Cycle de conférences «Les métamorphoses de l’accompagnement sous contrainte»

La Chaire francophone de travail social et politiques sociales de l’Université de Fribourg organise six conférences ouvertes à toutes et à tous.

Le cycle de conférences « Les métamorphoses de l’accompagnement sous contrainte » propose d’explorer les significations et pratiques de l’accompagnement sous contrainte au gré de différentes époques historiques, contextes sociaux et dispositifs d’intervention (protection de l’enfance, probation, curatelles d’adulte, justice pénale des mineur∙es, etc.).

Fondées sur des résultats de recherches récentes, les conférences inviteront à interroger la relation ambivalente des métiers du social à l’exercice de la contrainte, ainsi que le rôle du droit dans la légitimation de cette contrainte visant la « protection », « l’éducation » ou le « soin » de populations jugées vulnérables ou déviantes.

Ces six conférences auront lieu du 14 mars au 16 mai 2024 de 17 h 30 à 19 h à l’Université de Fribourg, Campus Miséricorde (MIS 03), Salle 3117, Av. de l’Europe 20, 1700 Fribourg.

Programme

Jeudi 11 avril

• « Accompagner sous extrême contrainte : le travail social dans le champ pénal » ; Marina Richter, Lucile Franz et Sabrina Helle-Russo, HES-SO Valais — Wallis

Jeudi 18 avril

• « Aider ou contrôler ? Les paradoxes du travail social en « curatelle d’adultes » ; David Pichonnaz, HES-SO Valais — Wallis

Jeudi 2 mai

• « Contrainte, consentement et engagement du corps dans la relation d’aide et de soin » ; Livia Velpry, CERMES3, Université Paris 8 — Saint Denis

Jeudi 16 mai

• « Adolescences sous contrôle. La prise en charge civile et pénale des mineur·e·s par la justice française » ; Arthur Vuattoux, Université Sorbonne Paris Nord

 Conférences passées

Jeudi 14 mars

• « Histoire de l’assistance et des mesures de contrainte aux XIXe et XXe siècles » ; Alix Heiniger, Département d’histoire contemporaine, Université de Fribourg

Jeudi 21 mars

• « Quels enfants protéger ? Ordre de classe, de genre et de santé au tribunal pour enfants » ; Hélène Oehmichen, Centre européen de sociologie et de science politique, EHESS