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Cette recherche a obtenu le Premier Prix du concours « Medical humanities » des Académies suisses des sciences.
Cette recherche qualitative regroupe trois études menées dans une collaboration entre chercheurs des sciences humaines et sociales de la HES-SO et des professionnels d’un service d’oncologie autour de la population âgée atteinte de cancer.
Les résultats ont pour but de contribuer à une meilleure connaissance du champ de l’oncogériatrie et d’élargir la perspective médico-soignante aux aspects de la sociologie et de l’anthropologie. Ils ébranlent entre autres les représentations du cancer et de la vieillesse, et ainsi différents changements dans la pratique oncologique du service partenaire ont été possibles.
Le cancer n’est plus toujours synonyme de souffrance et de mort. Les patients traités restent actifs et l’autonomie et l’indépendance sont importantes pour la personne malade. Il s’agit de maintenir le dialogue entre les approches médico-soignantes et les sciences sociales pour mieux comprendre les problématiques spécifiques à cette population.
L’article en format pdf
Les enfants et les jeunes évoluent de plus en plus dans un monde marqué par la culture de la consommation. Il faut être bien armé pour y trouver ses marques, éviter d’être manipulé par la publicité et ne pas tomber dans le piège de l’endettement. Comment les enfants et les jeunes relèvent-ils ces défis ? Comment sont-ils courtisés par la publicité ? Comment acquièrent-ils un comportement réfléchi en matière d’argent et de consommation ?
Ces questions, parmi d’autres, sont au cœur du rapport qui vient d’être publié par la Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse (CFEJ) sous le titre « Critiques ou manipulés ? Pour de jeunes consommateurs responsables ».
Le rapport fournit un éclairage sur les questions relatives à l’argent et à la consommation en les abordant sous différents angles : apprentissage de la gestion de l’argent et de la consommation par les enfants et les jeunes, stratégies publicitaires, facteurs d’endettement, mais aussi facteurs de protection et bonnes pratiques en matière de prévention de l’endettement. Les textes de ce rapport ont été rédigés par des spécialistes du marketing, de la protection des consommateurs, de la prévention et de la recherche.
Les enfants et les jeunes ont eux aussi pu exprimer leur vision de manière créative au moyen de courts-métrages. Réalisés pour un concours organisé par la CFEJ, ceux-ci sont présentés dans le rapport.
Sur la base de ce rapport et du séminaire qui s’est tenu à Bienne en 2013, la CFEJ a formulé six recommandations concrètes à l’adresse du monde politique, de l’économie et de la société. Elle demande notamment de développer assez tôt les compétences des jeunes en matière de consommation, car de jeunes consommateurs informés, critiques et aptes à prendre leurs propres décisions maîtrisent mieux leur quotidien.
Le nombre d’ayants droit qui n’ont pas recours aux diverses prestations sociales ou prestations de santé semble important dans l’ensemble des pays occidentaux. L’information à ce propos est peu établie et mal diffusée. C’est au contraire l’impression d’abus dans les prestations qui domine dans les représentations sociales et les discours politiques. Le non-accès aux prestations publiques, en particulier dans les domaines de la santé et du social est un problème relativement peu traité dans la littérature scientifique.
Ce numéro tente d’éclairer cette question sous divers aspects en décryptant certains des mécanismes en cause et en cherchant à montrer sur différents registres les risques sociaux encourus. Les auteurs, de disciplines variées, mettent au jour des logiques politiques qui peuvent expliquer les difficultés d’accessibilité aux services, des obstacles qui se dressent sur le chemin de ceux pour lesquels les dispositifs sont pensés, ainsi que des dispositifs innovants pour les dépasser.
Présentation du thème en format pdf. Site de la revue Les Politiques Sociales
Résumés des articles en format pdf
Les cafés sexologiques sont un lieu idéal pour communiquer et améliorer la compréhension entre hommes et femmes.
Ils permettent de poser des questions, de parler de ses appréhensions et difficultés avec d’autres et de reprendre confiance en soi en trouvant des moyens pour apprivoiser et surmonter ses craintes face à la sexualité.
La médiatique sexologue Juliette Buffat explique comment se déroulent ces rencontres d’un nouveau type, en les illustrant avec des dialogues rebondissant entre différents participants.
Elle aborde ainsi un large éventail de thématiques liées à la sexualité : différences de libido entre hommes et femmes, masturbation, orgasme, infidélité, sexualité des seniors, etc.
Site internet Editions Favre
Comme il est difficile d’être parent aujourd’hui : mon enfant va-t-il réussir à l’école, sera-t-il heureux dans sa vie adulte, puis-je lui éviter de faire des erreurs ?
Les éducateurs qui sont à l’origine de ce livre ont longtemps été tentés de trouver des stratégies pour maîtriser ces risques, mais on ne peut pas « contrôler » les jeunes. Cette impuissance n’est pas un signe de défaut de maîtrise, et encore moins d’échec. Il s’agit tout simplement de la réalité !
C’est justement en partant de ce constat que les éducateurs ont pu commencer à oser prendre le risque de restituer aux jeunes la possibilité de faire usage de leur libre-arbitre. Il n’y a pas d’apprentissage de l’indépendance pour les jeunes, sans prise de risques éducatifs pour les adultes. L’expérience qu’ils ont voulu raconter dans ce livre est celle d’un changement profond dans leur manière d’aborder l’éducation. Et plus exactement d’un changement d’état d’esprit qui se traduit par une attitude de non-jugement et de bienveillance.
Ce livre est le résultat d’une immersion au foyer du Grand-Saconnex, géré par la Fondation Officielle de la Jeunesse (FOJ). L’équipe éducative composée alors de Bruno Chevrey, Sandro Reginelli, Bastien Carrillo, Isabelle Aurora, Frank Wunderlich, Geneviève Gilliand, Florence Crisinel, Patricia Cerqueira d’Onofrio et Mireille Chenevard a ouvert les portes du foyer à la journaliste indépendante Francesca Sacco afin de restituer sur papier l’expérience faite avec une nouvelle méthode éducative basée sur la prise de risque.
Francesca Sacco est journaliste indépendante et correspondante pour une dizaine de journaux suisses et français. La Fondation Officielle de la Jeunesse lui a laissé carte blanche pour la rédaction de ce livre.
Editions L’Instant Présent
Nous sommes professeurs en Seine-Saint-Denis. Intellectuels, adultes, libertaires, nous avons appris à nous passer de Dieu et à détester le pouvoir. Nous n’avons pas d’autre maître que le savoir. Ce discours nous rassure et notre statut social le légitime. Ceux de Charlie Hebdo nous faisaient rire ; nous partagions leurs valeurs. En cela, cet attentat nous prend pour cible. Même si aucun d’entre nous n’a jamais eu le courage de tant d’insolence, nous sommes meurtris. Nous sommes Charlie pour cela.
Mais faisons l’effort d’un changement de point de vue, et tâchons de nous regarder comme nos élèves nous voient. Nous sommes bien habillés, confortablement chaussés, ou alors très évidemment au-delà de ces contingences matérielles qui font que nous ne bavons pas d’envie sur les objets de consommation dont rêvent nos élèves : si nous ne les possédons pas, c’est peut-être aussi parce que nous aurions les moyens de les posséder.
Nous partons en vacances, nous vivons au milieu des livres, nous fréquentons des gens courtois et raffinés. Nous considérons comme acquis que La Liberté guidant le peuple et Candide font partie du patrimoine de l’humanité. On nous dira que l’universel est de droit, et non de fait, et que de nombreux habitants de cette planète ne connaissent pas Voltaire ? Quelle bande d’ignares… Il est temps qu’ils entrent dans l’Histoire : le discours de Dakar le leur a déjà expliqué. Quant à ceux qui viennent d’ailleurs et vivent parmi nous, qu’ils se taisent et obtempèrent.
Des crimes odieux qui parlent français
Si les crimes commis par ces assassins sont odieux, ce qui est terrible, c’est qu’ils parlent français, avec l’accent des jeunes de banlieue. Ces deux assassins sont comme nos élèves. Le traumatisme, pour nous, c’est aussi d’entendre cette voix, cet accent, ces mots. Voilà ce qui nous a fait nous sentir responsables.
Nous, c’est-à-dire les fonctionnaires d’un Etat défaillant, nous, les professeurs d’une école qui a laissé ces deux-là et tant d’autres sur le bord du chemin des valeurs républicaines, nous, citoyens français qui passons notre temps à nous plaindre de la hausse des impôts, nous contribuables qui profitons des niches fiscales quand nous le pouvons, nous qui avons laissé l’individu l’emporter sur le collectif, nous qui ne faisons pas de politique ou raillons ceux qui en font, etc. : nous sommes responsables de cette situation.
Ceux de Charlie Hebdo étaient nos frères, tout comme l’étaient les juifs tués pour leur religion, porte de Vincennes, à Paris : nous les pleurons. Leurs assassins étaient orphelins, placés en foyer : pupilles de la nation, enfants de France. Nos enfants ont donc tué nos frères. Telle est l’exacte définition de la tragédie. Dans quelque culture que ce soit, cela provoque ce sentiment qui n’est jamais évoqué depuis quelques jours : la honte.
Dire la honte, en assumer la responsabilité
Alors, nous disons notre honte. Honte et colère : voilà une situation psychologique bien plus inconfortable que chagrin et colère. Si on a du chagrin et de la colère, on peut accuser les autres. Mais comment faire quand on a honte et qu’on est en colère contre les assassins, mais aussi contre soi ?
Personne, dans les médias, ne dit cette honte. Personne ne semble vouloir en assumer la responsabilité. Celle d’un Etat qui laisse des imbéciles et des psychotiques croupir en prison et devenir le jouet des manipulateurs, celle d’une école qu’on prive de moyens et de soutien, celle d’une politique de la ville qui parque les esclaves (sans papiers, sans carte d’électeur, sans nom, sans dents) dans des cloaques de banlieue. Celle d’une classe politique qui n’a pas compris que la vertu ne s’enseigne que par l’exemple.
Nous sommes aussi les parents de trois assassins
Intellectuels, penseurs, universitaires, artistes, journalistes : nous avons vu mourir des hommes qui étaient des nôtres. Ceux qui les ont tués sont enfants de France. Alors, ouvrons les yeux sur la situation, pour comprendre comment on en arrive là, pour agir et construire une société débarrassée du racisme et de l’antisémitisme, laïque et cultivée, plus juste, plus libre, plus égale, plus fraternelle.
« Nous sommes tous Charlie, juifs, policiers… », peut-on porter au revers. Mais s’affirmer dans la solidarité avec les victimes ne nous exemptera pas de la responsabilité collective de ce meurtre. Nous sommes aussi les parents de trois assassins.
Catherine Robert, Isabelle Richer, Valérie Louys et Damien Boussard
Publié notamment par le blog du Monde Diplomatique « Nouvelles d’Orient », le 12 janvier 2015, et par Le Monde du 13 janvier.
À en croire les fictions cinématographiques et littéraires, les personnages affligés par une défiguration sont placés devant un cruel dilemme : se cacher, ou du moins dissimuler leur disgrâce, ou, plus rarement, l’afficher ostensiblement.
Or, les progrès de la médecine permettent de sauver un plus grand nombre de grands accidentés, même s’ils sont presque entièrement brûlés. On pourrait alors penser que la médecine ne se préoccupe guère de la vie posthospitalisation.
À dire vrai, on ne dispose que de peu de données sur le vécu des personnes défigurées. Ce livre comble cette lacune en laissant une large place aux propos de celles et ceux qui ont vécu une atteinte sévère de la face ; il permet ainsi au lecteur "d’endosser" la perspective de qui est regardé, stigmatisé, de se placer donc en rupture avec le point de vue plus habituel et banal de celui qui regarde.
Si l’attention s’est portée sur l’expérience vécue de grands brûlés de la face, elle n’est pas "confinée" à ce groupe. Ce livre s’ouvre à toute personne, tout groupe d’individus stigmatisés dérogeant temporairement ou de manière permanente à une norme corporelle.
Site internet Antipodes
Le revenu de base inconditionnel consiste en une allocation mensuelle, versée à chaque citoyen, suffisante pour permettre une existence digne. Le revenu de base se substitue jusqu’à hauteur de son montant aux revenus de l’activité lucrative ou aux prestations sociales qu’il remplace. Octroyé sans condition, il rend inutiles les mesures de contrôle. Il permet une répartition de l’emploi choisie plutôt que subie, n’induit aucun effet de seuil freinant l’insertion professionnelle et encourage l’esprit d’entreprise.
Au sommaire :
Télécharger le dossier en format pdf
Ce petit guide pratique regroupe une foule de bons plans et adresses pour manger, s’habiller ou se divertir à moindre frais à Genève. La brochure, qui n’existait jusqu’ici qu’en format électronique, est désormais distribuée dans les tous les lieux d’accueil de l’Hospice général.
Les rubriques de ce guide :
Alimentation
Seconde main
Culture & loisirs, vacances
Consommation alternative
Conseils budget
Divers
La brochure en format pdf
Le 150ème numéro de Vivre Ensemble a traduit en français l’analyse de Peter Sutherland, président de la London School of Economics, qui rejoint précisément ce qui fait la raison d’être de Vivre Ensemble : informer, fournir des éléments factuels et une analyse alternative au brouhaha politique et médiatique. Quelques extraits.
Trop d’immigrés ?
Combien d’immigrés ?
Des faits, des faits, des faits…
Couverture de cette édition spéciale : Ambroise Héritier.
L’article en anglais de Peter Sutherland sur cette page du site Project Syndicate, The World’s Opinion Page.
L’analyse de Mme Zbinden Sapin met en lumière certaines pratiques intéressantes et le chemin restant à parcourir pour offrir une prise en charge tout à fait adaptée aux besoins d’adultes atteints d’autisme et souffrant de graves troubles du comportement.
La Maison de Trey est un projet pilote de prise en charge adaptée aux adultes atteints d’autisme et/ ou souffrant de graves troubles du comportement. Cette structure, ouverte 365 jours par année et 24h sur 24 a pour objectif de proposer une pédagogie de type TEACCH, en vue de diminuer les troubles du comportement et les hospitalisations en milieu psychiatrique. Ce foyer est l’aboutissement d’un long combat mené par Solidarité-Handicap mental pour améliorer la qualité de vie des personnes avec autisme, favoriser une meilleure compréhension des troubles du comportement.
Ouverte en 2009, la Maison de Trey accueille six jeunes adultes. Elle est soutenue et subventionnée par le Service de Prévoyance et d’Aides Sociales du Département vaudois de la Santé et de l’Action sociale.
Quatre années après avoir créé la Maison de Trey et géré son fonctionnement, Solidarité Handicap mental en a transmis la gestion à la Fondation de Vernand qui en assume la responsabilité depuis le 1er janvier 2014.
Sur ce thème, voir aussi la présentation du livre « Pour en finir avec les malheurs de Sophie », sur cette page de REISO.
Le rapport en format pdf
Accident, maladie, mort, deuil ou encore exil nous écorchent, nous brisent parfois, nous déstructurent. Dans ces circonstances, l’être humain peut perdre le fil de sa propre existence et se perdre dans les méandres de la maladie et des différents systèmes de santé.
Le sens de l’existence oublié, effacé, l’être humain, le malade, ne se comprend plus. Dans cet essai collectif, les auteurs réunis autour de Jacques Quintin parlent du besoin qu’a l’homme de se raconter face à l’adversité pour redevenir l’auteur de sa vie. Et la présence du professionnel de la santé produit une différence puisqu’il a la capacité de faire apparaître ce qui n’apparaît pas encore : un sens à une histoire de vie. Il ne fait rien d’autre que des gestes tout simples qui aident l’être humain à se tenir debout dans le temps qui passe et qui bouscule.
« La parole est le propre de l’homme. Elle lui permet de dire ce qui est et ce qui n’est pas. Le problème est que les mots sont terriblement imparfaits (…). Qu’en est-il lorsque les êtres humains racontent leur vie ? Là aussi, ils utilisent des mots imparfaits. Dans une relation de soin, ils les utilisent pour se faire connaître, établir un lien, arriver à une intelligence commune. Mais l’essentiel est que narrer sa vie c’est la créer. Les mots imparfaits que j’utilise pour parler de moi sont créateurs d’un autre moi. Nul ne sait totalement ce qu’il est. Lorsque l’homme se raconte, il découvre dans les interstices des mots cet autre lui-même qu’il ne connaît pas et qui surgit de l’imperfection des mots. En se racontant, il advient. Et lorsque, en tant que soignant, on se met à l’écoute du soigné qui se raconte, ce n’est pas là un simple acte d’écoute, mais un acte catalyseur de création. » Extrait de la préface de Gilles Voyer.
Site internet Editions Liber
Phénomène tabou, méconnu, où les cas dénoncés ne représentent que la pointe de l’iceberg, la violence domestique est une réalité vécue par un trop grand nombre de personnes. Un chiffre : vingt-quatre, c’est le nombre de victimes décédées, en Suisse l’an passé, d’un homicide dans un contexte domestique. “Je suis passée très très prêt de la mort. La situation s’est dégradée de plus en plus, jusqu’au jour où il m’a fait comprendre que c’était fini, qu’il allait s’occuper de moi”, raconte Liria*. Cette jeune maman de 30 ans a été la victime des coups de son conjoint pendant deux ans. “La mort ne me faisait plus peur. Mourir sous ses coups, oui, mais la mort elle-même, non. Lorsque l’on vit ça, mourir c’est une délivrance !”.
En Valais, chaque année, environ 250 auteurs de violences conjugales sont identifiés par la Police et quelque 400 personnes s’adressent aux centres LAVI (Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions). Depuis 2004, les centres de Monthey, Sion et Brigue, voient leurs fréquentations augmenter. “ Ce n’est pas évident d’interpréter ces chiffres. Nous ne pouvons pas savoir si c’est le nombre de personnes qui osent venir nous en parler qui est en augmentation ou si c’est le nombre de cas de violences conjugales qui augmente”, observe une professionnelle, intervenante LAVI.
Derrière la froideur de ces chiffres se cache une réalité qui se traduit notamment par des insultes, des menaces, des humiliations, des contraintes ou des coups. Les femmes en sont les principales victimes ? Pour Suzanne Lorenz, professeure à la HES-SO Valais, cette question fait l’objet de beaucoup de controverse. “En Suisse, nous avons plusieurs études qui montrent que les femmes sont les principales victimes de la violence conjugale. Quand on regarde les statistiques qui viennent de la justice et de la police, c’est le même constat. En cas d’homicide, en Suisse, il y a en moyenne vingt-deux femmes qui meurent chaque année de leur partenaire, contre 4 hommes.”
La violence conjugale n’est pas une fatalité. Il faut avoir le courage de la dénoncer. C’est ce qu’ont fait deux mamans. A travers leurs témoignages, ce nouveau numéro de “Cosmopolis” tente de délivrer un message de prévention. Il est important d’agir en amont. Tout d’abord chez les auteurs, avant qu’ils ne commettent des actes plus graves, et auprès des jeunes qui ont vécu des situations afin d’éviter qu’ils reproduisent les mêmes gestes lorsqu’ils seront adultes. Et puis surtout, il est important de détecter précocement les comportements à risque. Si aujourd’hui ce phénomène touche majoritairement les femmes, le message de prévention délivré dans cette émission peut également toucher des hommes maltraités par leur partenaire.
*Prénom modifié
Page internet Cosmopolis
Un ouvrage tout public (avec tout de même des références légales en aparté et dans le cd-rom), qui met en scènes 8 familles habitant la Rue Ludwig-Forrer, rue imaginaire dans une ville romande imaginaire, mais familière. Les familles parcourent la vie et ses aléas dans 52 situations posant des questions d’assurances sociales et parfois de droit du travail.
Elles nous effrayent, nous déconcertent et paraissent opaques. Et pourtant, les assurances sociales font partie de notre quotidien. Pour les apprivoiser, les auteures, juristes, proposent une démarche originale, accessible à tous, fondée sur des situations concrètes vécues par les membres, proches ou lointains, de huit familles imaginaires, dans lesquelles chacun peut se retrouver. Les personnages du livre connaissent les aléas de la vie, des plus anodins aux plus graves, des plus heureux aux plus tristes.
L’ouvrage s’articule autour de cinquante-deux situations de la vie courante, qui soulèvent des problèmes d’assurances sociales. Les lecteurs trouveront, dans l’ouvrage, des énoncés de solutions qui leur permettront de répondre aux questions posées par les situations et, dans le CD-Rom annexé, les références légales applicables.
Béatrice Despland et Ariane Ayer sont toutes deux docteures en droit et ont une expérience dans l’enseignement de la législation sociale. Elles ont collaboré à de nombreuses recherches scientifiques dans le domaine des assurances sociales. Elles ont eu l’occasion de travailler ensemble quelques années et de publier plusieurs ouvrages consacrés essentiellement à l’assurance-maladie.
L’idée du présent ouvrage s’est développée à partir de situations de la pratique, de la nécessité d’illustrer les assurances sociales pour les enseigner et de la volonté de transmettre cette matière à un large public.
Préface de Pierre-Yves Maillard, conseiller d’Etat
Site internet Editions La Sarine
Il s’agit du récit croisé des différents protagonistes qui ont œuvré à la liberté retrouvée d’une jeune femme atteinte d’autisme. Au moment où cette histoire commence, Sophie (nous l’avons appelée ainsi) vit à l’hôpital, attachée depuis presque deux ans. Plusieurs médecins prétendent qu’elle ne pourra jamais vivre détachée et d’aucuns vont même jusqu’à demander qu’une exception soit prévue dans les directives légiférant les mesures de contrainte : une exception qui permette de contenir Sophie à jamais, devenue dans le jargon des spécialistes, « une situation extrême ».
Les auteur·e·s :
Préface de Pierre-Yves Maillard
Editions Alphil
Lors de la Journée internationale des personnes handicapées, le 3 décembre 2014, les vingt-deux associations membres de Forum Handicap Vaud ont annoncé la couleur de leurs prestations à la fois particulières et complémentaires. L’événement a eu lieu sur les escaliers du Palais de Rumine où le Grand Conseil siégeait.
Les associations membres : ASRIM, Association Romande Trisomie 21, Autisme Suisse Romande, AVIVO Lausanne, Cap-Contact, Cerebral Vaud, CORAASP, Eclipse, Fédération Suisse des Aveugles, Fondation Coup d’Pouce, forom écoute, Fragile Vaud, GERSAM, Graap-Fondation, Insieme Vaud, Intégration Pour Tous, Pro Infirmis Vaud, Procap Lausanne et environs, Procap Nord Vaudois, Société suisse de la sclérose en plaques, Solidarité-Handicap mental, Vaincre les Maladies Lysosonales.
La plaquette de présentation des associations est déclinée à la façon d’une gamme Pantone pour montrer les spécificités de chaque association et le but collectif commun. D’un côté de la gamme, les informations pratiques, de l’autre des citations et témoignages personnels.
Commander la plaquette auprès de Forum Handicap Vaud
Depuis le mouvement de tertiarisation des formations supérieures, la question de "l’insertion professionnelle" a gagné en importance. La situation dans les professions artistiques reste peu investiguée. Comment comprendre alors le formidable pouvoir d’appel exercé par ces métiers pourtant réputés précaires ?
Au travers du cas des comédiens et des comédiennes issu·e·s de la Manufacture, seule haute école de théâtre active en Suisse romande, cet ouvrage prend le parti d’interroger le phénomène, non pas comme un problème politique ou économique, mais sous un angle sociologique, existentiel et critique.
Détenir un titre de haute école spécialisée fait-il une différence sur le marché ? Y a-t-il des stratégies et des circonstances d’entrée dans le métier respectivement plus payantes ou favorables que d’autres ? Bref, comment s’en sortir ? Et comment garder foi et goût dans le théâtre alors que le maintien en emploi demeure plus qu’incertain ?
En examinant les conditions structurelles, institutionnelles et individuelles d’arrivée dans le métier, ce sont les configurations et les profils spécifiques aux débuts de carrière dans un univers artistique à la fois saturé et toujours en quête de sang neuf que ce livre propose de mettre au jour.
Valérie Rolle est sociologue, rattachée à l’Université de Lausanne. Elle s’intéresse à la structuration des marchés et des carrières dans des métiers situés aux frontières de l’art, de l’artisanat et des services. Elle a publié L’art de tatouer. La pratique d’un métier créatif (Éditions de la Maison des sciences de l’homme).
Olivier Moeschler est sociologue et chercheur associé à l’Université de Lausanne. Ses travaux portent sur la culture, les pratiques et les politiques culturelles. Il a publié Cinéma suisse. Une politique culturelle en action (PPUR), Nouveaux regards sur les pratiques culturelles (éd. avec André Ducret, L’Harmattan), et un ouvrage sur l’art en public, Kunst und Öffentlichkeit (avec Dagmar Danko et Florian Schumacher, Schüren).
Site internet Editions Antipodes
En 2012, près d’une personne sur trois de 15 ans et plus était en surpoids et une sur dix était obèse. La prévalence de l’obésité a pratiquement doublé ces vingt dernières années (5,4% en 1992 contre 10,3% en 2012) (G1). Cette tendance se retrouve dans tous les pays industrialisés occidentaux. Si la Suisse affiche certes des valeurs faibles par rapport aux autres pays, ses taux de croissance figurent parmi les plus élevés.
Profonds écarts socio-économiques
Les groupes de population avec un faible niveau de formation et de bas revenus sont plus souvent affectés par le surpoids et l’obésité (G 4). Ce gradient social se fait nette- ment plus sentir chez les femmes que chez les hommes : les femmes dont le niveau de formation ne dépasse pas l’école obligatoire ont un risque 3,6 fois plus élevé d’être obèses et 2,5 fois plus élevé d’être en surpoids que les femmes ayant achevé une formation tertiaire.
La synthèse en format pdf
La charte de l’ASSM s’adresse en priorité aux professionnels, aux associations et aux institutions du système de santé ; elle entend refléter l’esprit de coopération des professionnels de la santé et constitue la base du virage culturel souhaité.
Les patients se situent au cœur de la prise en charge. Cela signifie que les prestations éducatives, consultatives, préventives, diagnostiques, thérapeutiques, soignantes, réhabilitatives et palliatives de tous les professionnels de la santé impliqués doivent être coordonnées. La responsabilité est assumée selon les compétences professionnelles. L’information réciproque est garantie à tout moment ; le travail est basé sur le respect mutuel et sur des standards reconnus et définis de concert.
Le premier des neuf éléments-clés de la charte ? « La collaboration interprofessionnelle inclut le patient comme partenaire. »
La charte en format pdf
Alors que le big data fait les grands titres de l’actualité, cet ouvrage montre en quoi la collecte massive de données mérite d’être analysée sociologiquement. Sami Coll propose ici une analyse détaillée des rouages d’un système de surveillance : les dispositifs de fidélisation dans la grande distribution. En mobilisant des concepts-clés issus de la sociologie, ce livre permet de découvrir les efforts des entreprises pour mieux nous connaître et nous surveiller. D’une part les mécanismes qui incitent les clients à adopter leurs cartes et qui les disciplinent pour qu’ils les utilisent, et d’autre part les stratégies marketing reposant sur les algorithmes de forage des données qui sont au centre du big data. Cette compréhension fine de la consommation sous surveillance mène l’auteur à proposer une discussion éclairante sur la validité de la notion de « sphère privée » dans notre société et va jusqu’à suggérer que la sacro-sainte « sphère privée » n’est plus seulement un outil de protection, mais qu’elle devient aussi l’une des meilleures alliées de la surveillance.
Tout en offrant, pour la première fois en français, une véritable introduction aux études de la surveillance des consommateurs, l’ouvrage formule plus globalement une théorisation du contrôle social et des modalités de régulations sociales qui s’opèrent par le biais des pratiques de consommation.
Sami Coll est docteur en sociologie de l’Université de Genève. Auteur de nombreux articles scientifiques et intervenant régulier dans les médias sur le thème des technologies et de la surveillance, il continue à mener des recherches dans ce domaine et enseigne dans divers établissements de Suisse romande.
Site internet Editions Seismo
Les Pecha Kucha sont des mini-conférences qui durent 6 minutes 40. Elles sont libres sur le fond et strictes sur la forme : 20 photos, chacune projetée pendant 20 secondes. Au printemps 2014, un vaste appel aux auteur·e·s de REISO a permis de sélectionner six interventions originales pour la première soirée de la revue. Le 6 novembre 2014 à Lausanne, cette soirée a rencontré un vif succès. Elle a permis de remercier les auteur·e·s et de célébrer les records d’audience du site.
«La confidentialité et les ennemis de la vie privée». Cheval de bataille de Colette Pauchard, juriste, professeure à l’EESP
«Evaluer le partenariat public-privé associatif». Outil testé par Latha Heiniger, secrétaire générale de Bénévolat-Vaud
«Une BD pour promouvoir la santé des jeunes». Histoires de vie, par Sophie Lochet et Muriel Etienne, Stop Suicide Genève
Avec les photos de Fabien Hoyois (1, 3, 15, 16); Dessins Mike Lichet, JP Kalonji, Franquin (10, 11, 16); Ricky Thakrar / Anthony Kelly (12); Steve Jurvetson (13); Alessandro Pinna (14); Judith Klein (17); Mkh Marketing / Emilio Quintana (18); Léonard Fisch (20)
«Rasons les préjugés que l’on voie poindre l’autodétermination». Production collective et théâtrale de Solidarité-Handicap Mental. Avec : Kirsten Gigase, Jean-Daniel Jossevel, Jean-Baptiste Mardelle, Isabel Messer, Loïc Métraux et Valbert Pichonnaz
«Prévenir la maltraitance envers les personnes âgées». Tous concernés, par Françoise Robellaz, enseignante et consultante en soins infirmiers | alter ego
Visionner également :
Les Roms gênent toute l’Europe et plus particulièrement la Suisse et les Suisses. Eric Roset rend compte de relations d’amitié qui nous révèlent ce qui se trame en bas et ailleurs.
Post Tenebras Roms du photographe genevois Eric Roset est un ouvrage de photos consacré à la migration des Roms entre la Roumanie et Genève de 2004 à 2014. Ce travail est remarquable par son attention à un peuple en quête de lieux d’accueil et soumis à une errance sans fin. Il est accompagné d’un texte du journaliste Stéphane Herzog qui retrace aussi bien l’histoire de la population rom, ses conditions de vie actuelles en Europe de l’Est, que l’accueil difficile qu’elle rencontre en Suisse, à Genève en particulier, et dans d’autres pays d’Europe de l’Ouest.
Au cours de nombreux voyages sur les traces des Roms, Eric Roset s’est familiarisé avec la situation complexe et parfois tragique de cette population. Dans cet ouvrage, il partage le fruit de sa rencontre en France, en juin 2004, avec un petit groupe de Roms en route vers Genève. Arrivés en Suisse, il les a suivis jusqu’en 2014 dans leur quotidien de mendiants et de sans-abri. « J’ai établi naturellement un contact avec ces Européens et peu à peu, j’ai instauré une relation qui m’a permis de les photographier sans difficultés, avec un grand-angle, sans voyeurisme. »
Eric Roset, photographe indépendant et autodidacte, réside à Genève depuis 1993. Né en 1972, c’est à Lyon qu’il passe son enfance et ses premières images naissent alors que, lycéen, il est témoin des manifestations étudiantes. Dès lors, il ne quittera jamais sa passion pour la photographie qui l’accompagnera lors de ses diverses activités professionnelles ou personnelles, de l’animation socioculturelle à la pratique de la montagne.
Voir aussi dans la revue REISO :
Migration et asile : entre avancées et régressions
« Dans son exercice d’observation neutre de la pratique, l’ODAE se doit de constater que – dans un contexte de restrictions et durcissements – certains principes fondamentaux font leur chemin en matière d’asile et de migration. Parmi ces principes, figure la prise en compte de l’intérêt supérieur de l’enfant.
(…) Il faut aussi relever des régressions, telle que la nouvelle Loi sur la nationalité adoptée en juin 2014, qui portera sérieusement préjudice aux enfants nés en Suisse de parents étrangers qui ne parviennent pas à obtenir un permis d’établissement. Quant à la promesse d’un accès à l’apprentissage pour les jeunes sans statut légal, elle peine à se traduire dans les faits.
(…) Dans ce contexte, l’ODAE continuera à documenter des situations qui témoignent de l’écart entre la théorie et la réalité du terrain, entre les promesses de protection et les dénis de justice, entre l’État de droit et le non-droit qui règne dans certaines situations et qui ne peut être toléré dans une société démocratique. »
Parmi les thèmes traités :
Rapport d’observation en format pdf
La brochure s’adresse aux personnes intéressées et en particulier aux écolières et écoliers, ainsi qu’au personnel enseignant du secondaire II (gymnases, collèges, écoles professionnelles, etc.).
Elle donne un aperçu bref et compréhensible de la CEDH, considérée comme l’un des instruments des droits humains les plus importants de notre époque. Elle facilite l’accès, en particulier pour les jeunes, à cette réalisation européenne.
En plus de l’histoire et du développement de la Convention, le libellé des droits humains et le rôle de la Cour européenne des droits de l’homme sont présentés. L’importance de ce texte pour la Suisse et la communauté internationale ainsi que défis actuels des droits humains sont est thématisés.
Au premier trimestre 2015, des approches didactiques supplémentaires et des renseignements sur le matériel nécessaire aux cours seront ajoutés sur le site du CSDH.
Brochure conçue à l’occasion des 40 ans du jubilé de la ratification de la Convention européenne des droits de l’homme par la Suisse, soutenue par la Direction du droit international public du Département fédéral des affaires étrangères.
La brochure en format pdf
Cette étude analyse pour la première fois l’attitude des médecins suisses face au suicide médicalement assisté.
L’échantillon. L’étude est basée sur un échantillon de 4800 médecins suisses sélectionnés au hasard avec 1318 questionnaires retournés. Compte tenu du taux de réponses, ces résultats ne peuvent pas être généralisés à l’ensemble du corps médical ; ils pourraient refléter l’attitude de médecins intéressés par la thématique.
Au cas par cas. « Ces résultats montrent l’ambivalence du corps médical sur ce thème complexe », explique Michelle Salathé, vice-secrétaire générale de l’ASSM. Pour la majorité des répondants, l’acceptation de l’assistance au suicide dépend de la situation concrète : plus le diagnostic d’une maladie somatique est évident et la fin de vie proche, plus l’acceptation de la pratique est élevée. Ainsi, trois quarts des répondants refusent l’aide au suicide des personnes très âgées mais en bonne santé. Un peu plus de la moitié la refusent à des personnes souffrant de troubles psychiques. L’approbation des médecins varie aussi d’après leur spécialisation et leur lieu de travail (cabinet ou hôpital), leur âge et leur expérience en la matière.
Résumé des résultats en format pdf