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Malgré la nécessité de maîtriser les coûts de la santé, personne ne veut réfléchir aux modes de rationnement des soins. Ni les politiques, ni le public, ni les médias, ni les médecins ! Les éthiciens sont déçus.
La publication en mai dernier du premier Rapport social statistique suisse 2011 [1] a constitué une innovation importante et bienvenue sur le plan fédéral. Un mois plus tôt, le Département vaudois de la santé et de l’action sociale (DSAS) a publié son Rapport social 2011.
Comment les professionnel-le-s peuvent-ils mieux comprendre et mieux aider les personnes victimes de violence en se protégeant eux-mêmes ? Comment reconnaître et utiliser les résonances personnelles de cet accompagnement ?
La génétique et les progrès médicaux d’un côté, la volonté de maîtriser les coûts de la santé et les exigences des assureurs de l’autre… Jean Martin dresse l’éventail de ces situations délicates qui posent des dilemmes éthiques cruciaux pour la vie en société.
Les façons de « faire famille » aujourd’hui sont multiples et largement recensées dans les statistiques aussi bien que dans la société. Pourtant, les rôles parentaux restent et demeurent profondément genrés. Pourquoi ?
La médecine soigne aujourd’hui les attaques cérébrales et les traumatismes cranio-cérébraux. Mais quels sont les besoins spécifiques des rescapés et de leurs proches qui croient souvent que « tout va redevenir comme avant » ?
Le canton de Berne vient d’adopter une loi qui introduit des bonus et des malus pour les services sociaux. Ueli Tecklenbourg décortique les non-dits de cette loi et montre les lacunes des calculs financiers sur lesquels le système est fondé.
Comment interpréter le méli-mélo des appellations pour désigner les personnes de plus de 60 ans ? Et pourquoi les formations qui leur sont destinées sont-elles aussi peu reconnues par les politiques ?
Trente ans après la loi sur l’égalité entre hommes et femmes, des progrès ont été réalisés en Suisse. Paradoxe : la liste des inégalités s’allonge. Les explications de Carola Togni, spécialiste de politiques sociales qui manifestera le 14 juin.
Un revenu minimal d’existence ; sans lien avec le travail ; pour tout le monde. L’idée est si simple qu’elle secoue tous les schémas de pensée. REISO lance le débat en donnant la parole à BIEN Suisse qui défend ce principe. Il définit le revenu de base et répond aux critiques émises jusqu’ici.