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Le mourir n’est pas aussi effrayant que ce que nous pensons. Spécialiste de soins palliatifs, Kathryn Mannix décrit les trajectoires de vie et l’immense dignité de ses patient·e·s dans ces moments empreints de douceur et de bienveillance.
Les migrants consommeraient moins d’alcool que la population suisse. Les données font toutefois défaut et le risque d’addiction semble bel et bien exister. Une étude exploratoire fait le point sur cet enjeu sanitaire méconnu.
Les prestations de soins sont censées être accessibles à tout un chacun. L’égalité des chances dans ce domaine n’est pourtant pas réalisée. Revue de littérature sur l’accès et les renoncements aux soins en Suisse et ailleurs.
Des adolescents en foyer reçoivent des médicaments psychotropes. Certains éducateurs sociaux qui assurent leur suivi ne sont guère à l’aise face à la gestion de cette médication. Une recherche a analysé leurs ressentis.
Autonomisés et responsabilisés dans leurs choix de santé, les individus sont parfois contraints à renoncer à des soins. Ce phénomène prend de l’ampleur dans le canton de Vaud [1] et nécessite une prise de conscience politique.
Plus on gagne, moins on paie proportionnellement pour la santé ! La population suisse est pourtant réfractaire aux changements. Pistes pour des politiques publiques qui corrigeraient les complexités et l’opacité du système actuel.
Le cancer marque souvent un coup d’arrêt dans une carrière professionnelle. La réinsertion des personnes en rémission, toujours plus nombreuses, constitue une priorité. Parce que maladie ne doit pas rimer avec précarité.
Une campagne nationale promeut la santé psychique. Son objectif : que chacun·e ait conscience qu’on peut prendre soin de sa santé mentale comme de sa santé physique. Et que des ressources individuelles et collectives sont disponibles.
Les situations temporaires d’incapacité de discernement en psychiatrie posent la question des directives anticipées. Devant leur faible prévalence, une forme innovante de déclaration anticipée a vu le jour : le « Plan de crise conjoint ».
C’est un pas en direction de l’autodétermination des patient·e·s ! Ce PAS, «Projet anticipé des soins», est testé dans le réseau interdisciplinaire de Lausanne. Quels sont ses concepts de base, ses objectifs et ses étapes ?