Pour réunir les savoirs
et les expériences en Suisse romande
S'abonner à REISO
Le Contrôle fédéral des finances a publié son rapport final sur les dépenses pour les « mesures médicales » de l’assurance-invalidité (AI). Ces mesures couvrent par exemple les transports d’enfants handicapés.
Les dépenses ont augmenté continuellement depuis plus d’une dizaine d’années. Les coûts pour les mesures médicales se situent en 2010 à 692 millions de francs, répartis entre 669 millions pour les infirmités congénitales et 23 millions pour les mesures de réadaptation. Les coûts liés aux infirmités congénitales ont progressé de 61% en 10 ans. En 2010, un peu plus de 113 000 personnes ont bénéficié des prestations médicales pour des infirmités congénitales, soit une augmentation de 12% entre 2001 et 2010. Le coût moyen par bénéficiaire tourne autour de 5920 francs en 2010 et a connu une évolution à la hausse de 43% durant la même période. En près de 10 ans, les coûts des prestations médicales pour des infirmités congénitales ont augmenté 1,5 fois plus vite que les coûts de la santé. Depuis 2006, l’évolution des coûts suit cependant la même tendance que l’augmentation des coûts pour l’assurance-maladie.
Lire aussi l’article de REISO qui craignait les résultats de cette évaluation : Quel avenir pour les mesures médicales de l’AI ?
L’étude en format pdf
L’objectif principal de cette nouvelle enquête, menée par la FEGPA, la FVA (Fondation vaudoise contre l’alcoolisme) et le CIPRET-Genève dans le canton de Genève et la ville de Lausanne, était de comparer les perceptions et les attitudes des parents concernant l’usage d’alcool, de tabac et de cannabis à l’adolescence.
Au départ, plusieurs questionnements :
- Les parents communiquent-ils de la même manière avec leurs ados au sujet de ces trois substances ?
- Ont-ils une tolérance différenciée vis-à-vis de l’usage d’alcool, de tabac et de cannabis à l’adolescence ?
- Quelle évaluation font-ils de la consommation d’alcool, de tabac et de cannabis de leur ado ?
A l’arrivée, plusieurs constats :
- Les parents interrogent peu leurs ados sur ce qu’ils consomment. Mais ils sont conscients qu’il est de leur devoir de mettre en garde les ados sur la consommation de ces substances.
- Les parents sont plus permissifs vis-vis de l’alcool et du tabac que du cannabis. Celui-ci est perçu comme plus dangereux mais c’est la substance pour laquelle ils questionnent le moins leurs ados.
- Les parents sous-évaluent la consommation de leurs ados : cette enquête confirme ce que plusieurs études démontrent déjà, à savoir que les parents n’ont pas toujours une perception réaliste de la consommation de substances de leurs enfants. Cette sous-estimation est particulièrement marquée pour l’alcool et le tabac.
Cette enquête doit nous permettre d’orienter nos actions de prévention. Il apparaît toujours primordial de continuer à informer les parents sur les dangers de la consommation précoce des ces produits par les ados. Il s’agit aussi de les renforcer dans leurs compétences afin de pouvoir parler plus concrètement des risques liés à ces substances et de mettre ainsi des limites claires à leurs enfants.
L’étude en format pdf
L’auteur explique que la politique des quatre piliers était « modernissime » en 1990, mais qu’elle est caduque aujourd’hui dans le nouveau paysage du marché des drogues. Jusqu’à présent, Olivier Guéniat a toujours été opposé à la dépénalisation mais il constate que cette situation n’est plus tenable. Il explique les lignes directrices d’un nouveau modèle de réglementation du marché des drogues illégales afin de sécuriser l’espace public.
Pour le cannabis, il propose que l’Etat s’occupe d’accorder les autorisations pour la production, le commerce et la consommation. Il s’agirait ainsi d’autoriser la drogue dans le privé (dans des Cannabis Social Clubs comme en Espagne ou en Belgique par exemple) mais de l’interdire dans l’espace public. Cette variante de « régie fédérale » pourrait, ce n’est pas le moindre de ses atouts, encaisser plus de 100 millions de francs par an. Mais cette réglementation aurait aussi de nombreux autres avantages sociaux et sanitaires.
Quant au marché de la cocaïne, l’auteur estime que là aussi, le modèle répressif est en situation d’échec. Il dessine plusieurs pistes : une médicalisation de la consommation des opiacés et de la cocaïne, au moins pour les personnes dépendantes à ces produits ; des systèmes de prescription contrôlée pour les consommateurs non dépendants.
L’auteur conclut que seule une réglementation du marché des drogues permettrait de construire des ponts entre les objectifs de sécurité publique et de santé publique.
Le dialogue est ouvert…
L’article spécialisé en format pdf
Unique à ce jour par sa conception, ce livre donne un aperçu de la santé des jeunes de 11 à 15 ans aujourd’hui en Suisse.
Dans quel environnement familial et social grandissent-ils, comment s’alimentent-ils ? Qu’en est-il du sport et de la consommation d’alcool ou de tabac ?
Cet ouvrage, construit autour de soixante questions-clefs posées aux jeunes, a été rédigé par une équipe de chercheurs d’Addiction Suisse. Les résultats reposent sur une enquête nationale et constituent un outil indispensable pour le travail de prévention.
Miguel Béchet a suivi l’histoire d’amour de Marie-Esther et Olivier, deux résidents qui vivent avec un handicap mental. Des premiers baisers à la séparation, ce film tendre et sensible parle de sentiments et de sexualité, de Dieu et de Gottéron… et des rapports parfois compliqués avec les parents. Un document rare.
Ce film a été réalisé avec le soutien de la Communauté de l’Arche de Fribourg et de Pro Infirmis Fribourg.
A commander en ligne
L’amour appartient à tous, il s’agit de l’aspiration la plus forte de toute aventure humaine, une quête faite de joie, parfois de souffrance.
À quoi tient l’amour des personnes fragilisées physiquement ou psychiquement ? Comment la vie affective et la sexualité des personnes en situation de handicap peut-elle s’épanouir dans les établissements et les services qui les accueillent ?
Ce film pose des questions sur le « vivre ensemble », le droit à l’intimité, la place et la responsabilité des familles. Des questions qui doivent nourrir des débats, des interrogations pour faire évoluer et grandi la qualité de vie des personnes en situation de handicap.
Et pour mémoire : « Deux Amours » ou s’aimer avec un handicap mental, de Miguel Béchet, présenté sur REISO
Extraits en ligne
Conscient que les habitudes alimentaires s’acquièrent dès le plus jeune âge dans le cadre familial, le Département des affaires régionales, de l’économie et de la santé du canton de Genève a souhaité démontrer qu’il est parfaitement possible de donner aux enfants le goût d’une alimentation saine composée de fruits et de légumes de saison cultivés dans la région.
En privilégiant une approche participative et pro-active, essentielle aux projets menés dans le cadre de l’Agenda 21 cantonal, Cuisinez malin ! a réussi à conjuguer, de manière conviviale et ludique, plaisir, santé et développement durable. Au fil des saisons, la Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle (FASe) a contribué activement à ce projet en organisant des ateliers de cuisine et de dégustation avec les enfants de plusieurs centres de loisirs du canton. Lors de cette dernière édition, les jeunes gastronomes ont préparé, dégusté et sélectionné divers plats concoctés avec des fruits et légumes de la région disponibles en hiver.
A l’instar des éditions des trois premières saisons, cette nouvelle série de recettes sera diffusée grâce à un large réseau de partenaires. Ce recueil est également disponible dans les supermarchés de Migros Genève et les recettes peuvent être téléchargées sur le site internet dédié au projet.
Au menu ? Salade multicolore, Carpaccio de betteraves, Soupe aux légumes oubliés, Soupe cardons-poires, Truite saumonée et gratin de cardons, Tarte tatin aux pommes, Soupe de courge aux châtaignes.
Pour tout complément d’information : Mme Sabine Stefanoto, Service cantonal du développement durable, département des affaires régionales, de l’économie et de la santé, + 41 (0)22 388 19 40
Lire aussi l’article sur ces ateliers : L’enfant découvre les fruits et le goût des autres, par Isabelle Lamm (FASe) pour REISO.
Les recettes en ligne
La diversité de trajectoires de vie, d’appartenances et de ressources est une réalité peu prise en considération dans les fonctionnements institutionnels.
En proposant cet ouvrage, alors que la littérature sur les concepts de diversité et de genre abonde, Monique Eckmann et Àgnes Földhazi offrent des pistes de réflexion et des outils pratiques pour aborder les questions de diversité et de genre dans les établissements d’enseignement tertiaire, voire dans d’autres institutions ou organisations.
Un examen du cadre légal à disposition en la matière et l’étude de dispositifs existant dans les institutions de divers pays procurent des exemples de mesures qui fonctionnent.
A nous d’adapter celles-ci et d’en inventer d’autres pour garantir à toutes et à tous un accès égal aux droits et aux ressources dans une perspective de non-discrimination.
Pourquoi l’« accueil libre » auprès des jeunes ? Tout accueil n’est-il pas automatiquement libre ? Y-a-t-il une spécificité professionnelle dans ce type d’accueil ?
Des animatrices et animateurs de divers lieux d’accueil (groupe « Réflexion Action Jeunesse ») se sont penchés sur leur pratique et ont mis en commun leur approche. Durant plus de cinq ans, ils se sont rencontrés régulièrement afin de partager et d’analyser des situations préoccupantes de leur activité professionnelle. Une série de synthèses sur le fonctionnement complexe, les spécificités et les difficultés de l’accueil libre émane de ces rencontres et constitue le cœur de cet ouvrage. A ce noyau, deux textes théoriques de chercheur.e.s de la Haute école de travail social de Genève font échos.
En amont, Laurent Wicht, souligne le caractère essentiel et institutionnalisant de la mutualisation en travail social ; en aval, Joëlle Libois et Patricia Heimgartner, prolongent la réflexion dans une perspective historique et par la tentative de définition d’une pratique fondamentale, exigeante et subtile du travail social.
Sous la direction de Eva Waldmann, responsable du programme Réadaptation et soins palliatifs, Ligue suisse contre le cancer, Berne. 2e édition revue et corrigée en fonction du nouveau droit de la protection des adultes entré en vigueur le 1er janvier 2013.
En collaboration avec l’organisation Dialog Ethik - Institut pluridisciplinaire pour l’éthique dans le système de santé, la Ligue contre le cancer a conçu des directives anticipées personnalisées pour les personnes touchées par un cancer. Le formulaire aborde notamment des thèmes spécifiques comme la douleur ou l’alimentation. La personne choisit la variante qui répond à ses souhaits et à ses valeurs. Cette brochure apporte des éclaircissements détaillés sur les différentes thématiques du formulaire.
Directives en ligne.
Aurélien, Chloé, Alisson et Grégory, envahis par la souffrance de leurs proches ne peuvent se reconnaître le droit d’avoir des relations heureuses avec l’ensemble de leur famille. La guerre et la barbarie ont dépouillé Isabel et Samuel de leur enfance, menant ce dernier à devenir en France un « mineur isolé étranger » dormant dans la rue.
Au moment où le discours social et médiatique se focalise majoritairement sur la délinquance des mineurs, Odile Barral, juge des enfants pendant de nombreuses années, a choisi de raconter six histoires d’enfants-otages (enfants-miroirs, enfants-boucliers, enfants-trésors de guerre…) pris dans des conflits d’adultes, en se plaçant « à hauteur d’enfant ».
En adoptant le strict point de vue de l’enfant prisonnier dans les déchirures des adultes, elle veut donner à penser la place de l’enfant dans notre société et réaffirmer la spécificité des droits de l’enfance : le premier d’entre eux étant de pas décider comme un adulte en miniature et de ne pas devoir assumer la culpabilité de choix douloureux.
Site internet des Editions érès
Cette conférence sur le management et ses dispositifs a offert l’occasion de mieux comprendre les éléments déjà en place et en mutation sur nos lieux de travail, de mieux cerner le pouvoir et le commandement du travail, ses conséquences sur notre vie, notre travail et notre santé.
Dans son analyse, Danièle Linhart définit les instruments du management moderne :
- cahier des charges
- entretien d’évaluation
- suivis et contrôles permanents
- précarisation subjective
- fragilisation des travailleurs/euses.
Elle donne simultanément quelques clés de compréhension de la politique du personnel et des stratégies nouvelles de nos hiérarchies.
La conférence en ligne
Notre société exige la perfection et l’excellence dans de nombreux domaines, y compris celui de la sexualité. Dans ce contexte, la question des besoins affectifs et sexuels des personnes en situation de handicap(s) s’est centrée toujours davantage sur les besoins individuels de mieux-être, et de plaisir au sens large du terme : la sexualité est un langage du corps, du cœur et de l’esprit. Pouvoir la vivre collabore à une meilleure affirmation de soi, aide à être moins seul(e) et à se développer comme homme/femme en dépit du handicap. Mais lorsqu’on vit avec un handicap, l’écart entre l’exigence sociale et la réalité de chacun(e) peut être très grand.
Ce livre, décliné entre réflexions et exemples concrets, est destiné au grand public. L’auteure a traité de manière personnelle et accessible une problématique très spécialisée qu’elle n’a cessé de développer depuis plus de vingt ans. Elle y révèle des histoires de vies inédites et dévoile quelques “états d’âme”.
Catherine Agthe Diserens est sexo-pédagogue spécialisée et formatrice pour adultes en Suisse, en France et en Belgique. Elle publie régulièrement des articles et des livres et est invitée dans les journées d’études et les congrès. Elle est devenue, au fil des années, LA spécialiste dans ce domaine.
Editions Saint-Augustin
Un manuel à l’usage de tout intervenant, occasionnel ou expérimenté, pour acquérir ou se remémorer les bases de l’animation en promotion de la santé et disposer d’une palette de techniques pour mener ses actions.
Addictions, sexualité, nutrition, estime de soi, handicaps, des sujets parmi d’autres susceptibles de faire l’objet d’interventions auprès de groupes dans un objectif de promotion de la santé. Comment se préparer à l’animation de tels groupes ? Quelle technique utiliser pour rendre les participants actifs, les aider à s’exprimer, les faire débattre sur ces sujets souvent sensibles et les accompagner dans leurs propres chemins vers la santé ?
Dans ce guide, l’auteur éclaire ces questions à partir de son expérience et de celles de plusieurs autres acteurs de terrain. Après un rappel des fondements de la promotion de la santé, il amène le lecteur à s’interroger sur ses intentions et ses valeurs, puis présente la démarche projet (qu’il conseille de suivre) et plusieurs notions indispensables de dynamique de groupe. Dans la partie principale de l’ouvrage, il détaille 25 techniques d’animation sélectionnées pour leur intérêt selon le même canevas pratique (description, objectifs, public, taille du groupe, durée minimum…) et les illustre d’exemples d’utilisation. Enfin, il fournit au lecteur un tableau pour l’aider au choix d’une technique adaptée à ses objectifs et donne des conseils pour l’évaluation.
Préface de Bertrand Garros, président de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé.
La série a été diffusée sur la chaîne française Cap Canal (unique chaîne TV consacrée à l’éducation). Depuis, elle est distribuée auprès des écoles, des bibliothèques en France, Suisse et en Belgique.
- Face à l’autorité
- Face aux corps
- Face aux images
- Face à la mort
- Face aux rêves
- Face aux inégalités
Les questions soulevées par l’éducation n’engagent pas seulement l’avenir des enfants, elles déterminent aussi le nôtre.
Les mutations de notre société sont devenues si rapides qu’à tous les niveaux, l’éducation semble décalée. Dans les milieux éducatifs comme au sein de la cellule familiale, la transmission des savoirs sur lesquels fut bâtie notre société est devenue difficile. Les adultes - parents, enseignants, éducateurs sociaux - sont souvent dépassés.
Cette collection traite de thèmes essentiels de l’éducation avec des personnages "exemplaires" : metteur en scène, psychiatre, chef-cuisinier, chef d’orchestre, entraîneur de handball… Nous découvrons comment ils appréhendent ces questions éducatives dans de nombreuses situations, sur leurs lieux de travail et de vie. Ces personnages ne donnent pas de conseils, ni de réponses péremptoires ou d’outils formatés. Avec eux, nous vivons des expériences à travers des situations concrètes ; nous partageons des réflexions visant une interprétation globale du monde et de l’existence ; nous découvrons un certain humanisme. En rapprochant ces personnages très divers, nous osons des questionnements, nous confrontons des opinions d’où jaillissent des idées novatrices.
Lʼexpression « Human Enhancement » regroupe les interventions médicales dont le but nʼest pas de traiter des maladies, mais dʼaméliorer des caractéristiques nonpathologiques. Ces interventions soulèvent de nombreuses questions éthiques et sociétales. Entre 2008 et 2012, un groupe de travail (GT) des Académies suisses des sciences sʼest consacré à ce thème, en collaboration avec le Centre dʼévaluation des choix technologiques (TA-SWISS) et la Commission Nationale dʼEthique dans le domaine de la médecine humaine (NEK-CNE). Le domaine du neuroenhancement a été choisi comme thème prioritaire en raison de son actualité et de sa pertinence pour la santé publique.
Le « Human Enhancement » constitue un prisme fascinant, à travers lequel se reflètent des questions actuelles et pertinentes relatives à la justice sociale, à lʼautonomie de lʼindividu et au rôle de la médecine. Lʼobjectif de ces réflexions est dʼamorcer un débat de société approfondi et diversifié qui permet de réfléchir ensemble à lʼévolution de la société et aux priorités à fixer.
L’étude en format pdf
« Il y a deux sexes ! » Ce serait un fait de nature. La biologiste Anne Fausto-Sterling défait cette fausse évidence du sens commun, fût-il scientifique. N’y en aurait-il pas cinq, voire plus ? Ironique, cette proposition n’en est pas moins sérieuse : pour les intersexes, ni tout à fait garçons ni vraiment filles, il en va de leur vie. Va-t-on les faire entrer de force, par la chirurgie, dans l’une ou l’autre catégorie ? Et, quand ils envoient des messages différents, qui, des chromosomes, des hormones, du cerveau ou du squelette, aura le dernier mot ?
L’enjeu, ce sont les exceptions mais aussi la règle, à savoir tout le monde ! Le partage entre deux sexes est toujours une opération sociale. C’est bien la société qui tranche dans les variations attestées pour donner un sexe au corps. Et quand le médecin ou le savant parlent sexe, ou sexualité, c’est encore la société que l’on entend. Loin d’être neutre, la science est donc toujours située : telle est l’une des leçons de cet ouvrage, devenu un classique depuis sa publication aux États-Unis en 2000.
La critique du biologisme par une scientifique du sérail trouble nos oppositions convenues - entre genre (social) et sexe (biologique), entre culture et nature. Ainsi ne pourra-t-on plus dire qu’il faut choisir entre féminisme et science. Gai savoir que celui offert par ce livre illustré avec humour et érudition : la biologie, c’est bien la politique continuée par d’autres moyens.
Voir aussi le magazine santé de la RTS, 36.9°, consacré à l’intersexualité, excellente enquête de Florence Huguenin, Mario Fossati et Eric Bellot.
« Une société n’est pas un club dont des membres pourraient accaparer l’héritage social à leur profit pour en jouir de façon exclusive. Elle n’est non plus un cercle réservé à certains affiliés, occupés à percevoir des subsides attachés à une « normalité » conçue et vécue comme souveraine. Il n’y a pas de carte de membre à acquérir, ni droit d’entrée à acquitter. Ni débiteurs, ni créanciers autorisés à mettre les plus vulnérables en coupe réglée. Ni maîtres ni esclaves. Ni centre ni périphérie. Chacun est héritier de ce que la société a de meilleur et de plus noble. Personne n’a l’apanage de prêter, de donner ou de refuser ce qui appartient à tous. Une société inclusive, c’est une société sans privilèges, exclusivités et exclusions. »
Charles Gardou est professeur à l’université Lumière Lyon 2 et dispense aussi des enseignements à l’Institut de sciences politiques de Paris. Il consacre ses travaux anthropologiques à la diversité et aux fragilités humaines. Il a créé et dirige la collection « Connaissances de la diversité » aux éditions érès, où il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont « Fragments sur le handicap et la vulnérabilité » ; « Pascal, Frida Kahlo et les autres. Quand la vulnérabilité devient force ».
Jean-Pierre Fragnière, pionnier des politiques sociales en Suisse romande, est interviewé par le thanatologue Bernard Crettaz.
Sur ce même DVD, le Plan-Fixe avec « Jacques Freymond, professeur et historien ».
Site internet Plans-Fixes
Cette publication célèbre les 35 ans du Centre de formation continue (CEFOC) de la Haute école de travail social de Genève.
Lieu de réflexion et de développement professionnel, le CEFOC répond aux évolutions des champs d’intervention du travail social et de la psychomotricité. La formation continue, espace d’interrogation des pratiques, d’analyse, de partage et d’échanges, offre la possibilité aux professionnel·le·s d’objectiver leur action et de rester dynamiques. Les perspectives développées dans cet ouvrage croisent les regards des partenaires de terrain, des enseignant·e·s, des chercheurs et des chercheuses, pour aborder les défis complexes auxquels fait face la formation continue – et esquisser des réponses possibles.
Ce livre est issu d’une réflexion entamée lors de la journée publique du 17 novembre 2010 organisée à l’initiative de Pierre-Yves Troutot, ancien directeur de la HETS, dans le but de réunir les représentant·e·s de la formation continue, de la recherche et les partenaires de terrain.
Avec les textes de :
- Sylvie Avet L’Oiseau
- Olivier Baud
- Yann Boggio
- Marc Breviglieri
- Dominique Chautems Leurs
- Joseph Coquoz
- Arnaud Frauenfelder
- Isabelle Kolly Ottiger
- Bertrand Levrat
- Joëlle Libois
- Francis Loser
- Laurence Ossipow
- Sophie Rodari
- Laurence Seferdjeli
- Kim Stroumza
- Françoise Tschopp
- Laurent Wicht
L’ouvrage en format pdf
1. Do not expect your doctor to share your discomfort.
Involvement with the patient’s suffering might cause loss of valuable scientific objectivity.
2. Be cheerful at all times.
Your doctor leads a busy and trying life and requires as much gentleness and reassurance as possible.
3. Try to suffer from the disease for which you are being treated.
Remember that your doctor has a professional reputation to uphold.
4. Do not complain if the treatment fails to bring relief.
You must believe that your doctor has achieved a deep insight into the true nature of your illness, which transcends any mere permanent disability you may have experienced.
5. Never ask your doctor to explain what he or she is doing or why.
It is presumptuous to assume that such profound matters could be explained in terms that you would understand.
6. Submit to novel experimental treatment readily.
Though the surgery may not benefit you directly, the resulting research paper will surely be of widespread interest.
7. Pay your medical bills promptly and willingly.
You should consider it a privilege to contribute, however modestly, to the well-being of physicians and other humanitarians.
8. Do not suffer from ailments that you cannot afford.
It is sheer arrogance to contract illnesses that are beyond your means.
9. Never reveal any of the physician’s shortcomings that have come to light in the course of your treatment.
The patient-doctor relationship is a privileged one, and you have a sacred duty to protect your physician from exposure.
10. Never die while in your doctor’s presence or while under his or her direct care.
This will only cause the physician needless inconvenience and embarrassment.
Author unknown , aimablement transmis à REISO par le Dr Jean Martin
Editée par l’Association Boulimie Anorexie (ABA), cette brochure de 81 pages propose des pistes de compréhension et de réflexion autour des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA).
Elle s’adresse aux personnes touchées par ces maladies et à tous ceux qui sont concernés, de près ou de loin : membres de la famille élargie, enseignants, éducateurs, travailleurs sociaux et professionnels de la santé.
La brochure en format pdf
Le dossier central de ce numéro a pour thème l’usage social et politique des peurs et la stigmatisation de l’altérité. Il montre que l’examen critique de ces peurs, qu’elles soient eschatologiques ou imaginaires, qu’elles diabolisent (les sorcières), qu’elles stigmatisent (les mendiants) ou qu’elles soient induites par la pensée dominante, permet une mise au jour du fonctionnement des sociétés humaines qui les produisent.
Deux autres petits dossiers traitent de l’épistémologie de l’histoire et des enjeux qu’elle soulève pour sa transmission scolaire, ainsi que des manuels scolaires d’histoire, de leur fabrication et de leur usage.
Au fil des thématiques habituelles de la revue, ce volume s’interroge, à partir de plusieurs points de vue, sur ce qu’il est important de transmettre de l’intelligibilité ; du passé et sur les manières les plus pertinentes d’y parvenir.
Cette brochure présente une sélection des résultats de l’enquête « Health Behaviour in School-aged Children » (HBSC) réalisée en 2010 auprès des élèves et fournit quelques pistes pour la prévention.
Les résultats de l’enquête HBSC de 2010 montrent qu’en Suisse la grande majorité des élèves de 15 ans ne consomment pas d’alcool, de tabac et de cannabis ou n’en ont fait l’expérience que de manière sporadique. L’étude montre également que les jeunes de 15 ans s’estiment pour la plupart en bonne santé et se disent satisfaits de leur vie.
Quelques chiffres :
- 19.7% des élèves de 15 ans consomment de l’alcool au moins une fois par semaine, soit 13% des filles et 26.5% des garçons.
- 13.5% des élèves de 15 ans ont déclaré avoir fait usage de cannabis une ou plusieurs fois durant le mois précédent. La part des filles est de 10.7%, celle des garçons de 16.3%.
La brochure en version pdf
Après avoir été longtemps considérés comme des sujets d’étude qu’il était légitime - voire judicieux – d’ignorer, les enfants et les jeunes suscitent, depuis la fin des années 1990, un fort intérêt en anthropologie incitant à examiner comment ils sont tout à la fois, des agent-e-s déterminé-e-s par des conditions sociales spécifiques et des protagonistes agissant sur leur environnement familial et institutionnel.
Prenant en compte les interactions entre enfants ainsi que celles entre enfants et adultes, les articles examinent les pratiques et les représentations des enfants dans différents espaces : institutions publiques (hôpital, bibliothèque), entreprises (mines), espace domestique et familial, contexte sportif et scolaire (baseball) et milieu associatif (associations américano-vietnamiennes, association de défense de ‘sans papiers’). Sur la base d’analyses effectuées dans différents contextes sociopolitiques (Congo, France, USA, Taiwan, Suisse) le présent numéro initie une réflexion selon trois axes et examine : 1) comment les logiques institutionnelles conditionnent et modèlent la vie quotidienne des enfants/jeunes ; 2) si et comment les enfants/jeunes parviennent à aménager une marge de manœuvre, qui leur permet de poursuivre des objectifs spécifiques ; 3) comment s’articulent les agendas des institutions et ceux des jeunes et vérifier si ces agendas coïncident, se différencient, voire s’opposent.
Eclairant les formes, les limites/potentialités de l’agencéité des enfants, ces articles démontrent que ces derniers sont bien des actrices et des acteurs qui développent une fine compréhension de leurs entourage, font sens des situations initiant des actions (transgressives ou non), manifestent des préférences, inventent leurs propres règles et se fixent des objectifs. Les analyses proposées attestent aussi que les enfants et les jeunes décrits sont confrontés à des contraintes politiques, économiques et sociales qui touchent à des sphères plus ou moins étendues de leur vie quotidienne et dont les conséquences se manifestent à plus ou moins long terme. L’une de ces contraintes, d’ordre idéologique, touche à l’imposition d’une ‘autonomie normée’, qui est définie d’une façon variable par les institutions et s’avère congruente avec les priorités et les contraintes institutionnelles, au risque d’ailleurs d’être contraire aux intérêts spécifiques des enfants.
Tsantsa sur le site de la Société suisse d’ethnologie