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L’« homophobie » désigne couramment le rejet et les discriminations vécues par les personnes homosexuelles ou supposées telles. C’est une notion largement utilisée aujourd’hui dans le langage politique et médiatique mais aussi au sein des recherches en sciences sociales portant sur les minorités sexuelles.
Le point de départ de ce numéro de Nouvelles Questions Féministes a été une envie et une nécessité de réfléchir à la portée et aux limites de cette notion d’homophobie, en particulier dans son articulation avec une perspective féministe.
Dans ce but, le numéro propose un ensemble d’articles qui, en se basant sur des recherches empiriques, viennent alimenter ce questionnement. Quelles sont les discriminations vécues par les lesbiennes, sont-elles similaires à celles que vivent les gays et surtout, comment rendre compte de ce qui les produit et les structure ? Les luttes juridiques, matérialisées en Espagne et en Belgique, par exemple, par l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, permettent-elles d’éradiquer l’homophobie du droit, de construire une réelle égalité entre couples homos et hétéros ? Comment rendre compte des points communs entre les discriminations et les contraintes vécues par les personnes transsexuel·le·s dans leur parcours imposé pour mettre en conformité leur sexe biologique et leur état civil et celles vécues par les gays, bis et lesbiennes ?
Les thèmes abordés par les articles illustrent ainsi de manière empirique les discriminations que vivent diverses minorités sexuelles et, en même temps, démontrent la complexité des structures qui façonnent ces discriminations, complexité dont la notion d’homophobie à elle seule échoue à rendre compte. Ils invitent donc à réfléchir à l’articulation de la hiérarchie des sexualités, qui sous-tend la norme hétérosexuelle, avec la hiérarchie des sexes et les normes qu’elle produit. Une telle réflexion, loin d’être uniquement théorique, invite également au questionnement quant aux stratégies politiques à mettre en œuvre sur le terrain par les mouvements et associations de défense des personnes LGBTIQ.
Un guide pour répondre aux questions que se posent les parents d’enfants avec handicap
Avec « Les droits de mon enfant », Procap Suisse a pour objectif de faciliter les démarches liées notamment aux mesures médicales, scolaires ou professionnelles.
Le guide aborde également la question du droit à des aides et les procédures liées à l’Assurance invalidité ou aux allocations pour impotent, afin d’épauler les parents d’enfants avec handicap dans leurs démarches. Il donne des explications aisément compréhensibles sur l’acquisition de moyens auxiliaires, les aspects à prendre en compte lors du passage à l’âge adulte, les dispositions concernant la caisse de pension, les assurances maladie ou accident.
- Ce livre peut être commandé au 032 323 82 94 ou par courriel à . 34 francs (29 francs pour les membres de Procap)
Les maladies psychiques font partie des troubles de la santé les plus fréquents et les plus handicapants. Elles ont des incidences sur tous les aspects de la vie des personnes touchées et peuvent être très invalidantes. Le rapport de monitorage de l’Observatoire suisse de la santé (Obsan) sur la santé psychique de la population suisse paraît en 2012 pour la troisième fois. Il rend compte de l’état présent et de l’évolution de la santé psychique en Suisse au cours des dix dernières années.
Le rapport montre que la santé psychique de la population suisse ne s’est pas détériorée au cours des dernières années et que la situation dans ce domaine est globalement stable. Ce constat infirme l’idée assez répandue selon laquelle les maladies psychiques gagneraient du terrain.
Trois personnes sur quatre, en Suisse, disent se sentir souvent ou très souvent pleines de force, d’énergie et d’optimisme. Mais le monitorage montre aussi que les troubles psychiques restent très répandus en Suisse. Ainsi, plus de 4% de la population souffrent de problèmes psychiques importants et 13% environ des problèmes moyens. Il est vraisemblable que ces 17% de la population – une personne sur six – présentent, du point de vue clinique, des troubles psychiques.
Différences selon les régions
Si les troubles psychiques touchent plus fréquemment les femmes et les jeunes que les hommes et les personnes âgées, la situation est plus contrastée pour ce qui est de la dépression : les symptômes de dépression légère touchent plus fréquemment les personnes âgées et les femmes. La part des personnes touchées est supérieure à la moyenne au Tessin et dans la région lémanique ; elle est inférieure à la moyenne en Suisse centrale.
Recours aux soins
Le nombre de personnes qui selon le rapport se font traiter pour des troubles psychiques reste faible au regard de la fréquence de ces troubles. Il a augmenté de un pour cent en dix ans – passant de 4% en 1997 à 5% en 2007.
En 2009, on a enregistré en Suisse, 78’000 séjours hospitaliers avec diagnostic principal psychiatrique. Cela correspond à 12 hospitalisations pour 1000 habitants. Les hommes sont traités le plus souvent pour des troubles liés à l’alcool ; chez les femmes, c’est la dépression qui occupe le premier rang.
L’étude en ligne
Expertises médicales dans l’AI
L’assurance-invalidité a mis en place, le 1er mars 2012, un nouveau système d’attribution des expertises médicales pluridisciplinaires, tout en soumettant les centres d’expertises à des exigences de qualité plus élevées et en fixant des mesures de contrôle. Dans le même temps, elle a renforcé les droits de participation des assurés dans la procédure d’expertise. L’AI répond ainsi aux exigences posées par le Tribunal fédéral dans un arrêt de juin 2011, qui avait été précédé par un avis de droit et par une initiative parlementaire réclamant des « expertises et procès équitables ».
L’étude à télécharger en ligne
Envisager le corps dans son aspect purement physique demeure réducteur et conduit à l’occultation de l’âge. Le corps pour soi (la manière dont la personne se perçoit) et le corps pour les autres (livré aux regards des autres et image renvoyée par autrui) sont ici convoqués pour tenter de comprendre les mécanismes de (re)construction identitaire au cours du vieillissement.
L’auteur développe la notion d’équilibre identitaire comme point dynamique au centre des différentes tensions exercées alternativement ou conjointement sur le corps biologique, la perception de son image et l’image de soi renvoyée par le regard des autres. Elle croise plusieurs modèles théoriques issus de la phénoménologie, de la sociologie et de la psychanalyse en s’intéressant aux représentations sociales et culturelles de la vieillesse (diffusées par exemple dans les médias) et à l’expérience corporelle individuelle du vieillissement, notamment à travers l’analyse de la place des activités physiques et sportives.
Raymonde Feillet est docteur en sciences de l’éducation, maître de conférences à l’université Rennes 2, membre du Laboratoire vip’s (violences, intégration, politiques et sports).
Cette étude a été menée auprès de 6700 élèves de 9e année ainsi que de 324 institutions du domaine de la protection de l’enfance.
Le rapport final met en évidence que les abus sur les enfants sont principalement le fait de proches mais également le nombre important d’abus entre pairs à l’adolescence ainsi que le lien entre le niveau de violence générale à l’intérieur de la famille ou du groupe et le risque d’abus sexuels.
Parmi les auteur-e-s :
- Pasqualina Perig-Chiello, psychologue spécialisée en psychologie du développement et professeur honoraire, Université de Berne
- Christoph Häfeli, juriste, assistant social et spécialiste de la protection de l’enfance par le droit civil, expert du nouveau droit de protection de l’enfant et de l’adulte qui entrera en vigueur le 1er janvier 2013.
L’étude en format pdf
Avec des textes de Paola Biancardi, Raymonde Caffari-Viallon, Roger Cevey, Carol Gachet, Fabienne Guinchard Hayward, Caroline Hildenbrand-Doerig, Marie Léonard-Mallaval, Patrick Mauvais, Véronique Montfort, Maurice Nanchen, Enzo Negro, Christine Schuhl.
Au cours des différentes rencontres organisées depuis la création du service d’appui pédagogique et logistique PEP (Petite Enfance Pool - Partenaire Enfance & Pédagogie) et grâce aux textes publiés au travers des bulletins PEP, différents morceaux de choix ont été récoltés. Ils décrivent la qualité de l’accueil sous l’angle des besoins de l’enfant et nous les avons rassemblés pour les partager avec celles et ceux qui, chaque jour, œuvrent en faveur de la qualité d’accueil.
Cette publication est donc un recueil de textes qui s’insèrent dans un outil construit par les conseillères pédagogiques pour interroger le processus ajustant la qualité de l’accueil aux besoins des enfants.
Au travers de ces regards croisés sur la réalité plurielle que constitue l’accueil des jeunes enfants, nous espérons susciter des réflexions utiles aux équipes dans leur souci permanent d’offrir à chaque enfant des conditions d’accueil de qualité.
Commander cet ouvrage par tél. au 021 617 04 00 ou par courriel à . Prix : 20 francs.
Les fondateurs de l’approche Humanitude, Rosette Marescotti et Yves Gineste mettent pour la première fois leur trente années d’expérience professionnelle au service du grand public. Dans un langage concret, illustré de courtes séquences filmées en situation réelle, à domicile, dans des hôpitaux ou des maisons de retraite, Rosette Marescotti et Yves Gineste proposent des solutions qui donneront du sens au quotidien des aidants.
Quelques exemples
- Il ne mange plus ? Peut-être ne reconnaît-il plus les couverts : présentez la nourriture sous forme de toasts que l’on peut saisir à la main.
- Elle refuse violemment une promenade ? Mettez vous face à elle, captez son regard, souriez tout en caressant sa main, puis proposez tranquillement de faire quelques pas. Neuf fois sur dix, elle se lèvera pour vous suivre.
- Il vous demande l’heure pour la centième fois ? Dérivez son attention vers un sujet qui lui plaît. Ce n’est pas de la manipulation, juste une façon de calmer l’angoisse qui monte.
En une heure, vous apprendrez à observer et décoder un comportement en apparence opaque. L’Humanitude vous apporte des outils pour mettre au point vos propres solutions et retrouver des relations plus sereines. Les témoignages d’aidants vous montreront que vous n’êtes pas seul(e) et que des réponses existent.
En bonus, des avis d’experts viennent étayer, compléter, renforcer les messages. Des spécialistes présentent les différents réseaux d’aides en France. Des témoignages d’aidants viennent renforcer ce message d’espoir : l’Humanitude ne guérit certes pas la maladie mais elle donne des clés pour vivre et vieillir debout, sereinement, jusqu’au bout.
Bande annonce en ligne
La planification médico-sociale pour les personnes âgées est un élément essentiel de l’organisation du système de santé neuchâtelois. En effet, l’augmentation de la durée de vie et le vieillissement de la population, amplifiés par l’arrivée prochaine en âge AVS des cohortes de population du "baby-boom", placent la question de la prise en charge de personnes du 3ème et du 4ème âge au premier plan.
La planification médico-sociale pour les personnes âgées dans le canton de Neuchâtel est un projet qui a demandé une longue maturation et un travail d’analyse très poussé. Le Conseil d’Etat a mené ses premières réflexions en 2006 déjà, s’adjoignant les compétences et l’expertise de la Haute Ecole Arc Santé pour réaliser les aspects techniques du projet. Si la plupart des mesures proposées s’inscrivent dans le contexte légal actuel, des articles modifiant la loi de santé sont toutefois proposés afin de combler les lacunes de la législation actuelle et permettre la mise en œuvre de la planification. Le Conseil d’Etat propose par ailleurs au Grand Conseil de classer plusieurs motions et postulats qui ont trouvé réponse dans le rapport qu’il lui soumettra.
Le projet en format pdf
Les conclusions de cette récente étude d’Addiction Suisse apportent de nouveaux éléments de réflexion sur les variables qui influencent la consommation d’alcool chez les mères de famille. Elles suggèrent que l’investissement d’un pays dans des mesures de promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes permet de réduire le niveau de consommation d’alcool des mères.
Selon les études classiques en effet, plus une femme à de rôles sociaux, avec un partenaire, des enfants, une activité professionnelle extérieure, et moins elle a de risque de boire. Cette corrélation ne fonctionne pourtant pas toujours. En Suisse par exemple, les mères en couple avec un emploi ont des niveaux légèrement plus élevés de consommation d’alcool que celles qui n’ont pas d’emploi.
En comparant la situation dans quinze pays, l’étude montre que dans les pays où il y a moins de mesures incitatives pour encourager le travail des mères, l’effet protecteur de la combinaison travail/maternité est plus faible concernant la consommation d’alcool.
Etude présentée en ligne
Sur près de 90 pages, cette brochure fournit de nombreuses informations pratiques destinées à faciliter la vie quotidienne des nouveaux arrivants. Elle fournit des adresses utiles et aborde divers domaines, notamment les questions liées à l’autorisation de séjour, la santé, l’école, le travail, le logement, les cours de langues, les espaces de rencontre.
Des améliorations ont été apportées pour accroître la clarté du document. Les informations concernant les cours de français sont désormais disposées dans un tableau simplifié. De plus, de nouvelles rubriques et des informations complémentaires ont été ajoutées.
Cette 6e version est actuellement disponible en français. Elle sera traduite en cours d’année. D’ici là, il est toujours possible de commander la 5e édition de la brochure dans une des dix langues traduites.
« Bienvenue dans le canton de Vaud » peut être commandée gratuitement auprès du BCI.
La brochure en ligne
La Maison d’éducation de Vennes, dans les hauts de Lausanne, était l’institution officielle vaudoise réservée aux garçons adolescents placés par les autorités judiciaires ou civiles. Fondée au XIXe siècle, elle est transformée au milieu du XXe siècle et devient une institution reconnue et dynamique.
Mais elle subit une crise majeure à l’époque de la publication de « L’antichambre de la taule », en 1978, et une restructuration est mise en place ; celle-ci échoue partiellement, l’Internat est supprimé, mais la formation professionnelle en externat se développe et l’institution devient le Centre d’orientation et de formation professionnelles (COFOP) en 1987.
L’histoire de ce lieu d’enfermement est empreinte d’inertie ; elle est pourtant jalonnée de réformes, inspirées par l’évolution des conceptions pédagogiques et judiciaires ; mais elle est aussi tumultueuse, avec des drames individuels, des scandales publics, des campagnes de presse qui la noircissent.
Cet ouvrage met, plus largement, en évidence la problématique complexe de l’enfermement et de l’éducation des adolescents délinquants ou inadaptés en présentant des situations concrètes. Enfin, quelques trajectoires individuelles sont esquissées grâce aux dossiers d’élèves constitués depuis les années 1930.
Richement illustré, ce livre intéressera tant les historiens et les professionnels du social que le grand public.
Toute idée nouvelle, surtout si elle est accompagnée de pratiques sociales inédites, suscite à la fois de l’intérêt et de la méfiance. L’accompagnement érotique des personnes vivant avec un handicap ne fait manifestement pas exception.
Toutefois, il y a vingt ans, on n’osait pas y penser. Tapies dans la tranquille certitude qu’il est normal d’exclure une partie de leur population des pratiques sexuelles, nos sociétés définissaient plus ou moins clairement qui y avait droit ou pas, tout en instaurant des situations paradoxales dans le quotidien. Aujourd’hui, on en parle de plus en plus. La réflexion s’intensifie et des initiatives pratiques voient le jour, telles que celles reconnues et mises en place dans certains pays : Allemagne, Autriche, Hollande, Danemark, Suisse allemande, Suisse francophone… La révolution sexuelle et l’évolution radicale du regard porté sur le handicap contribuent au changement. L’assistance sexuelle s’inscrit pleinement dans le processus d’intégration actuel, dans une dynamique de citoyenneté partagée et promotrice d’un agir émancipatoire. Appuyé sur des expériences transdisciplinaires, cet ouvrage analyse les questionnements éthiques, propose des réponses respectueuses adaptées aux personnes en situation de handicap. Il s’adresse aussi aux partenaires institutionnels et familiaux.
Catherine Agthe Diserens et Françoise Vatré, sexo-pédagogues spécialisées, forment les éducateurs et les enseignants spécialisés, les soignants, les thérapeutes et les familles, au sujet de la vie affective, intime et sexuelle. Elles assurent des suivis individuels et collectifs, auprès de personnes concernées de tous âges. Catherine Agthe Diserens est présidente de l’association suisse SEHP (Sexualité et handicaps pluriels).
En amont de ce livre, leur programme de formation « Du Cœur au Corps » a obtenu le prix suisse de Pédagogie curative (CSPC).
En 2010 dans le canton de Vaud, 7500 personnes de plus de 65 ans ont résidé dans un établissement médico-social pour un long séjour. Les trois quarts sont des femmes et trois pensionnaires sur dix sont nonagénaires ou même centenaires pour une soixantaine d’entre eux. Ce sont quelques-uns des résultats de l’analyse consacrée aux pensionnaires des EMS que publie Statistique Vaud dans son courrier bimestriel Numerus.
La grande majorité des personnes âgées vit à domicile : jusqu’à 80 ans, seules 1% à 5% des personnes résident dans un EMS. Puis le taux de recours à l’hébergement augmente fortement avec l’âge, atteignant 41% pour les personnes de 90 à 94 ans et même plus de 67% dès 95 ans.
En outre, les pensionnaires des EMS sont toujours plus âgés en moyenne : nonagénaires et centenaires représentaient 22% des effectifs en 1991, ils sont 30% vingt ans plus tard. Quant aux personnes de 65 à 79 ans, leur poids relatif a diminué de 26% à 21% en raison de l’augmentation de l’espérance de vie et du développement de la politique de maintien à domicile.
En 2010, les résidents âgés de plus de 65 ans sont restés en moyenne deux ans et trois mois dans un EMS vaudois. Cette moyenne cache des durées d’hébergement très variables, puisqu’elles s’échelonnent de moins de 26 jours pour les 10% des séjours les plus courts à plus de six ans pour les 10% des séjours les plus longs. A la fin de leur séjour, 5% des pensionnaires retournent à leur domicile. Le transfert dans un autre établissement ou à l’hôpital est le motif de sortie pour 19% des résidents. Reste le décès qui met un terme à l’hébergement dans 76% des cas. Toutefois, les décès survenus en EMS ne représentent que 40% de l’ensemble des décès enregistrés en 2010 chez les plus de 65 ans dans le canton de Vaud.
Source : Bureau d’Information et de Communication de l’Etat de Vaud.
Renseignements complémentaires : Statistique Vaud - 021 316 29 99
Le Conseil d’Etat a autorisé la mise en consultation de l’avant-projet de concept cantonal en faveur des seniors. L’élaboration de ce document stratégique présenté par la Conseillère d’Etat Anne-Claude Demierre a impliqué plus de 100 personnes issues de 57 organismes publics ou privés. Il pose les jalons d’une future politique de la personne âgée dans le canton en identifiant divers domaines d’intervention des pouvoirs publics.
Trois objectifs phares ont été retenus : l’intégration des seniors dans la société, leur autonomie et la reconnaissance par la société de leurs compétences et de leur besoins. L’action politique se situe au niveau de cinq domaines d’intervention :
- Le travail
- Le développement personnel
- La vie associative et communautaire
- Les infrastructures, l’habitat et les services
- La prise en charge socio-sanitaire
Le document en format pdf
Chaque mois, la Fondation pour la sécurité des patients présente une étude scientifique récente consacrée à la sécurité des patients en donnant un aperçu de ses principaux résultats. Celui de février 2012 est consacré au traitement réservé aux erreurs de médication par les grands journaux australiens. Un traitement très différent de celui réservé aux erreurs chirurgicales… Et en Suisse ?
Le traitement par les médias de thèmes relatifs à la sécurité des patients est de nature à influer fortement sur le débat politique et sociétal et à modifier la perception de la population à cet égard. Il est de ce fait susceptible d’éveiller la compréhension des fournisseurs de prestations et des responsables de la politique sanitaire pour les préoccupations du public et d’exercer une pression sur eux pour qu’ils fassent passer au premier plan les questions de sécurité des patients.
Hinchcliff et al. ont étudié, dans les journaux, le reflet donné des erreurs de médication, analysant la fréquence des contributions sur le sujet et le contexte dans lequel elles paraissaient. Pour ce faire, ils ont sélectionné dans une banque de données, pour les années 2005 à 2010, les articles des dix journaux australiens affichant le plus fort tirage. Tous ceux qui contenaient le terme « erreur de médication » ou des formulations apparentées étaient évalués selon le type de compte rendu et le contexte, la mise en relation avec des publications académiques (p. ex. lien établi avec des résultats d’études scientifiques) ainsi que l’utilisation de citations littérales. Ils ont également pris note des causes indiquées pour les erreurs de médication et des solutions suggérées pour y remédier.
Entre 2005 et 2010, 92 articles de journaux au total traitaient d’erreurs de médication, le plus grand nombre ayant été enregistré en 2007 (27). La fréquence a ensuite diminué (20 en 2008 et 22 en 2009). Sur la totalité, 73 (79 %) étaient des nouvelles brèves (actualité) et 10 seulement apportaient des informations de fond ou analysaient la problématique. La sécurité de la médication faisait spécifiquement l’objet de 34 articles (37 %), tandis que dans les autres, ce sujet était placé dans le contexte élargi de la qualité et des problèmes du domaine de la santé. La plupart des articles se référaient à des rapports ou à des sources officielles et 4 seulement à des publications scientifiques, la majorité renvoyant à des statistiques sur la fréquence des erreurs de médication. A noter que la validité des données citées faisait dans de rares cas seulement (15) l’objet d’un commentaire critique. Les personnalités le plus souvent mentionnées en référence étaient des représentants de services étatiques (48 % de toutes les contributions) ou de groupes d’intérêt importants, p. ex. sociétés médicales (29 %), des collaborateurs d’institutions sanitaires (21 %) et des scientifiques (20 %). Etaient invoquées comme principales causes des erreurs de médication l’insuffisance des ressources dans les hôpitaux, l’inefficacité des systèmes internes de déclaration des erreurs et l’inadéquation des structures de direction. Les solutions le plus fréquemment suggérées étaient d’améliorer les systèmes de déclaration des erreurs, de modifier les processus de médication (introduction de codes-barres) et de renforcer la formation du personnel sanitaire. La plupart des affirmations relatives aux causes et aux solutions possibles concernaient le secteur hospitalier.
L’étude fournit une analyse intéressante de la présentation des questions de sécurité des patients dans les médias. Elle montre notamment que les erreurs spécifiques de médication sont très peu abordées dans les journaux australiens : sur cinq ans, 92 articles seulement évoquent cette question alors que durant le même laps de temps, on trouve dans un seul journal plus de 190 articles traitant d’erreurs chirurgicales. Une chance de sensibiliser le public est ainsi mal exploitée. Par rapport à d’autres thèmes de santé publique, les erreurs de médication n’ont qu’un faible écho dans les journaux. Il n’existe pour l’heure pas d’études comparables en Suisse ni dans les autres pays européens, ce qui est regrettable.
PD Dr D. Schwappach, MPH, directeur scientifique de la Fondation pour la sécurité des patients, professeur à l’Institut de médecine sociale et préventive (ISPM) de l’Université de Berne
Source : Fondation pour la sécurité des patients
Le rapport en ligne
Implants mammaires : l’autorité sanitaire devrait-elle intervenir ?
Dr Jean Martin, ancien médecin cantonal vaudois, membre de la Commission nationale d’éthique
L’affaire des implants mammaires PIP – dont le fabricant a été inculpé pour avoir employé secrètement des matériaux non autorisés – laisse beaucoup de questions en suspens. Partout les autorités sanitaires nationales s’efforcent de répondre aux craintes des patientes. Toutefois elles le font de manière non uniforme et ne recommandent pas systématiquement le retrait de ces prothèses lorsqu’elles n’occasionnent pas de troubles.
Il est légitime de savoir si ces instances officielles assument véritablement leur mission ou si elles devraient prendre des mesures plus larges et/ou plus fermes. Le directeur de Swissmedic, chargé chez nous de la surveillance des médicaments et des dispositifs médicaux (Le Temps du 28 janvier 2012) dit que son institut a fait son travail au sens des dispositions qu’il a le mandat d’appliquer. Dans le cas particulier et sans sous-estimer les préoccupations compréhensibles des femmes concernées, le fait est que le risque de complications graves est très faible. Ce qu’on sait ne demande pas d’envisager (à part en ce qui concerne le fabricant) les mesures urgentes et contraignantes, à large échelle, que requiert par exemple un danger de pandémie (voir les cas du SRAS et de la grippe H1N1 où le risque potentiel était majeur). En Suisse, on n’aime pas (du tout !) que l’Etat, avec ses gros sabots, donne des ordres qui ne seraient pas fondés sur une base légale claire et des motifs convaincants. Oui, l’autorité sanitaire peut, au motif de la clause d’urgence ou de celle dite générale de police, prendre des mesures non fixées par la législation spécifique. Mais il faut que soit respecté le principe de proportionnalité : la gravité de la mesure doit être en rapport avec le risque évité, respectivement le bénéfice escompté.
Sans poser en soutien ou critique de mes anciens collègues, je m’interroge : quelles actions seraient- elles judicieuses pour mieux répondre aux questions à propos des PIP ? Je pense à l’ouverture d’une « ligne rouge » avec des répondant(e)s compétent(e)s. Ici aussi, tenir compte de la relative modestie du risque (en termes objectifs plutôt que d’échos médiatiques). Plutôt que les Services cantonaux de la santé, voire l’Office fédéral, il serait pertinent, « techniquement » parlant, que les sociétés des disciplines médicales concernées (chirurgie plastique et esthétique, sénologie) mettent en œuvre une telle modalité. Elles pourraient dire que c’est le rôle de l’Etat ; expérience faite toutefois, c’est une des vertus du système suisse (à côté de ses petitesses) que des structures privées collaborent pragmatiquement avec l’autorité en remplissant des tâches d’intérêt général. Du côté du secteur public, on peut penser à des communiqués, avec les difficultés inhérentes à l’exercice mais, dans tous les cas, on n’évite pas les critiques : d’aucuns trouveront qu’on alarme la population pour trois fois rien, les autres au contraire qu’on banalise le danger… On peut imaginer une campagne d’information (à cet égard, la Suisse l’a fait très bien en matière de VIH/sida depuis plus de vingt ans) ; cependant ceux qui disposent des deniers publics doivent toujours se demander si l’impact vraisemblable sera en relation avec les ressources investies.
Il me paraît que ce sont mes confrères médecins praticiens, dans leur activité quotidienne en cabinet privé ou en hôpital, qui peuvent avoir le rôle le plus utile, dans la relation thérapeutique personnelle et de confiance avec leurs patientes. Certaines connaissances sont établies : les implants PIP étaient de qualité insuffisante et se rompent parfois ; l’évaluation de la situation selon les sources disponibles ne justifie pas à mon sens qu’on incite toutes ces femmes, en urgence, à demander le retrait des prothèses (NB : toute intervention chirurgicale entraîne en soi des risques, qui peuvent être aussi notables que ceux du maintien de l’implant). En particulier, les données actuelles ne font pas suspecter un risque de cancer ultérieur.
Il reste à savoir si le contrôle même des dispositifs en cause doit être renforcé, rendu plus détaillé. On peut toujours faire plus, mais est-ce toujours mieux ? Notre société est déjà très prudente, imposant de multiples preuves et contrôles dans le domaine médical notamment, dont on peut penser qu’ils retardent parfois la mise en œuvre de progrès - et le risque zéro n’existe pas. Du reste, le problème dans le cas PIP n’est pas issu d’une erreur dans la supervision mais d’un mensonge du fabricant, donc d’un acte qui sera pénalement puni.
Un mot sur les caisses-maladie : dans le cadre légal en vigueur et dans un Etat de droit libéral, l’autorité publique ne peut pas, me semble-t-il, imposer à ces assurances (qui mettent en œuvre la LAMal, mission d’intérêt public, mais qui sont privées) de prendre en charge les retraits de prothèse pratiqués préventivement, simplement pour tranquilliser la patiente (sous réserve donc d’une pathologie claire ou si des arguments scientifiques venaient demander un tel retrait dans tous les cas). Rappelons aussi que la grande majorité de ces prothèses sont posées pour des raisons esthétiques, elles ne sont donc pas remboursées par la LAMal. Par contre, cela reste la liberté des assurances complémentaires, œuvrant sur une base légale autre, d’envisager à bien plaire d’accepter lesdits frais.
Source : Le Temps, 7 février 2012
A l’heure où la psychiatrie connaît un mouvement de déshospitalisation et d’autonomisation des résidents, l’équipe éducative d’un foyer pour adultes en situation de handicap psychique s’interroge : « Au-delà de nos bonnes intentions et de notre volonté, nos activités sont-elles vitalisantes pour nos résidents ? Favorisent-elles la mobilisation de leurs ressources ? ». L’équipe exprime ainsi son souci de ne pas forger, malgré elle, une institution qui « capture » ses résidents. Il s’agit dès lors, comme le formule Ehrenberg, d’aider les gens à s’aider par eux-mêmes dans une alliance partenariale, dans une relation d’aide pratiquant la remise en mouvement de personnes qui subissent entièrement leur situation.
En étroite collaboration avec l’équipe en place, Kim Stroumza et Claude de Jonckheere passent à la loupe quatre séquences d’activité (une interaction informelle, une réunion d’équipe, les suites d’un week-end agité, une visite à domicile lors d’un appui social ambulatoire). L’analyse de ces séquences met en lumière – à travers les activités quotidiennes – la reconnaissance que les éducateurs apportent aux résidents, les obstacles auxquels se heurtent ces activités, comment les approches sont ajustées, ou encore, dans quelle perspective de pensée et d’action se placent les professionnels. L’analyse des auteurs aboutit à une modélisation des activités éducatives du foyer.
Nous vivons sur la même planète, mais vivons-nous dans un seul monde où personne ne peut être broyé, expulsé, jeté ? Que veut dire aujourd’hui, imaginer et vouloir construire un seul monde « One Word », démocratiser la démocratie ? Que signifient les mots Commun, Migration, Egalité ? Que veut dire être exilé ?
Nous vous invitons à vous associer au plaisir d’un projet d’une formation publique et gratuite.
Les quatre séances s’inscrivent dans une perspective réflexive partagée d’éthique politique. elles apporteront des outils, des propositions d’action possibles et utopiques à discuter (40 mesures proposées seront travaillées en ateliers).
La publication en format pdf
Cette brochure permettra à tout un chacun de mieux comprendre l’ensemble des procédures complexes de l’AI. Elle est destinée à toutes et tous les bénéficiaires des structures (séropositifs ou non) et aux professionnels.
- La détection précoce et l’annonce à l’AI
- La première demande AI
- Le mode d’emploi des questionnaires AI
- Le mode d’emploi pour les médecins sur l’AI et les aspects liés au VIH-sida
- Les mesures de réinsertion
- Les rentes
- Que faire en cas de demande rejetée
- La 6e révision de l’AI
- Les informations, les conseils et le soutien (adresses et ressources)
Cette brochure et les frais de port sont gratuits.
Commande ou téléchargement en ligne
Les données ont été recueillies, de mi-juin à fin juillet 2011, lors d’actions de prévention, à l’aide d’un questionnaire auto-administré anonyme, sur 15 « lieux de rencontre extérieurs » en Suisse (cantons de Genève, Vaud, Valais, Fribourg) et en France (départements 38, 74). Sur les 565 hommes rencontrés durant la période d’enquête, 42% d’entre eux, soit 237 personnes, ont accepté de répondre aux questions. Leur âge moyen est de 44 ans.
Les principaux résultats
- 67% des répondants se définissent comme homosexuels, 25% bisexuels, 6% hétérosexuels et 2% ne se reconnaissent pas dans ces catégories (deux personnes ont précisé être transsexuelles).
- Ces hommes se distinguent des répondants aux enquêtes de santé gay générales par un grand nombre (médiane 12) de partenaires sexuels masculins dans les 12 derniers mois, en particulier un grand nombre de partenaires avec qui la pénétration anale est pratiquée (médiane 5), un plus grand nombre de partenaires féminines (24% ont eu des partenaires féminines dans les 12 derniers mois) et un multi-partenariat plus fort (46% ont eu plus de 10 partenaires masculins dans les 12 derniers mois).
- Leur exposition aux risques de transmission du VIH est élevée : 31% ont eu une pénétration anale non protégée avec un partenaire de statut différent ou inconnu dans les 12 derniers mois.
- 12% sont séropositifs pour le VIH et près d’un répondant sur 6 ignore son statut sérologique. 46% des répondants déclarent connaître la déclaration des experts suisses sur la non infectiosité des personnes en traitement, avirémiques et sans autres IST. 65% connaissent le traitement d’urgence (PEP).
L’étude en format pdf
Entrée en vigueur le 1er janvier 2012, une partie de la sixième révision de la Loi fédérale sur l’assurance invalidité vise à supprimer ou réduire plus de 12’500 rentes au moyen d’instruments juridiques discutables.
Dans ce commentaire, Jean-Marie Agier et Philippe Graf, avocats spécialistes des assurances sociales et du droit de l’assurance invalidité à Intégration Handicap étudient le mécanisme principal de la nouvelle loi, « la nouvelle réadaptation », avec ses paradoxes juridiques et pratiques. Ils montrent aussi les dérogations et les flous contenus dans des dispositions finales discutables.
Ils concluent que ces nouveaux instruments permettront aux Offices AI de « créer à volonté des motifs artificiels de révision de rentes d’ores et déjà octroyées », et ce alors même que strictement aucun changement dans la situation de personnes concernées ne sera intervenu.
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Les personnes élevant seules leurs enfants se trouvent fréquemment dans une situation financière difficile ; parmi elles, les femmes en particulier ne disposent souvent que de revenus très limités. C’est ce que montre une étude réalisée sur mandat de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS).
L’examen des données fiscales du canton de Berne pour 2006 a permis d’analyser plus finement la situation des personnes non mariées qui vivent seules avec des enfants au sein d’un ménage. Sur un total de 20 000 contribuables non mariés ayant des enfants de moins de 18 ans, environ 11 000 les élèvent seuls et 9000 vivent en concubinage. Alors que 10 % des ménages sans enfant ont des revenus très limités, la proportion est de 16 % pour les hommes élevant seuls leurs enfants et de 30 % pour les femmes dans cette situation. Selon la définition de l’étude, les revenus sont très limités lorsqu’ils sont inférieurs à la moitié du revenu équivalent médian de l’ensemble des contribuables.
Sans l’apport des prestations d’entretien, le pourcentage des personnes au revenu très limité parmi les femmes élevant seules leurs enfants serait deux fois plus grand.
Le revenu de l’activité lucrative étant déterminant, il est essentiel pour ces personnes de pouvoir concilier famille et profession. L’étude souligne aussi l’importance des prestations d’entretien pour la situation économique des personnes cibles. C’est dire que les avances sur contribution d’entretien et l’aide au recouvrement remplissent une fonction de politique sociale non négligeable.
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Cette publication présente les éléments importants de la qualité du logement et des quartiers d’habitation du point de vue des familles. Elle résume les conditions pour assurer la qualité du logement et des quartiers d’habitation en sept thèses. Elle livre également des propositions d’intervention concrètes, étayées par des exemples de "bonnes pratiques".
1. La découverte autonome d’espaces libres est déterminante pour le développement des enfants et des jeunes, ainsi que pour la vie quotidienne des familles.
2. Les lois sur les constructions comme l’architecture favorisent l’édification d’espaces standardisés sans possibilités d’aménagement. Il manque des zones non surveillées dans lesquelles les enfants puissent jouer et établir des contacts sociaux.
3. Les logements doivent se prêter à une certaine souplesse dans l’utilisation et l’aménagement. Ils doivent offrir des secteurs communs destinés au jeu et à la détente pour toute la famille, des endroits de repli et suffisamment d’espaces de rangement.
4. Les lieux de passage entre l’intérieur et l’extérieur doivent être dégagés et libres d’obstacles, tant pour les enfants et les personnes âgées que pour les personnes atteintes d’un handicap. Les escaliers et les entrées doivent être aménagés de manière à pouvoir être utilisés comme zones de jeu et de rencontre.
5. Les espaces de jeu et de rencontre doivent être aménagés de manière variée et adaptée à tous les âges, dans un esprit de proximité avec la nature, et offrir la sécurité requise.
6. Une structure d’habitat et d’utilisation différenciée facilite l’orientation et le quotidien des familles.
7. Il est très important d’associer des délégués des familles et des jeunes à la planification et à l’aménagement des espaces sociaux, en particulier dans les quartiers défavorisés.
La progression des maladies chroniques et des situations de handicap engendre des problèmes de santé et des priorités sanitaires nouvelles. Soigner et accompagner de manière efficiente les personnes souffrant de ces maladies, sans pouvoir leur offrir la guérison, constitue un défi actuel pour les professionnels de la santé.
Ce précis propose :
- des connaissances théoriques actualisées nécessaires à la compréhension de la complexité de la situation de chronicité et de handicap,
- des pistes et des outils concrets pour l’accompagnement de la personne malade et de ses proches issus de recherches actuelles,
- des perspectives pour assurer le travail en interdisciplinarité et la continuité des soins.
Les auteures : Catherine Gasser, Jessica Graber, Jacqueline Gross, Nicole Nadot Ghanem, Evelyne Progin, Christine Sager Tinguely, Eliane Schenevey Perroulaz et Catherine Weber sont des infirmières spécialistes de la chronicité et des soins de longue durée. Elles exercent aujourd’hui en tant que professeures à la Haute Ecole de Santé de Fribourg (HEdS-FR) et ont développé leurs compétences professionnelles autour de l’accompagnement de personnes atteintes de maladie chronique et en situation de handicap.
Bureaux partagés en sous-location à Lausanne-centre, dans un environnement propice aux échanges et aux synergies, notamment avec des associations axées sur la famille. (image : © Freepik)