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A Lausanne, la présence bien visible dans l’espace public des marginaux de la Riponne les met au centre d’un dispositif de contrôle social. Cette situation renforce leur précarité et influence nos représentations des addictions.
En Suisse, avec ou sans pandémie, des personnes démunies sont contraintes de recourir à l’aide alimentaire. Par une approche anthropologique, une étude cerne les dispositifs et le contenu des cabas ainsi que la relation entre droit et charité.
La pandémie a posé des questions éthiques difficiles pour les dispositifs d’aide à la survie. Dans l’urgence de la crise et face à des personnes précarisées, il a fallu repenser les prestations et les fondements de l’intervention.
Les mesures appliquées pour prévenir certains risques sanitaires ne savent toujours pas tenir compte des inégalités sociales. De plus, elles stigmatisent des parties de la population. Avec le coronavirus, c’est le totem des âges. Réflexion à vif.
Partout en Suisse, des permanences fournissent aux personnes en situation de précarité et aux sans-abris des repas et un lieu pour dormir. Reportages photos d’Eric Roset dans quatre lieux genevois.
La révision de la loi sur l’assurance chômage laissait imaginer des reports de charges sur l’aide sociale. Ces transferts ont été calculés pour la première fois en Suisse. Ils représentent près de 20 millions par année.
Une enquête menée à Genève a analysé, pour la première fois, l’état de santé d’un collectif de personnes ne bénéficiant pas des aides sociales auxquelles elles auraient pu prétendre. Les constats sont sans appel.
Durant le divorce des parents, les enfants ne jouent a priori aucun rôle économique et sont «préservés». Une enquête montre qu’ils sont pourtant souvent impliqués contre leur gré, en particulier pour les pensions alimentaires.
Si souvent adulée à l’étranger pour sa richesse, la Suisse compte parmi ses plus jeunes citoyens 360'000 enfants et adolescents en situation de pauvreté ou à risque de le devenir. Une étude s’est penchée sur ce phénomène.
A la tombée de la nuit, un collectif citoyen parcourt les rues lausannoises pour « aller vers » les sans-abris. Cette action collective se distingue par une organisation souple ainsi que des engagements multiples et flexibles.