’ordre idéologique, touche à l’imposition d’une ‘autonomie normée’, qui est définie d’une façon variable par les institutions et s’avère congruente avec les priorités et les contraintes institutionnelles, au risque d’ailleurs d’être contraire aux intérêts spécifiques des enfants.
Tsantsa sur le site de la Société suisse d’ethnologie
Auteure : Sarah Vilpert, Analyse de l’International Health Policy Survey 2012 du Commonwealth Fund sur mandat de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP)
Pour la troisième année consécutive, la Suisse a pris part à l’enquête internationale du Commonwealth Fund sur la politique de santé. En 2012, l’enquête a porté sur les médecins de premier recours qui ont été interrogés sur trois principaux thèmes : leur satisfaction concernant le système de santé et la pratique médicale, leur activité médicale et le système d’information utilisé dans leur cabinet.
Ce rapport, réalisé sur mandat de l’OFSP, présente l’ensemble des résultats pour la Suisse et les compare à ceux des neuf autres pays ayant également participé à l’enquête. De manière globale, la Suisse se profile plutôt en tête de liste pour ce qui est de la satisfaction. Elle se situe dans la moyenne concernant l’activité médicale. Finalement si la gestion des informations médicales n’est pas mauvaise, la Suisse reste faiblement équipée de systèmes électroniques.
Le rapport en format pdf
Les métiers de service, qui impliquent une interaction entre un·e prestataire et un·e bénéficiaire, représentent aujourd’hui la forme majoritaire d’emploi dans les sociétés occidentales, surtout chez les femmes. La dimension relationnelle des métiers de service constitue un objet d’étude privilégié pour appréhender ces emplois, en comparaison à ceux de l’industrie, plus masculinisés.
Mais les métiers de service sont-ils vraiment plus « relationnels » que les autres types d’activité professionnelle ?
Et pourquoi la dimension relationnelle est-elle si souvent mise en exergue lorsqu’on parle des métiers de service féminins peu qualifiés, alors qu’elle est généralement passée sous silence dans le cas des professions prestigieuses ?
Ce questionnement constitue un enjeu majeur pour les recherches féministes sur le travail.
A partir de recherches portant sur les assistantes sociales, les physiothérapeutes, les éducatrices de la petite enfance, les surveillants de prison et les facteurs, les auteures du présent numéro tentent d’approcher ces questions à travers trois interrogations :
- la place du relationnel dans l’œil des chercheur·e·s ;
- la place du relationnel dans les récits des salarié·e·s ;
- le sens du travail relationnel au sein des métiers féminisés.
Leurs textes mettent au jour les processus insidieux qui amènent les salariées à survisibiliser la dimension relationnelle de leur travail, souvent perçue comme « positive » et enrichissante, alors que cette dernière est ignorée, minimisée, voire invisibilisée dans les activités masculines. Ces articles montrent, en outre, que ce n’est pas tant la nature du travail qui détermine la perception de son caractère relationnel, mais plutôt les rapports sociaux de sexe entre les professionnel·le·s et leurs client·e·s.
Buche explique en BD le métier d’assistant social
Le dessinateur Buche s’est immergé dans le monde de l’Hospice général, allant à la rencontre d’assistants sociaux. De ces rencontres sont sortis de nombreux dessins qui expliquent les diverses facette du métier d’assistant social.
Principal employeur du domaine social à Genève, l’Hospice général entend ainsi éveiller l’intérêt des jeunes au métier d’assistant social. Cette profession, qui offre de belles perspectives d’avenir, connaît en effet une véritable pénurie depuis plusieurs années.
A noter que cette BD est présentée à la Cité des Métiers du mardi 20 au dimanche 25 novembre 2012 où l’Hospice général invite les jeunes à découvrir le métier d’assistant social à travers un parcours-labyrinthe sur un stand décoré par le dessinateur genevois (stand n° 6315 situé dans le pôle « Santé-social »). Des spécialistes de la formation, des assistants sociaux praticiens formateurs de l’institution et des stagiaires seront sur place pour répondre à toutes les questions et ainsi susciter les vocations.
Lire aussi dans la revue REISO : « Assistant·e social·e, un métier d’avenir », par Umberto Russi.
La bande dessinée en format pdf
L’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) a élaboré cette feuille de route pour présenter les préoccupations actuelles autour du système de santé. En particulier :
- Les ressources en professionnels de la santé ne sont pas garanties. Comment assurer un « grade-skill-mix » pertinent ?
- Les attentes envers les prestations du système de santé sont en constante augmentation. Comment établir des lignes de conduite pour éviter les attentes irréalistes ?
- Le système de santé fixe souvent des incitations fausses. Comment imaginer un nouveau système de financement ?
Cette feuille de route fait partie du projet « Système de santé durable » lancé par les Académies suisses des sciences début 2011.
Le commentaire du Dr Jean Martin, membre de la Commission nationale d’éthique
La « Feuille de route » de l’Académie suisse des sciences médicales (ASSM) ne fera pas plaisir à tout le monde. En particulier quand elle affirme : « Le bénéfice des interventions médicales est souvent surestimé », ou « le système fixe des incitations fausses ». Ou encore, quand elle évoque des « acquis corporatifs anachroniques ». N’est-ce pas de l’auto-flagellation ?
Mais le mérite de cette feuille de route est sa perspective de santé publique. Elle met en effet résolument la santé dans le contexte de la société.
Car aussi compétents et perspicaces que soient les médecins, il est clair qu’ils ne sauraient à eux seuls effectuer les changements requis. Un grand mot fait actuellement florès dans les soins : le « partenariat », ou « implication active du malade ». Le patient a effectivement des rôles à jouer : collaborer à l’optimisation du succès thérapeutique (pour diminuer les prestations inefficaces, ne pas les demander !), participer au débat politique pour un système sans incitations contre-productives et pour une planification sanitaire raisonnable. Cela veut dire éducation tant à la citoyenneté qu’au bon usage du système de santé, dès l’école. Cela veut dire aussi prise de conscience des enjeux à moyen et long terme.
Dans une optique de médecine durable, il faut aussi prendre la mesure des risques de discrimination sociale. Afin que « les générations futures bénéficient de prestations satisfaisantes », il faut de plus examiner d’un œil critique certaines perspectives liées à ce qu’on appelle enhancement (amélioration de l’homme). Soyons clairs : la durabilité implique le remplacement et le renouveau - pas la fixation sur l’existant - y compris pour l’espèce humaine ! En fait, la médecine durable ne peut être qu’une facette (importante) d’une société durable. Et pour y arriver, il n’est tout simplement plus possible de s’en tenir encore et toujours au mantra de la croissance.
La feuille de route liste de nombreuses mesures utiles. Beaux défis ! Cela étant, une constante, au cabinet du médecin comme dans la vie de la res publica, c’est que les gens n’aiment pas les nouvelles désagréables. Alors quand l’Académie évoque l’idée de limites et de frugalité, par qui sera-t-elle écoutée ?
Dix ans après les premières signatures de la charte "Amour et sexualité des personnes avec un handicap mental", son groupe de coordination (composé par ses signataires et se réunissant chaque année) propose une nouvelle version de ce document, complétée et réactualisée, intitulée "Amour, sexualité et handicap". Celle-ci s’adresse à présent à l’ensemble des personnes en situation de handicap, ainsi qu’aux familles, milieux institutionnels et partenaires sociaux.
Les auteur·e·s : Catherine Agthe Diserens (SEHP - SExualité et Handicaps Pluriels), André Beugger (Fondation Aigues-Vertes), Christian Chatelain (Fondation Cap Loisirs), Marcellina Ferraro (EPI - Etablissements Publics pour l’Intégration), Sonia Gorgone (Fondation Aigues-Vertes), David Imboden (Fondation Ensemble), Farida Khameschassot (SEHP), Séverine Lalive Raemy (Association Cerebral Genève), Veronica Lavanchy (SEHP), Marianne Messerli (Fondation Cap Loisirs), Anne Perrier (parent), Christian Ramondetto (Fondation Clair Bois), Sylvain Romagny (Fondation Clair Bois), Valérie Vienne (SEHP, Pro Infirmis).
La Charte en format pdf
En 9 questions-réponses, la brochure cherche à confronter certaines idées-reçues aux faits et aux chiffres. Grâce aux illustrations du dessinateur Ambroise Héritier, elle instille une touche d’humour et de dérision à une thématique souvent traitée de manière dramatique. L’objectif est d’interpeller le public sur leur perception de la réalité de l’asile et des réfugiés en Suisse et de leur donner des informations pertinentes pour leur permettre de se forger leur propre opinion.
Ainsi, saviez-vous que 80% des réfugiés sont accueillis par les pays du Sud ? Saviez-vous que les réfugiés reconnus, les demandeurs d’asile et les recalés de l’asile représentent ensemble moins de 0,95 % de la population totale de la Suisse ? Saviez-vous qu’en 2011, plus de 70 % des demandeurs d’asile dont le dossier a été examiné par la Suisse, ont obtenu une protection, leur vie étant menacée en cas de renvoi ?
Ce projet a été réalisé par Vivre Ensemble avec la participation du HCR, du CSP Genève, de la Coordination asile.ge, de SOS Asile Vaud et avec le soutien de la Fondation Hans Wilsdorf
La brochure en ligne
La ville est le terrain de multiples expériences qui participent au développement des jeunes citadins et donc aussi à celui des citoyens de demain. Pousses Urbaines met en avant le regard des enfants face au monde qui les entoure et particulièrement celui de la ville dans laquelle ils habitent.
Pousses Urbaines est piloté par la délégation à l’enfance de la Ville de Lausanne et a pour objectif de rendre visible le point de vue des enfants citadins, quelles que soient leurs origines sociales ou culturelles, sur les différentes facettes de leur vie.
Lire aussi l’article de REISO : Les villes s’initient aux conseils d’enfants, de Dominique Malatesta et Dominique Golay, professeures à la Haute Ecole de travail social et de la santé, sur une partie des démarches lausannoises qui ont valu à la ville le label Unicef « Commune amie des enfants »
La brochure en format pdf
Qu’est-ce qui différencie la qualité de vie des personnes âgées vivant à domicile de celles vivant en institution ? Cette étude vise à mieux connaître les principaux éléments, du point de vue des personnes âgées elles-mêmes, qui jouent un rôle important dans l’évaluation de leur qualité de vie. Les résultats sont basés sur les données provenant de l’Enquête sur l’état de Santé des personnes âgées dans les Institutions (ESAI-08/09) et du Panel suisse de ménages (PSM 2000-2010).
A domicile, la participation associative et le soutien social contribuent très positivement à la qualité de vie en plus des éléments liés à la santé. En institution, la qualité de vie des personnes âgées apparaît fortement déterminée par l’état de santé physique et psychique comme si la vie sociale se « rétrécissait » à la seule dimension sanitaire.
Etude en format pdf
Les réseaux militants, créés et portés par des personnes en situation de handicap pour des personnes en situation de handicap, sont très mal connus du grand public, tout comme des professionnels du sanitaire et du social en France. Pour la plupart, issus d’horizons internationaux, ils ont développé des expériences originales qui questionnent le projet inclusif de notre société et apportent des éléments constructifs au débat citoyen sur l’accompagnement des personnes en situation de handicap, bien au-delà de nos usuels horizons de pensée.
Qu’elles proviennent du Bangladesh, du Canada, des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Hongrie, de la Suède ou bien de la France, les innovations sociales présentées ici portent en elles de nouvelles conceptions de la santé, du handicap ou de la maladie, soutiennent d’autres visions de l’autonomie ou de l’autodétermination, donnent à voir des pratiques et usages alternatifs, et, enfin, montrent des chemins permettant le développement de potentiels souvent insoupçonnés. Ces innovations sociales dessinent le paysage d’un autre « vivre-ensemble » et mettent en lumière la possibilité d’une autre politique publique.
Sociologue, Ève Gardien poursuit des recherches sur les situations de handicap depuis dix ans déjà. Aujourd’hui chercheure associée au centre Max-Weber (UMR 5283), elle s’intéresse tout particulièrement à l’émergence des savoirs profanes en situation de handicap.
Ont collaboré à cet ouvrage : Gerd Andén (Suède), Line Beauregard (Canada), Normand Boucher (Canada), Réka Dano (Hongrie), Anne-Laure Donskoy (Grande-Bretagne), David Fiset (Canada), Sándor Gurbai (Hongrie), Mohammed Hannan (Bangladesh), Jacqueline Hayes (Grande-Bretagne), Christian Laval (France), Rufus May (Grande-Bretagne), Marcel Nuss (France), Jean-Pierre Ringler (France), Jean-Luc Simon (France), Dominique Tabac (France), Margi Trapani (États-Unis).
Lorsqu’on parle des jeunes en difficulté, on parle souvent des problèmes qu’ils posent dans l’espace public : incivilités, violence, drogue…
Mais quel est le contenu du travail éducatif avec les jeunes dans un cadre institutionnel ?
Ce livre nous plonge dans l’univers du travail éducatif et pédagogique quotidien dans une institution pour adolescents en difficulté à Genève.
C’est le récit d’une aventure professionnelle et personnelle d’un éducateur d’origine sénégalaise.
Pascal Guèthe NDENE est éducateur spécialisé, diplômé de l’Ecole nationale des travailleurs sociaux spécialisés du Sénégal (ENTSS). Arrivé en Suisse en 2001, il a fait des études à l’Institut universitaire d’études du développement à Genève, puis à la Haute école de travail social en Intervention Collective. Ensuite à Lyon II (France), il a fait un Master professionnel de Sociologie appliquée au développement local. Il a travaillé de 2002 à 2010 dans des institutions éducatives pour adolescents dans les cantons de Vaud et Genève.
Editions L’Harmattan
Cette nouvelle édition réactualisée et mise au goût du jour se veut un outil au service d’une économie qui pèse 10% des emplois à Genève actuellement.
Du début à la fin du processus de création, ce guide est le fil rouge pour tout entrepreneur désirant monter son entreprise sociale et solidaire. On y trouve aussi bien des points de repères théoriques et juridiques que des conseils pratiques.
Au-delà de la phase de création, cet ouvrage peut également fournir un appui ponctuel aux entreprises déjà implantées sur les questions juridiques, économiques, financières ou de gestion des ressources humaines par exemple.
Le guide en format pdf
Catégorie de la pensée pour les uns, dimension politique à prendre en compte dans le cadre d’une gestion d’un territoire et d’une population et objet bien réel pour les autres, la pauvreté ne se laisse comprendre, dans une époque et un lieu donnés, qu’en croisant les regards. C’est ce que propose ce livre organisé en 3 parties complémentaires :
- Penser la pauvreté
- Les politiques de lutte contre la pauvreté
- Evaluer les politiques de lutte contre la pauvreté
Il contient 14 chapitres écrits par des scientifiques, des responsables d’administration et des politiques : Giuliano Bonoli, Jean-Michel Bonvin, Robert Castel, Anne-Claude Demierre, Sabina Gabi, Françoise Jaques, Dominique Joye, Véréna Keller, René Knüsel, Pierre-Yves Maillard, Françoi-Xavier Merrien, Philipp Müller, Stéphane Rossini, Florence Savioz, Dario Spini, Béatrice Steiner, Jean-Pierre Tabin, Robin Tillmann.
Cet ouvrage reprend, en les complétant, les stimulantes communications prononcées à l’occasion d’un colloque organisé en octobre 2010 à Lausanne lors de l’Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
Vidéo de la conférence de Robert Castel sur cette page du site du Canton de Vaud.
Dans une ville imaginaire aux contours inquiétants, des animaux déracinés cherchent un refuge pour la nuit. Ils trouveront abri dans la maison de l’Ours, créant une communauté éphémère qui se dissoudra aux premiers rayons du soleil. Des destins croisés qui racontent l’exclusion sur un ton décalé. Parmi les vrais témoignages : un paysan de montagne, un entrepreneur qui a fait faillite, un jeune qui a été sans-abri à l’âge de 6 ans déjà, une femme adepte d’ayurveda et d’autres substances, un professeur Tournesol illuminé et d’autres encore. Cette ville imaginaire pourrait se trouver n’importe où sur la planète. Mais les réalisateurs ont recueilli les témoignages très réels des usagers de la Tuille, centre d’accueil de nuit de Fribourg.
L’intention première de Sam et Fred Guillaume n’était pas d’informer le spectateur sur le phénomène de la précarité mais bien de le toucher au plus profond de son cœur et de susciter le débat.
La prouesse de ce film d’animation ? Malgré le contenu douloureux des témoignages, il provoque une sorte d’émerveillement qui tient tant à la douceur du gros Ours qu’à l’originalité et à l’humour des personnages-animaux ou à la beauté de la nuit.
L’Etat de Fribourg. Partenaire et soutien depuis de nombreuses années de La Tuile, la Direction de la santé et des affaires sociales a rejoint le projet de « La Nuit de l’Ours » en cours de route. Elle a soutenu le DVD du film dans le cadre de son Fonds de l’action sociale et participé, avec la Direction de l’instruction publique, de la culture et du sport, à l’élaboration des outils pédagogiques.
Déjà deux distinctions. Touchant un public très divers, « La Nuit de l’Ours » a participé à son premier festival début septembre 2012 et d’emblée reçu deux prix : le prix BEST SWISS (meilleur film suisse) et le prix du public au Festival Fantoche 2012, le plus grand festival du film d’animation en Suisse.
Commander le film ou le coffret
- Le DVD seul : 10 CHF dont 5 CHF reviennent intégralement à la Tuile. En achetant un DVD, vous offrez symboliquement une nuit à un usager de l’institution.
- Le coffret contenant le film, de nombreux bonus ainsi qu’un jeu de l’oie pour prolonger la réflexion sur le thème de l’exclusion en classe, en famille ou entre amis : 25 CHF dont 12 fr. 50 reviennent intégralement à la Tuile.
Commande en ligne
Martine Chaponnière et Silvia Ricci Lempen ont choisi d’écrire ensemble un ouvrage essentiel parce qu’il va plus loin que ce qu’on peut lire habituellement : il ne s’agit pas d’un bilan sur le féminisme ni d’un coup de gueule sur la énième injustice ou violence subie par les femmes. Non, les auteures ont mis les mains dans le cambouis et on démonté les mécanismes avec des mots simples pour que tout le monde puisse comprendre un peu mieux comment tourne le monde. "Tu vois le genre ?" a été commandité par la Fondation Emilie Gourd pour répondre à cette nécessité de vulgariser des concepts qui restent encore trop souvent l’apanage des universitaires.
Source : L’émiliE qui publie en ligne une interview des auteures
Depuis plus de 20 ans, la lutte contre le sida en Suisse est sclérosée par une administration fédérale et des mouvements homosexuels qui, bien qu’acteurs historiques de cette lutte, sont sources de tensions avec les autres acteurs en présence (associations, départements cantonaux de la santé, équipes universitaires, hospitalières, etc.). De ces tensions, retenons la critique récurrente des associations généralistes, de la place des homosexuels dans ces mouvements, de la répartition des fonds et du leadership dans la prévention. De plus, aujourd’hui la promotion de la solidarité et la non discrimination des personnes vivant avec le VIH sont menacées par l’injonction d’aveu de la séropositivité.
Nicolas Charpentier est militant de la lutte contre le sida depuis plus de dix ans, en France et en Suisse.
L’article spécialisé en ligne
Recension par Dr Jean Martin, médecin de santé publique
Les éditions LEP (Loisirs et pédagogies) ont depuis quelques années une Collection LEP-Références : ouvrages d’une centaine de pages, abondamment illustrés, qui apportent sous une forme très maniable et attrayante les informations essentielles sur un pan du pays et de la société suisse (exemples : histoire, droit, économie, géographie, et « L’image de la Suisse », parmi d’autres). Plusieurs ont été traduits dans les autres langues nationales et même en anglais.
En plus d’un contenu substantiel, ils retiennent vivement l’attention grâce aux dessins (et leurs légendes !) de Mix et Remix, dessinateur de presse connu, y compris au delà de la Suisse romande, dont l’humour le met au premier rang dans son domaine.
La santé en Suisse ». L’auteur en est Simon Regard, jeune médecin intéressé par la santé publique. Une demi-douzaine de grands chapitres : métiers de la santé, assurances, maladies par grandes catégories, les soins et la prévention, les questions qui se posent aujourd’hui au système de santé, quelques perspectives sur le plan international.
Le résultat me paraît très bon (ici et là une imprécision mais cela ne remet pas en cause la valeur de l’ensemble). Tout n’est pas dit bien sûr - l’objectif est de réaliser une présentation synthétique - mais les choix opérés quant aux points traités sont judicieux. Si les étudiants qui se forment dans les diverses professions de la santé assimilent la substantifique moelle de ces pages stimulantes (par un graphisme rendant la consultation agréable et rapide et par les illustrations), leur niveau de familiarité avec le secteur socio-économique dans lequel ils s’apprêtent à travailler sera meilleur que celui de leurs prédécesseurs.
Au reste, les professionnels en pleine activité (ou ceux à la retraite, comme celui qui rédige ces lignes) liront l’ouvrage avec un plaisir certain. De plus, « La santé en Suisse » trouvera place utilement dans la bibliothèque de celles et ceux qui oeuvrent dans des domaines concernés par la médecine et les soins (secteurs social et politique notamment) ou qui, simplement, s’y intéressent.
A recommander sans modération. Ne pas rater cette occasion d’améliorer (ou vérifier) ses connaissances avec le sourire.
Le Bureau cantonal vaudois pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme (BCI) a mandaté le Swiss Forum for Migration and Population Studies (SFM), de l’Université de Neuchâtel, pour évaluer la situation concernant la primo-information et la protection contre les discriminations.
L’étude dresse un inventaire des développements récents en la matière sur le plan international, suisse et vaudois.
Elle vise à fournir aux acteurs et actrices concerné-e-s des informations empiriques en vue de l’élaboration d’un concept cantonal de primo-information qui sera réalisé en collaboration avec les partenaires institutionnels et associatifs du canton de Vaud.
L’étude en format pdf
Vingt-cinq migrants installés dans les villages étudiés par le Centre Régional d’Etudes des Populations Alpines (CREPA) ont été invités à raconter leur parcours de vie. Le départ, l’arrivée en Valais, les difficultés rencontrées, les stratégies mises en place pour s’intégrer, les liens conservés avec le pays d’origine, ceux tissés avec la terre d’accueil…
Quant à l’image d’un Valais « authentique », qui ne serait peuplé que d’autochtones ? Viviane Cretton, anthropologue et professeur à la HES-SO Valais : « C’est un mythe : le Valais présente exactement le même pourcentage d’habitants d’origine étrangère que la Suisse dans son ensemble. » A Bagnes par exemple, ce pourcentage s’élève à 22% de la population et est composé de 55 nationalités différentes !
Site internet CREPA