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Après les drames de Marie et d’Adeline, les modes d’intervention du travail social ont été contestés. Retour sur les méthodes professionnelles à l’œuvre dans les services de probation et réflexions sur la notion de risque [1].
Les habitant·e·s en souci avec les assurances, le travail, la famille, le logement ou la maladie sont accueilli·e·s au guichet « Fribourg pour tous ». Quelle place la santé a-t-elle dans cette permanence sociale ?
Les pratiques de consommation des jeunes diffèrent parfois de celles du reste de la population. Non parce qu’ils auraient des comportements compulsifs mais parce qu’ils adoptent des stratégies collectives originales.
A Genève, une recherche anthropologique a pointé un vide inquiétant pour les jeunes placé·e·s dans deux foyers d’Astural qui arrivent à l’âge adulte. Là, le travail socio-éducatif change brusquement de nature.
L’extrême lenteur des progrès de l’égalité entre femmes et hommes résulte de mécanismes psycho-sociaux et culturels. Un nouvel outil de diagnostic permet de cerner ces processus tenaces sur le lieu de travail.
Nous vivons dans une société paradoxale. A la fois « obésophobe » puisqu’elle discrimine les personnes obèses. Et « obèseogène » puisqu’elle favorise le développement de l’obésité. Comment sortir de ce cercle vicieux ?
Le remarquable livre de Donna Dickenson compare la « Me Medicine » et la « We Medicine ». Ou comment la médecine personnalisée reflète l’individualisme et le marché, mais ignore souvent les enjeux de santé publique et le bien commun.
Les images sordides de contention en psychiatrie ont marqué les esprits. Avec le nouveau droit de protection de l’adulte, ces mesures sont limitées. Mais sur ce sujet sensible, tout n’est pas éclairci. Ni en droit, ni en pratique.
En Suisse, tant les employeurs que les services publics mesurent mal les troubles psychiques dans le monde du travail. Selon l’OCDE, ces problèmes de santé représentent 3.2% du PIB et toucheraient une personne sur cinq.
Une recherche menée auprès de cinq jeunes sans statut légal montre l’importance de l’accès à l’apprentissage. Pour ces personnes, la nouvelle ordonnance amène des ouvertures, mais l’intégration reste compliquée.