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35 étudiants enquêtent sur les jeunes dans la ville

Dimanche 28.02.2010
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Trente-cinq étudiants sont partis dans les communes genevoises à la rencontre des jeunes, des travailleurs sociaux, des responsables et élus locaux. Le résultat de leur démarche d’enquête est publié sur un site web.

Par Laurent Wicht, enseignant et coordinateur du module OASIS, HETS-Genève

OASIS est une offre d’approfondissement inter-sites proposée par les écoles romandes de Travail social à l’ensemble de leurs étudiants de troisième année. Elle leur permet d’aborder, par le biais des différentes thématiques à choix, la spécificité de certains champs d’intervention en lien avec le tissu professionnel romand.

A Genève, le réseau DEMOS réunissant des enseignants travaillant sur les questions de la citoyenneté et de la démocratie locale, est chargé du développement d’un des thèmes proposés dans le cadre du programme romand d’OASIS : la citoyenneté agressée, la place des jeunes dans la ville.

Des jeunes en situation précaire… et des dispositifs locaux

Cette année, l’objet de l’enquête proposée aux étudiants était d’aborder la question des jeunes en situation précaire du point de vue de leur insertion sociale et professionnelle mise en relation avec les dispositifs locaux de soutien qui leur sont offerts dans les communes genevoises.

En effet, en 2010 à Genève, des jeunes sont "dans l’entre-deux". Ils naviguent à vue de manière incessante dans le processus de transition qui conduit à une formation qualifiante, à un emploi. Chaque décrochage du système de formation comporte le risque de ne plus arriver à y entrer à nouveau. Et à chaque fois, il faut avoir les capacités de mobiliser ses ressources personnelles et son réseau afin de poursuivre son parcours. Dans cette sorte de jeu de l’oie transposé dans la vie réelle, certains jeunes disposent de moins d’atouts. Après un décrochage, ils ne sont plus en mesure de rebondir par eux-mêmes, de faire appel aux structures susceptibles de leur fournir de l’aide. La plupart se replient alors dans leur environnement familier, leur quartier, leur coin de commune. Et pour eux commence alors la zone, la galère au quotidien.

Les différents dispositifs cantonaux – mis en place de manière un peu inégale en Suisse romande depuis le milieu des années nonante – ont parfois du mal à atteindre véritablement ces jeunes qui, de fait, se trouvent dans une sorte de no man’s land institutionnel. Dès lors, tout l’enjeu pour le travail social de proximité réside dans la capacité à entrer en contact avec ces jeunes afin de gagner leur "adhésion" et ainsi développer avec eux des actions pour mobiliser leurs ressources. Au-delà du soutien aux individus fragilisés, l’enjeu se présente aussi comme la nécessité de sensibiliser la collectivité locale à ces questions, car bien souvent, ces jeunes du coin de la rue sont d’abord perçus dans les communes comme fauteurs de troubles ou comme incivils.

Bon nombre de communes genevoises ont pris la mesure de ces enjeux. Certaines développent de véritables politiques de soutien aux jeunes les plus fragiles, notamment par le biais d’espaces d’accueil libre, du travail social hors murs ou encore de dispositifs spécialisés dans l’insertion.

Une enquête de terrain grandeur nature

Crayons à dessin, appareils photos et enregistreurs en mains, les futurs travailleurs sociaux sont allés à la rencontre de ces jeunes, mais aussi des professionnels, des responsables et élus locaux. Répartis en huit groupes d’enquête, les étudiants ont ainsi pu s’immerger dans un quartier de la ville, dans des communes suburbaines et dans des communes de la campagne. Dans chacun de ces territoires, l’objectif était d’abord d’aller à la rencontre des jeunes pour qu’ils s’expriment sur leur parcours, leur quotidien, leurs projets. Il s’agissait aussi d’approcher les structures et les projets mis en place afin de mieux saisir le positionnement et les modes d’intervention des travailleurs sociaux de proximité. Enfin, il fallait essayer de mettre en lumière, les enjeux liés au développement des politiques publiques locales en la matière, et ceci en examinant le continuum qui va des processus liés à la reconnaissance de la problématique, de sa mise à l’agenda, jusqu’à l’évaluation des effets des politiques municipales.

La grande moisson d’informations, d’images, d’impressions, d’opinions, et d’analyses des étudiants est réunie sur le site Avoir une place.

Cette démarche reste avant tout un exercice, le lecteur trouvera sur ce site quelques hésitations méthodologiques. De fait, l’objectif d’un tel module n’est pas de former des chercheurs en sciences sociales, mais bien de permettre à des travailleurs sociaux en formation de base d’apprendre à mettre en lumière une question sociale problématique et à prendre la mesure des enjeux liés aux réponses institutionnelles qui lui sont apportées. En clair, il s’agit de contribuer à former les étudiants au plus près des réalités sociales dans lesquelles ils seront appelés à travailler dès la fin de leur formation, l’été prochain.

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