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Une recherche a analysé les espaces qui favorisent l’autodétermination. Elle a été menée auprès de 47 institutions romandes offrant des prestations à 7000 adultes ayant une déficience intellectuelle.
En 2008 est entrée en vigueur la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées. En Suisse, elle contribuerait à renforcer et à concrétiser les droits existants. Le Parlement en débat cette année.
Le « droit à l’autodétermination » règne dans les discours et les conventions. Mais comment le concrétiser pour les personnes avec une déficience intellectuelle ? Notre société est-elle prête à prendre des risques ?
Des pédagogues interviennent à domicile pour des enfants rencontrant des difficultés dans leur développement, dont des troubles du spectre autistique. Ces soutiens sont précieux, mais pas assez attentifs aux fratries.
Les familles des enfants en situation de handicap ou souffrant d’une infirmité congénitale ont été partiellement entendues. L’évaluation fédérale des « mesures médicales » de l’AI reconnaît l’importance de ces prestations.
Le mouvement international Special Olympics organise le sport pour les personnes en situation de handicap mental. Fondé par une sœur de John F. Kennedy, il est imprégné d’une philosophie qui redonne au sport toute sa force et sa beauté.
La vie sexuelle des personnes en situation de handicap est un sujet abordé dans les écrits et les colloques. Que peut-il donc encore manquer ? Un soutien aux professionnel·le·s dans les structures d’accueil et aux parents.
Lors d’un diagnostic précoce d’autisme, une prise en charge du jeune enfant est organisée par divers professionnel-le-s. Si les parents apprécient certaines prestations proposées, ils relèvent aussi d’importantes lacunes.
Ce sport s’inspire du foot, du handball et du basket. Inventé en Valais il y a une quinzaine d’années, il permet à toute personne, handicapée ou valide, de jouer en équipe et de participer à un championnat national.
Les personnes avec handicap peuvent désormais vivre à domicile et engager un·e assistant·e personnel·le pour les soins quotidiens. Mais sous certaines conditions ! C’est le constat amer de la Sierroise Anne-Claude Biollaz.