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Introduite en 2012, la contribution d’assistance permet à des personnes handicapées de bénéficier d’un soutien à domicile pour les gestes du quotidien. L’augmentation constante de la demande prouve qu’elle répond à un véritable besoin, déchargeant les proches et évitant parfois le placement en institution.
Parmi les chiffres qui ressortent de ce rapport :
Adultes
Mineurs
La prise de position d’AGILE.CH sur ce rapport :
« Le rapport révèle que nombre d’assurés n’utilisent pas l’intégralité du montant auquel ils auraient droit ; cela est particulièrement vrai pour les mineurs. Il est facile d’imaginer que l’aide non rémunérée des proches – qui ne peuvent être engagés par les bénéficiaires de la contribution d’assistance – joue un grand rôle dans cet état de fait.
Le conseiller national Christian Lohr a déposé en 2012 déjà une initiative parlementaire demandant que les proches puissent être rémunérés pour leurs prestations d’assistance dans le cadre de la contribution d’assistance ; cette initiative est actuellement en suspens. AGILE.CH estime qu’il est urgent d’y donner suite, sans attendre le rapport final sur la contribution d’assistance, qui interviendra en 2017 seulement. »
Recension par Dr Jean Martin
Nicolas Duruz, psychologue et psychothérapeute, est professeur honoraire de l’Université de Lausanne. A près de 60 ans, il a découvert la course à pied et en est devenu un praticien engagé. Douze ans plus tard, il raconte ses expériences de coureur, cette description étant enrichie d’éléments tirés de ses compétences académiques. Ce petit ouvrage m’a vivement intéressé dans la mesure où, durant vingt-cinq ans, j’ai beaucoup couru, des marathons notamment. Quelques extraits de cet ouvrage ramassé et agréable à lire.
Editions Médecine et Hygiène
La qualité du régime alimentaire est influencée par les moyens financiers du consommateur, montre cette étude financée par le Fonds national suisse dans le cadre de « Alimentation saine et production alimentaire durable » (PNR 69). Certains immigrés se nourrissent plus sainement que les personnes nées en Suisse.
Le comportement alimentaire de plus de 4000 Lausannois a été comparé à trois régimes. Les personnes qui jouissent d’un niveau d’éducation élevé ont les habitudes alimentaires les plus proches du régime méditerranéen, considéré comme ayant une action préventive contre les maladies cardiovasculaires, le diabète et l’obésité. C’est la conclusion de l’étude – la première du genre en Suisse – menée par l’équipe de Pedro Marques-Vidal, du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne.
Le style de vie des participants influence leur comportement alimentaire. Les individus en surpoids, les fumeurs et les personnes sédentaires se nourrissent souvent moins sainement. En revanche, les participants les plus âgés et ceux vivant en couple portent une attention plus grande à la qualité de leur alimentation.
Le pays d’origine entre aussi en ligne de compte. "Malgré un niveau socio-économique relativement bas, les résidents originaires d’Italie, du Portugal et d’Espagne ont conservé des habitudes alimentaires méditerranéennes et se nourrissent plus sainement que les personnes nées en France ou en Suisse", précise Pedro Marques-Vidal.
Agir sur les prix. D’autres études ont montré que les consommateurs les moins aisés réduisent l’achat d’aliments sains en faveur de denrées moins chères, qui possèdent souvent une qualité nutritionnelle moins grande. Un niveau d’éducation élevé correspond généralement à un revenu plus confortable, qui permet d’acheter davantage d’aliments sains. D’après des recherches menées en Nouvelle-Zélande et en Australie, la baisse des prix est plus efficace pour influencer l’achat de fruits et légumes que des campagnes éducatives. Pour Pedro Marques-Vidal, « proposer des promotions sur les fruits et légumes lorsqu’ils approchent leur date de péremption serait l’exemple d’une mesure qui pourrait encourager l’évolution des comportements alimentaires ».
doi:10.1159/000437393
L’enfant en deuil
Etre confronté au décès d’un proche durant son enfance représente un choc et un bouleversement profonds. La plupart des enfants ont les ressources pour intégrer un deuil, mais, pour qu’ils puissent les mobiliser, il est souhaitable que leur entourage puissent les accompagner dans ce qu’ils vivent et ressentent.
Ce petit livret a pour objectif d’apporter quelques pistes de réflexion afin de mieux prendre en compte les besoins de l’enfant lors d’un deuil et de prévenir les répercussions négatives à plus long terme.
L’équipe As’trame a identifié six points particulièrement importants suite au décès d’un proche, illustrés en image et complétés par quelques conseils à l’intention des adultes.
L’enfant et le divorce
Voir sa famille éclater n’est jamais anodin et peut engendrer de grandes souffrances. Tout enfant a des ressources pour intégrer la séparation de ses parents et surmonter cette épreuve. Pour qu’il puisse mobiliser ses ressources, il est important que l’enfant soit reconnu dans ce qu’il vit et ressent et que ses besoins soient pris en compte par son entourage.
Ce livret a donc pour objectif d’apporter quelques pistes de réflexion afin de mieux prendre en compte les besoins de l’enfant lors d’une séparation et de prévenir les répercussions négatives à plus long terme.
L’équipe As’trame a identifié les six difficultés les plus souvent rencontrées par un enfant suite à la séparation de ses parent, illustrées en image et complétées par quelques conseils à l’intention des adultes. Ils pourront ainsi identifier la souffrance de l’enfant et l’accompagner au mieux durant cette période de changement et de grande fragilité émotionnelle.
L’enfant en deuil en format pdf L’enfant et le divorce en format pdf
Auteures : Michelle Beyeler, Sarah Bütikofer, Isabelle Stadelmann-Steffen
Au total, 1990 jeunes de toutes les régions du pays ont répondu à l’enquête en ligne. Les participants ont été nombreux à laisser des commentaires spontanés à la fin du questionnaire ou à commander les résultats de l’enquête. Cela montre que les jeunes souhaitent vraiment faire entendre leur voix.
Trois points forts :
Ma Suisse et moi en format pdf
en version française : une publication sur les bases légales européennes et fédérales du droit suisse des étrangers et de l’asile.
Le droit suisse de l’asile et des étrangers s’est complexifié au cours de ces dernières années. Il est devenu de plus en plus difficile de s’orienter dans ses nombreuses ramifications. L’imbrication multiple du droit suisse avec le droit européen des migrations est une des causes centrales de cette complexité. Bien que la situation juridique en Suisse soit fortement marquée par le cadre juridique européen, il existe des disparités non négligeables entre les deux.
Dans le foisonnement de normes existantes, le Manuel de droit suisse des migrations du Centre suisse de compétence pour les droits humains propose une vue d’ensemble des normes principales européennes et suisses en ce qui concerne le droit des étrangers et de l’asile. Il se fonde sur la deuxième édition du manuel de l’Agence des droits fondamentaux de l’UE (FRA) et de la Cour européenne des droits de l’homme sur le droit européen en matière d’asile, de frontières et d’immigration.
Articulée de façon thématique, la version suisse du manuel présente de manière abordable les bases légales de l’Union européenne ainsi que la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des droits de l’homme dans ce domaine. Des explications sur le droit suisse des étrangers et de l’asile viennent compléter chaque chapitre et des tableaux offrent aux praticiennes et praticiens un accès rapide aux textes juridiques importants. L’application pratique est illustrée grâce à de nombreux exemples de cas actuels.
Le manuel peut être téléchargé gratuitement.
Manuel de droit suisse des migrations en format pdf
Rapport final du projet de recherche sur « L’économie sociale et solidaire dans le Canton de Vaud : Son ancrage et sa contribution socio-économiques », réalisé dans le cadre de la démarche « Vivre ensemble dans l’incertain » initié par l’Université de Lausanne (Anthropos).
Comme de nombreuses études exploratoires, cette recherche a permis de cerner les contours généraux de l’économie sociale et solidaire et de soulever de nombreuses interrogations.
Elle met en avant, de concert avec d’autres études, l’importance de ce champ pour l’économie et la stabilité sociale en Suisse romande. Elle montre le besoin de mesures spécifiques pour les acteurs hybrides qui cherchent à combiner des objectifs sociaux avec une logique économique et managériale. Plus fondamentalement, elle révèle la complexité et la diversité qui résultent de la créativité et de l’entrepreneuriat des acteurs étudiés – et donc de la difficulté à donner des chiffres définitifs et standardisés quant aux nombre d’acteurs, leur importance en termes d’emplois et de chiffre d’affaires, et leurs contributions hautement diversifiées à la cohésion et aux développement social.
L’étude permet de formuler une série d’observations et de recommandations pratiques pour les acteurs et les faîtières, ainsi que des lignes directrices pour les politiques publiques. Par contre, pour ce qui concerne des données précises, elle ouvre finalement davantage de questions qu’elle n’apporte de réponse.
Condensant les 5 ans de réflexions qui ont émergés du projet « Vivre ensemble dans l’incertain », ce rapport se veut accessible à tous (académique, praticien, profane).
Rapport final en format pdf
À la suite des nombreux appels et emails reçus par les différentes associations de la Coordination asile.ge émanant de particuliers désireux de s’engager concrètement auprès des demandeurs d’asile et des réfugiés avec toujours le même leitmotiv « Que puis-je faire ? », la Coordination a pris l’initiative de créer un « petit guide pratique ».
Il répertorie les activités des différentes associations actives dans le domaine de l’asile, basées principalement à Genève, qui ont répondu à l’appel. Il sera sans doute complété dans les prochains jours. Il se focalise sur 3 types d’actions :
Ce guide a pour objectif de répondre efficacement aux demandes formulées par les personnes qui contactent les associations, mais peut-être aussi à encourager celles et ceux qui hésitent à franchir le pas.
Participent aux travaux de la Coordination asile.ge : Amnesty International (groupes de Genève) / Appartenances – Genève / Association Elisa-Asile / Aumônerie genevoise œcuménique pour les requérants d’asile (AGORA) / Camarada, centre d’accueil et de formation pour femmes migrantes / Caritas Genève, service juridique asile / Centre de la Roseraie / Centre social protestant - secteur réfugiés (CSP) / Fondation suisse du Service social international (SSI) / Ligue suisse des droits de l’homme (LSDH) / Observatoire romand du droit d’asile et des étrangers (ODAE) / Scribes pour l’asile / Syndicat interprofessionnel des travailleuses et travailleurs (SIT) / Vivre Ensemble, service d’information et de documentation sur le droit d’asile
Petit guide solidaire sur le site de Vivre Ensemble
Par son regard clinique et sa proximité indiscutable avec les personnes âgées en fin de vie, l’aide-soignant, pivot de l’équipe soignante, contribue à la prise en soin interdisciplinaire et continue. Il est grand temps de reconnaître son rôle.
Peu d’écrits s’attardent sur l’importance du rôle des aides-soignants. C’est l’objectif de ce livre qui se concentre sur leurs missions d’observation et de transmission des signes cliniques de la phase de vie terminale des personnes âgées en institutions gériatriques.
L’instant est particulier, mais son intensité dramatique révèle avec d’autant plus de force l’importance de ce rôle relationnel jusqu’au bout de la vie.
Site internet Editions érès
Après trois ans de mise en œuvre, le projet pilote Réseau Seniors Vernier est jugé probant par la Ville de Vernier.
Le projet pilote s’est déployé à partir de trois axes d’action. Le premier a consisté à identifier les personnes les plus en difficulté. Ensuite, les ressources existantes sur le plan local et cantonal ont été recensées et mises à jour. Enfin, des prestations adaptées ont été mises en place.
Une des particularités du projet est celle de la prise de contacts individualisés. Un autre élément majeur réside dans la structure et l’organisation du réseau de bénévoles et de partenaires. Selon les besoins des personnes âgées, une vingtaine de bénévoles sont actifs. Ces derniers représentent une nouvelle réponse de proximité efficace pour briser la solitude. Le projet a également sollicité le réseau partenaire tant professionnel qu’associatif afin de relayer l’information et de coordonner les démarches. Ce travail en réseau a permis l’accompagnement de personnes souffrant de problématiques multiples auprès desquelles il était particulièrement difficile d’intervenir.
Après plus de trois ans de mise en œuvre, les résultats montrent que le Réseau Seniors Vernier prévient les risques de fragilisation et d’isolement. En offrant un appui de proximité aux personnes âgées en grande difficulté, il a fait émerger de nouvelles solidarités et contribué à créer de nouvelles dynamiques relationnelles entre les habitant-e-s. Il joue ainsi un rôle considéré comme majeur dans le dispositif verniolan de lutte contre l’exclusion et la précarité.
Aujourd’hui, certains axes de développement sont envisagés comme par exemple l’ouverture du projet aux personnes âgées de moins de 80 ans ou encore la mise en place de démarches de sensibilisation auprès des jeunes retraités.
Le Réseau Seniors Vernier en chiffres
Source : Ville de Vernier
Le rapport en format pdf
Comment les partis politiques se positionnent-ils par rapport aux déclarations venues des disciplines scientifiques ? Parmi les 2276 candidats aux élections fédérales du 18 octobre 2015, qui sont ceux qui accordent du poids à la voix de la science, même quand celle-ci entre en conflit avec d’autres intérêts ?
En collaboration avec smartvote, la plate-forme en ligne d’aide au vote, les Académies suisses des sciences et le Fonds national suisse ont mis au point ce site internet où les électrices et les électeurs ont la possibilité de se renseigner pour connaître les positions des candidats et des partis sur les questions scientifiques. Les 14 questions posées :
Energie
Santé
Nature et alimentation
Recherche et éducation
En Suisse, comme dans la plupart des autres pays, les femmes sont sur-représentées parmi les personnes à la recherche d’un emploi. Elles sont pourtant moins nombreuses à faire une demande d’indemnisation auprès de l’assurance chômage. Cet ouvrage apporte des explications à cet apparent paradoxe.
L’auteure montre comment l’assurance chômage se construit historiquement en outil de gestion sexuée du chômage et de l’emploi. Elle amène ainsi un éclairage nouveau autour de l’histoire de l’État social suisse, en soulignant comment l’assurance chômage a contribué à promouvoir certains modèles familiaux, des normes sociales sexuées, ainsi qu’à stratifier le marché du travail sur la base de critère de sexe, d’état civil, d’âge, de nationalité et de permis de séjour.
Cet ouvrage souligne les continuités, mais également les discontinuités dans la gestion sexuée du chômage et de l’emploi en Suisse, à la lumière des transformations économiques, sociales et politiques du XXe siècle. Il questionne le rôle des principales forces politiques et économiques, en donnant une place particulière à l’analyse de la participation des militantes féministes au débat sur la politique du chômage. Cela permet de mieux comprendre ces transformations, soulignant l’importance de tenir compte de ces actrices dans l’analyse de l’histoire de l’État social, et d’amener une importante contribution à l’histoire des féminismes en Suisse.
Bien qu’en nombre limité (200 à 300 personnes à Genève), les migrants roms sont très visibles dans l’espace public des villes suisses – et européennes – et attirent ainsi l’attention des médias, des institutions et de la population locale. Quel problème pose cette migration et à qui ?
A partir de cette question, la recherche à la base de Roms en cité s’intéresse aux regards que les protagonistes de cette nouvelle migration eux-memes portent sur ce phénomène. Grace à une approche méthodologique inspirée de « la thérapie communautaire intégrative » et de « l’approche centrée sur la solution », les personnes roms rencontrées ont pu exprimer les difficultés et les astuces de leur quotidien, entre rejet et accueil, détresse et solidarité. Roms en cité offre un compte rendu de cette tentative d’intégrer les migrants roms à la définition des problématiques publiques liées à leur présence dans le paysage urbain.
Site internet Editions IES
Nomades ?! Apatrides ?! Incapables de s’intégrer ?! Mendiants ?! Délinquants ?! Un livre pour faire le point sur les préjugés et les mensonges !
Pour en finir avec les préjugés, pour lutter contre les politiques du bouc émissaire qui refont aujourd’hui surface, ce livre se veut un précis de déconstruction des idées reçues sur les Rroms en même temps qu’un outil pour toucher du doigt la diversité et de la richesse de la culture romani.
Au fil de sept siècles de présence en Europe (antérieure à la naissance de la plupart des États-nations qui le composent), il a fallu aux Rroms survivre au mieux dans l’indifférence, au pire dans la haine, et se construire dans l’adversité. Il est évidemment plus commode de nier, voire de rejeter l’existence de ces millions d’individus dont la manière d’être, les habitudes culturelles, le rapport aux frontières… sont de plus en plus ouvertement jugés inassimilables.
Et pourtant les Rroms, par les multiples liens (linguistiques, culturels, historiques) qui les unissent au continent européen pris dans son sens le plus large, par la richesse de leur imaginaire et l’originalité de leur inscription dans les territoires qu’ils traversent, par leur conception libertaire de l’espace géographique, de la propriété du sol, de l’économie de marché, détiennent quelques-unes des clés du changement de paradigme dont les sociétés du vieux continent ont si cruellement besoin.
Quelques valeurs citées par l’auteur : « Savoir vivre modestement sans être misérable ; ne s’attacher à posséder que le nécessaire au quotidien ; supporter l’adversité sans renoncer à l’essentiel ; ne rechercher aucun pourvoir autre que celui qu’on a sur soi-même. » « La maison, c’est le tombeau des vivants. »
Dans cet ouvrage, Jean-Pierre Dacheux, docteur en philosophie, reconnu comme l’un des meilleurs connaisseurs de la question Rrom en Europe revient sur chacun de ces clichés que véhiculent les médias, les formations politiques et les pouvoirs publics.
Site internet Editions Le passager clandestin
Spontanée ou imposée, libre ou organisée, la solidarité est au cœur de la société. Essence de la sécurité sociale, slogan politique ou simple fondement de tout engagement collectif, la solidarité nous habite et nous guide. Indissociable de la citoyenneté politique ou sociale, mais aussi de nos démocraties, elle mérite qu’on lui accorde une attention particulière. Ainsi, la compréhension des solidarités par les jeunes générations, amenées à bâtir le futur, doit être une préoccupation.
Cet ouvrage résulte d’une recherche réalisée en Suisse romande pour comprendre la relation des jeunes aux solidarités et au vivre ensemble. Comprennent-ils les solidarités ? Connaissent-ils ses formes institutionnelles ? Sont-ils à même d’adopter une posture critique ou se laissent-ils emporter par le discours populaire ou médiatique dominant ? Vers qui se tournent-ils pour comprendre ou décider ?
Tels sont les questionnements appréhendés à travers l’étude de programmes scolaires et une enquête réalisée auprès de plus de trois mille jeunes. Avec, comme préoccupation centrale, la nécessité d’investir dans le développement de l’histoire et de la mémoire sociales, au nom de la cohésion sociale.
Lire aussi l’article de Stéphane Rossini « Les jeunes romands et la solidarité », 23 mai 2013, Revue REISO.
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Que comprend-on quand on n’entend pas ? Comment vit-on et vous écoute-t-on ? Et que ressent-on quand toutes sortes de bruits, de l’eau sur la vaisselle à la sonnerie de porte, reviennent dans le quotidien ?
Isabelle Fruchart, comédienne, a consigné avec finesse et humour l’histoire de ses oreilles, de la perte quasi-totale de l’ouïe à 14 ans à l’appareillage, à 37 ans. On se laisse emporter et toucher par cette odyssée autobiographique qui mène à la redécouverte des sons – à commencer par sa propre voix – comme à la redécouverte de soi.
Le texte, adapté et mis en scène par Zabou Breitman, a été créé au Théâtre du Chêne Noir à Avignon en 2013. Il a reçu le prix Agir pour l’Audition en 2014 et est actuellement joué par Isabelle Fruchart au Théâtre du Rond-Point à Paris.
Photo : Isabelle Fruchart, Emoticourt Marthe Lemelle
La maison d’édition Emoticourt de livres numériques est spécialisée dans les textes courts (entre 15 et 60 minutes de lecture) et inédits.
ndlr : Ce spectacle a aussi été présenté au Théâtre de Vidy, à Lausanne, où une rédactrice de REISO l’a vu et adoré.
Recension par Dr Jean Martin, médecin de santé publique
Vincent Devictor est chargé de recherches à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier et spécialisé dans la dynamique de la biodiversité. Dans le premier chapitre, l’auteur résume l’histoire de la vie sur la Terre et montre pourquoi nous sommes actuellement à un moment de crise. Il présente notamment la notion d’ère « anthropocène » définie non en fonction de la géologie mais en relation avec l’impact de l’être humain sur la planète. Le deuxième chapitre est consacré à l’éthique et à la problématique écologique. L’auteur situe cette question dans le cadre de la société en général et souligne que des mesures correctrices sont nécessaires mais qu’elles doivent être décidées en lien avec le champ politique.
Les chapitres 3 et 4 sont techniques, voire mathématiques. Plusieurs notions majeures de la biodiversité sont en effet difficiles à cerner. Devictor présente les efforts faits pour apporter des éléments quantifiés, à propos par exemple du nombre d’espèces ou de leur répartition dans une zone donnée. Il décrit les efforts et programmes développés pour progresser dans l’appréhension plus serrée de ces notions. On sera intéressé notamment par la discussion des deux doctrines principales que sont la préservation et la conservation. La conservation vise la bonne gestion de la nature/environnement, alors que la préservation cherche la sauvegarde, compte tenu d’une valeur intrinsèque attribuée à la nature et à ses composantes. L’auteur analyse les conséquences philosophiques et éthiques de ces deux approches différentes.
Le dernier chapitre discute le lien avec la politique au sens large (« l’absence de rupture entre savoir scientifique et enjeux politiques »). En particulier les démarches, conférences, conventions, lois consacrées à la biodiversité au cours des décennies. Un appareil de notes rend compte de l’importance de la bibliographie pertinente.
Devictor analyse les grandes directions de réflexion et les besoins d’actions conjointes, localement et globalement - rassemblant le biologique, le social, l’économique, le politique. « Investir les problèmes de biodiversité, c’est investir l’imprégnation réciproque entre faits et valeurs. Personne ne dit que c’est facile. Mais il se trouve que c’est nécessaire et passionnant. (…) Quoi qu’il en soit, les sciences de la biodiversité bousculent les étanchéités souvent admises ou défendues entre science, politique et société. »
Editions Seuil
Les médiations thérapeutiques qui utilisent le corps comme vecteur d’expression constituent des outils pertinents pour aider les adolescents qui vont mal.
Précurseur en 2006, cet ouvrage s’inscrit dans la réflexion de tous les thérapeutes qui s’intéressent aux adolescents.
À partir de son expérience auprès d’adolescents rencontrés soit en ambulatoire, soit à l’hôpital de jour, l’auteure développe une réflexion approfondie sur le bien-fondé d’un travail corporel – psychomotricité, danse, relaxation –, tout en soulignant ses écueils et ses risques.
Avec le développement exponentiel des médiations thérapeutiques, cet ouvrage, largement actualisé dans cette nouvelle édition, s’est imposé comme une référence.
Site internet Editions érès
L’hôpital est aujourd’hui au centre de tous les enjeux, éthiques, juridiques, économiques et politiques des systèmes de soins. Le panorama hospitalier suisse est en profonde mutation : nouvelles règles de financement, transfert de soins stationnaires vers l’ambulatoire, concentration de la médecine spécialisée dans les hôpitaux universitaires, planification cantonale et intercantonale, gestion des ressources humaines et gestion des risques iatrogènes. En même temps, les hôpitaux suisses figurent parmi les plus gros employeurs du pays, tout en engendrant plus du tiers des coûts globaux de la santé.
A l’occasion de sa 21e Journée de droit de la santé du 5 septembre 2014, l’Institut de droit de la santé de l’Université de Neuchâtel a invité des spécialistes de plusieurs disciplines à venir exposer et débattre les défis présents et à venir que doivent relever les hôpitaux suisses. Cet ouvrage reflète la richesse de leurs réflexions et constitue une lecture indispensable à toute personne désireuse de mieux comprendre les dimensions juridique, politique et économique des transformations actuelles du monde hospitalier.
Ce livre retrace l’histoire des 40 ans de la Fondation Clair Bois, pionnière dans la prise en charge des personnes polyhandicapées dans le canton de Genève.
Reposant sur diverses sources écrites et sur des entretiens, l’ouvrage retrace les grandes évolutions structurelles et les actions des principaux protagonistes de la Fondation. Il propose également un ancrage historique plus large du handicap en parcourant les périodes antérieures depuis l’Antiquité, et en s’intéressant aux débuts de l’Association genevoise des parents d’enfants infirmes moteurs cérébraux (actuelle association Cerebral Genève), créée en 1958.
Déployant ses activités dans un domaine du handicap encore très mal connu du public, cette Association relève notamment le défi de promouvoir la première institution d’accueil et d’éducation de Clair Bois, ouverte en 1975.
En quatre décennies, la Fondation Clair Bois va s’agrandir de quatre foyers supplémentaires et de structures annexes en élargissant ses prestations, évoluant dans un contexte sociopolitique local et international également rappelé dans le livre.
Mariama Kaba est spécialisée en histoire sociale, de la médecine et du handicap. Elle a abordé ces thèmes dans de nombreux articles et dans sa thèse de Doctorat en Lettres (2011), portant sur l’histoire du corps handicapé en Suisse romande.
Ce livre peut être commandé à la Fondation Clair Bois au prix de 40 francs (eh oui, 40 ans à 40 francs !) par simple mail à :
Site internet Fondation Clair Bois
Social interaction is part of human life and is the engine which drives an individual’s psychological development, creating changes on all levels of society.
Through a collection of essays by internationally renowned academics from a range of disciplines, including social psychology, international relations and child development, Social Relations in Human and Societal Development examines the effect of this integral force on human life.
Each chapter explores the role of social relations in a particular domain to provide a broad understanding of the role of social relations in human and societal development.
Ralph Kundig est président de BIEN-Suisse (réseau mondial pour le revenu de base, section suisse) et coprésident de la Campagne nationale pour le revenu de base inconditionnel.
Considérée hier comme utopique, l’idée du revenu de base inconditionnel (RBI) est aujourd’hui présentée par divers acteurs de la vie publique comme une solution aux problèmes systémiques de notre société. Le peuple suisse sera appelé à se prononcer sur une initiative populaire fédérale pour un revenu de base inconditionnel, probablement l’an prochain.
Le revenu de base est une allocation mensuelle, versée sans condition à chaque citoyen et suffisante pour permettre une existence digne. En Suisse, quasiment toute la population dispose déjà au moins d’un revenu d’un tel montant. La nouveauté réside dans l’inconditionnalité.
Le revenu de base permet une répartition de l’emploi choisie plutôt que subie, il rend inutiles les mesures de contrôle social, n’induit pas d’effet de seuil qui freine l’insertion professionnelle et encourage l’esprit d’entreprise. Il représente aujourd’hui le progrès social majeur nécessaire pour notre société du XXIe siècle.
Le dossier en format pdf
Le projet européen de la European Patients’Academy on Therapeutic Innovation - EUPATI (Académie européenne de patients sur l’innovation thérapeutique) vient d’être lancé en Suisse. Son objectif : offrir une meilleure information sur la recherche médicale et le développement des médicaments. Les patients participent à cette entreprise, ainsi que le monde scientifique et celui de l’industrie pharmaceutique.
Explications de Geraldine Canny, responsable de la plate-forme romande, dans le dernier numéro de Diagonales, le magazine de Graap-Fondation.
Présentation EUPATI en format pdf
L’Equipe Mobile de Soins Palliatifs (EMSP) du Réseau Santé Région Lausanne (RSRL) dispose d’un nouveau dépliant de présentation. Sa présentation a été harmonisée avec celle des équipes mobiles des autres réseaux.
Le dépliant présente brièvement les activités de l’Equipe Mobile qui peut accompagner tant les personnes concernées, les proches que les professionnels de la santé.
Télécharger le dépliant en format pdf
Le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994 a été qualifié très justement de génocide de proximité. Dans un tel contexte, une politique de réconciliation volontaire impulsée d’en haut, travail de longue haleine, ne peut porter ses fruits qu’en allant à la rencontre d’un mouvement ascendant émergeant des communautés de base. C’est là que se conjuguent, étroitement imbriqués dans le quotidien, les enjeux de la reconstruction : la lutte contre la pauvreté, la restauration de la confiance, le partage des récits qui joue un rôle décisif tant au niveau national que dans les relations intrafamiliales et entre voisins.
Comment, en s’associant au sein de communautés, affronte-t-on l’ensemble de ces enjeux ? C’est ce que des chercheurs du Centre de Gestion de Conflits de Butare et de la Haute Ecole de Travail Social de Genève ont voulu éclairer à travers la coopération qu’ils ont instaurée avec trois associations de la société civile, impliquant différents groupes divisés par le génocide. En développant une recherche-action, les chercheurs ont mis en place au sein de trois projets pilotes, un dispositif de formation des acteurs et de renforcement de leurs capacités pour qu’au delà de la réconciliation, ceux-ci tracent le chemin d’une véritable citoyenneté démocratique.
Site internet Editions IES de la HETS Genève