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Considérés comme des dealers, des migrants africains doivent rester invisibles pour échapper à la police. Quelle place la société leur offre-t-elle ? Peuvent-ils exister dans l’espace public ? Leur documentaire esquisse des réponses.
Pour les personnes précarisées en situation d’addiction∙s, la rue représente un « chez‑soi ». Mais cette appartenance dérange lorsqu’elle laisse des traces. Le vivre ensemble dans l’espace public passe par la réduction des risques.
En-dessous de la gare de Lausanne, au centre de Renens ou à Vevey, des personnes aux parcours variés arpentent les territoires de la précarité. Trois études éclairent les causes économiques, sociales et politiques du phénomène.
Des chercheur∙se·s, juristes et intervenant∙e·s sociaux·les interrogent l’endettement comme un « risque social ». Dans un ouvrage collectif, elles et ils dessinent des pistes de réflexion, politiques et sociales, pour l’avenir.
Certain·e·s jeunes aux comportements particulièrement problématiques transitent de foyers en placements forcés, sans jamais créer un lien éducatif stable sur lequel s’appuyer. Une prise en charge à long terme serait une solution.
Les personnes travailleuses du sexe étaient déjà vulnérables économiquement avant la crise sanitaire liée au Covid-19. La complexité d’accès aux aides et l’isolement social a encore augmenté leur précarité.
Le paradoxe entre la recommandation de rester à la maison et l’impossibilité de travailler dans des ménages privés a renforcé la précarité sociale des migrant·e·s. Et la situation devient plus complexe à la lumière du droit des migrations.
Conquérir un « chez soi » peut s’avérer complexe après une hospitalisation en psychiatrie. Depuis 2016, une unité s’intéresse à cette problématique aux facettes multiples liées à la santé, au système de soins et aux dynamiques sociales et familiales.
Les changements climatiques et les dégâts environnementaux provoquent de nouvelles inégalités sociales. Comment intégrer ces composantes dans les interventions professionnelles pour viser un «travail social écologique»?
Lors d’un micro-trottoir à la gare de Fribourg, des passant·e·s de tous âges et de toutes classes sociales se sont exprimé·e·s sur la précarité et sur le tabou qu’elle représente dans nos sociétés. Des pistes d’action ont été suggérées.